Sujet Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

Pas vraiment... en gros il dit que c'est très bien que les artistes amateurs puissent avoir une visibilité sur le net mais sous-entend que le fait que ces artistes sans réel potentiel cherchent à occuper le terrain commercial nuit à la visibilité des meilleurs et dévalorise la production professionnelle.

Enfin, c'est ce que j'ai compris parce qu'il a répondu limite langue de bois sur le sujet mais je n'ai pas l'impression qu'il apprécie beaucoup les distributeurs et agrégateurs numériques qui prennent le "tout-venant" sans sélection qualitative.

Enfin !!! L'explosion du Home Studio serait il plus responsable de la crise du CD que ne l'est le piratage ?

Intérressant .

Dans l'interview Kenny Gates insiste sur le fait que la musique doit rester symboliquement valorisée, qu'acquérir un enregistrement se fasse toujours contre une certaine somme, même minime. Sauf pour les amateurs, il est contre la gratuité qui donne l'impression que la musique ne coûte rien à produire.

Mais il a intégré que le monde a changé et que les labels ne peuvent plus être juste des marchands de musique mais des partenaires commerciaux des artistes dans tous les aspects du métier.

Citation :

Sauf pour les amateurs, il est contre la gratuité qui donne l'impression que la musique ne coûte rien à produire.

Elle veut dire quoi cette phrase? sachant qu'un pro, c'est quelqu'un qui gagne de l'argent de son activité?

Je n'ai plus l'article sous les yeux mais je suppose (j’interprète et je peux me tromper) qu'il regrette l'époque où seuls les responsables des labels pouvaient opérer une sélection et décider qui méritait de passer en catégorie pro. Pro dans le sens gagner assez pour en vivre.

Aujourd'hui tout le monde peut essayer de vendre mais presque plus personne ne gagne de l'argent (gagner dans le sens recettes supérieures à dépenses/frais)

"aujourd'hui tout le monde fait de la musique mais personne n'écoute celle des autres"

(je ne sais plus si c'est de moi ou non)

du coup maintenant au lieu de faire de la musique, je construis des pédales d'effets, car que ce soit en terme de reconnaissance ou d'argent je pense que je m'y retrouverai mieux

Citation :

les home studio s[eraient] plus responsables de la crise de l'industrie musicale que les téléchargements illégaux

Voici le type de généralisations hâtives pernicieuses soufflées par de mauvais esprits ; la réponse est sans appel : je parie que la proportion de home studistes à offrir leur production sur un support commercialisable est inférieure à 5%.

D'aucuns voudront peut-être parvenir à une définition du home-studio pour en apprécier.

C'est assez étonnant comme raisonnement (si l'interprétation est bonne)

Je ne vois pas en quoi les amateurs / semi-pro / etc saturent le marché. Même si n'importe qui peut mettre en vente n'importe quoi sur le net, tout cela reste dans les tréfonds du catalogue itunes sans autre visibilité que le blog ou le site perso de l'interressé.

En revanche la place (quantitative et qualitative) consacrée à la musique dans les médias traditionnels fond comme neige au soleil, place traditionnellement chasse gardée des pro justement (maisons de disques, labels) qui multiplient des sorties, toutes consommées en 15j...

Moi je chercherais la perte de repère du public plutôt de ce coté là :)

Citation :

Voici le type de généralisations hâtives pernicieuses soufflées par de mauvais esprits ; la réponse est sans appel : je parie que la proportion de home studistes à conserver leur production sur un support commercialisable en dur est très réduite.

C'est pâs du tout le sens de la phrase sur les home studios, ou il est question d'edition.