Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme


l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur


Pierre Saugné


Anonyme


Pierre Saugné

[ Dernière édition du message le 07/02/2018 à 15:36:09 ]

2Rmusic

la sacem, c'est juste pour les auteurs / compositeurs des morceaux.
Les arrangeurs aussi.
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Difficile de s'y retrouver. Pour protéger le son (écrit+instru) je sais toujours pas non plus si c'est la SNAC ou un autre organisme ..
ca a déjà eu une réponse : ni l'un ni l'autre . Pour la protection, rien d'autre que la preuve d'antériorité, dans le cas d'un conflit, n'est utile. Il faut pouvoir prouver à quelle date on a créé l'oeuvre en question.
Un dépôt Youtube peut faire le job par exemple.
En cas de conflit , la Sacem bloque les droits des deux protagonistes et attend une décision de justice pour savoir qui a raison. Ca parait logique.

Pierre Saugné

Parce que j'avais vu que la SNAC c'était bon sur ce site : http://www.monkey-tunes.com/sacem-snac-copyright-inpi-proteger-musique/
Où même ici par exemple : https://www.legalstart.fr/fiches-pratiques/proteger-une-creation/proteger-oeuvre-musicale/
[ Dernière édition du message le 07/02/2018 à 16:37:13 ]

2Rmusic

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Anonyme

et oui un recommandé avec accusé réception non ouvert avec un cd ou clé usb fait foi et suffit
Oui....et non.
certains tribunaux peuvent totalement refuser ça, et ça s'est déjà passé d'ailleurs.
la seule et unique preuve totalement non opposable (cad qu'une fois qu'on sort ça du chapeau hop l'affaire est définitivement pliée) c'est un constat d'huissier.
C'est pas donné, probablement la plus chère des solutions, et franchement je connais aucun pro l'ayant faite...Perso j'ai pas fait ça, me disant que quelques preuves non irréfragables d'antériorité suffiraient, et par ailleurs le vol ou la contrefaçon de morceaux sont objectivement plutôt rares.
Sans dire que ça relève de la légende urbaine, c'est un peu ça quand même, attention à pas bloquer sur cet aspect contingent de la gestion administrative des droits d'auteur.

2Rmusic

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Monsieur le Comte


Pierre Saugné

J'ai une autre question (je sais je suis un peu chiant) : Un bar ou un magasin qui passe par exemple un son depuis YouTube doit payer des droits où est-ce que la musique YouTube est libre de droit ?
Et aussi qui gère le plagiat chez Youtube ? Par exemple on voit souvent des reprises de vidéo qui sont directement supprimés avec un message comme ça :


Anonyme

Et aussi qui gère le plagiat chez Youtube ?
D'après les chiffres officiels youtube, 546 666 chinois bossent dessus.
Ouais bon ça va hein. C'est tout simplement des bots ( = algorithmes informatiques) qui détectent ça.
J'ai une autre question (je sais je suis un peu chiant) : Un bar ou un magasin qui passe par exemple un son depuis YouTube doit payer des droits où est-ce que la musique YouTube est libre de droit ?
C'est pmus simple que ça : n'importe quel bar ou magasin disposant de sonorisation doit payer un forfait sacem calculé en fonction de sa surface de vente. Qu'il diffuse youtube ou pas est hors sujet.

the bubble

C'est pmus simple que ça : n'importe quel bar ou magasin disposant de sonorisation doit payer un forfait sacem calculé en fonction de sa surface de vente. Qu'il diffuse youtube ou pas est hors sujet.
j'irai même plus loin: toute manifestation officielle utilisant de la musique non libre, c'est à dire écrite par des auteurs/compositeurs et interprétées par des musiciens qui estiment devoir être rémunéré pour leur travail.
C'est déjà arrivé dans des fêtes d'écoles ou pour des écoles de musique (et ça arrive régulièrement) que des gens "dans l'ombre" demandent les droits d'oeuvres jouées en direct ou enregistrée (ou extraits d'oeuvres) non déclarées. je l'ai connu personnellement en tant que travailleur.
En tant que compositeur/auteur/interprète, je défends perpétuellement cette rémunération car la plupart des gens ne se rendent pas compte que cela fait partie intégrante d'un salaire global touché par notre corps de métier (c'est une paille certes mais c'est vrai).
Ne pas le défendre, c'est risquer de le perdre, tout simplement. Quand on leur explique sans s'énerver ils comprennent. ce n'est pas pour cela qu'ils changent leurs habitudes mais c'est toujours un pas.
je crois que je vais finir par adhérer à la snac, lui faire un smac quoi.
[ Dernière édition du message le 07/02/2018 à 20:30:16 ]

Monsieur le Comte


the bubble

j'ai sorti un premier ep mais c'est tout. pour le reste je n'en parlerai pas ici, ce n'est pas le lieu.
j'ai dit ça juste en tant qu'auteur:compositeur interprète adhérent à la sacem. c'est peut être ridicule mais malgré ma situation, je défends tout cela.

Phil Saldana

Personnellement c'est ce que j'ai choisi pour prouver l'antériorité, mais c'est vrai que ça peut revenir cher...

piergynt

Je me trompe peut-être mais j'imagine que si tous les lieux publique payaient les droit de diffusions de chaque musique (car dans cet exemple, il s'agit d'utilisation pro), il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?
Dans le cadre de prouver l'antériorité d'un morceau, une vidéo youtube est-elle aussi valable qu'un pli de la poste avec cachet ? C'est bon à savoir ça : du coup, plus de crainte de poster son dernier morceau..

the bubble

il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?
non ça ne marche pas comme ça. Tu payes le même tarif pour diffuser quoi que ce soit.

Anonyme

Je me trompe peut-être mais j'imagine que si tous les lieux publique payaient les droit de diffusions de chaque musique (car dans cet exemple, il s'agit d'utilisation pro), il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?
Absolument pas. La sacem est une entreprise privée, pas un service public, et elle est verrouillée par le copinage et la corruption.
Bref, les effets pervers de la perception des droits d'auteur par une entreprise privée, c'est qu'elle fait ce qu'elle veut et que c'est pas bien jojo, et les effets pervers du copinage, c'est que quelques rares personnes vont en profiter un max.
En clair : les redevances liées aux lieux de diffusion, c'est une honte. Si je conçois qu'il est difficile, pour des raisons technologiques, de donner l'argent récupéré directement aux auteurs des morceaux diffusés (parcesue je vois pas vraiment comment savoir qui est diffusé, encore que des solutions existent, mébon je veux bien admettre la validité de l'argument), en revanche je troube aberrant et illogique que l'argent récupéré aille....dans les poches des gros presseurs d'albums déclarés à la SDRM....
C'est la raison d'ailleurs pour laquelle une major, même si elle estime la vente de tel album à 10 000 exemplaires, va en fait en déclarer 300 000. Et si elle les presse, hop elle fout à la benne, ça reste hyper rentable sur le volume global.
Bon, là j'ai simplifié le truc, qui est d'ailleurs en pleine mutation, mais c'est vraiment une honte la sacem, sur ce point là.

piergynt

J'ai pensé à dénoncer (à qui) ce cours d'aquagym, car ça m'énerve de voir de la musique non déclarée (enfin, je pense !), utilisée dans un contexte d'activités rémunérées.
==> Avec ce que vous me dites, on ne peut qu'être pour le streaming : contrôle précis des diffusions, et donc paiement à auteur des diffusions...

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C'est la raison d'ailleurs pour laquelle une major, même si elle estime la vente de tel album à 10 000 exemplaires, va en fait en déclarer 300 000. Et si elle les presse, hop elle fout à la benne, ça reste hyper rentable sur le volume global.
Pour une vente de 10 000 ex, elle va alors payer des droits SDRM sur une vente de 300 000 ex , et cela pour récuperer quoi ? De la copie privée ? Bizarre comme histoire ...

Anonyme

Avec ce que vous me dites, on ne peut qu'être pour le streaming : contrôle précis des diffusions, et donc paiement à auteur des diffusions...
le souci, c'est que les sociétés de streaming légales ne veulent rien payer à la sacem et équivalents étrangers.
Ces boites tentent par tous les moyens de pas payer d'imposition locale (et y réussissent) c'est pas pour se faire chier avec les merdeux des sociétés de droits d'auteur.
bref, sans dire que le bilan est noir et devenir dépressif, entre les sociétés filsdeputes du numérique et la sacem qui fait ce qu'elle veut comme elle veut au profit de quelques membres, la situation est pas au beau fixe.
[ Dernière édition du message le 08/02/2018 à 12:05:08 ]

#Houba

le souci, c'est que les sociétés de streaming légales ne veulent rien payer à la sacem et équivalents étrangers.
Le problème du streaming c'est que c'est le low-cost de la musique. Comme tous les low-cost forcément il faut de gros volumes pour les mêmes recettes/droits. Il faut compter en moyenne 1000 diffusions pour l'équivalent en recette d'un titre acheté. 1000 diffusions c'est comme un vinyle qu'on écouterait tous les jours pendant 3 ans, l'usure doit commencer à s'entendre.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Pierre Saugné

Citation :Et aussi qui gère le plagiat chez Youtube ?
D'après les chiffres officiels youtube, 546 666 chinois bossent dessus.
Ouais bon ça va hein. C'est tout simplement des bots ( = algorithmes informatiques) qui détectent ça.
Ok merci beaucoup. Du coup pour la structure d'un groupe de 3 (un manager/tourneur/producteur, un beatmaker et un rappeur) le mieux c'est donc de s'inscrire à la SACEM (on a un plan radio), et après pour la structure le mieux c'est quoi ? Label ? Licence entrepreneur spectacle ? Rien du tout ? Comment on se paye en fait c'est sa la vraie question et comment on peut être en phase avec la loi et la déclaration de revenus ... C'est la seule étape qu'il nous manque pour commencer .. On veut vendre qu'en digital donc déjà sa facilite tout les problèmes de disques et paperasse/demandes qui vont avec ..

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En vous mettant à la Sacem et en ne vendant qu'en digital ( bon courage ) , les auteurs compositeurs seront payés directement par la Sacem, ils devront déclarer leurs revenus en droits d'auteurs.
Reste le statut du producteur , qui est obligatoirement un statut commercial : le choix existe et est multiple : auto entreprenur, commercant , SAS , Sarl etc ... c'est lui qui encaissera les ventes numériques (moins bien sûr le % Sacem), pourra encaisser les cachets de concerts ( et reverser sous forme de salaires les cachets aux deux autres membres ) etc ...
Si le montant des ventes vaut le coup , il deviendra adhérent à la SCPP ou SPPF , et les deux autres membres pourront adhérer à l'Adami.
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