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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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16301
voilà c'est ça, je ne me souvenais plus.

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16303
Haaaaan ce post existe encore ?? dingue ! :-D
_HouSeTraXx_
16304
Je viens de finir ça :

2079064.jpg

“Du mp3 à Deezer, la musique libérée”



Vingt ans après le début de la circulation du mp3 sur Internet (1997), l’ouvrage raconte les deux décennies qui ont obligé la musique à se transformer. À travers près d’une centaine d’interviews d’acteurs d’hier et d’aujourd’hui, il revient sur le surgissement brutal de la musique en ligne, Napster, la panique des maisons de disques et la lente naissance de l’écoute en streaming.

Boulevard du stream est le premier ouvrage français questionnant toutes les facettes du problème ; à la fois les évolutions technologiques, les usages, débats intellectuels et politiques.

« Voilà comment mes années 2000 ont commencé. Je ne savais pas que je serais bientôt accusé de ruiner les artistes, de piller les maisons de disques, de piétiner la propriété intellectuelle, d’utiliser le moyen le plus dingue jamais inventé pour donner accès à la musique. Je ne savais pas que j’écrirais un jour ce livre qui raconte comment le monde de la musique est allé à reculons vers ce qui n’était déjà plus le futur, mais bien un nouveau présent. Je faisais juste circuler la musique et j’apprenais beaucoup de choses sur elle. »


Le livre a été fini d’écrire en juillet 2017 donc l’analyse est d’actualité.
C’est bien documenté et assez passionnant à lire.
L’auteur a pu avoir pas mal d’interview très intéressantes (la liste des gens qui ont refusé de répondre est lol aussi !).

Je savais que lors du passage au numérique les dirigeants des maisons de disques avaient pas été glorieux, mais là c’est carrément atterrant.
Je le recommande fortement pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur le business de le musique.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 29/12/2017 à 08:37:17 ]

16305
On peut le télécharger ? :-D

Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.

16306
Sur Kindle!:bravo:

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

16307
Les majors ont mis du temps à s'adapter aux nouveaux modes de consommation mais maintenant c'est une affaire qui roule.
L'abonnement streaming a trouvé sa clientèle, c'est facile, c'est confortable et c'est environ 10 euros par mois, 120 par an. Si on prend le CD nouveauté à 20 euros en moyenne ça fait l'équivalent de 6 CD par an par abonné. Avec le back catalogue amorti 100 fois, inclus ce qui n'était plus réédité depuis longtemps, au même prix que la nouveauté, sans frais de fabrication, pratiquement sans frais de distribution. Tout ça pour une location. L'abonné qui écoute beaucoup le même artiste "achète" plusieurs fois ses albums. Que demander de plus?

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16308
le retour du téléchargement simple, qui est plus économe en énergie

Non je ne mettrai pas de pull

16309
Citation de EPE_be :
Les majors ont mis du temps à s'adapter aux nouveaux modes de consommation mais maintenant c'est une affaire qui roule.
L'abonnement streaming a trouvé sa clientèle, c'est facile, c'est confortable et c'est environ 10 euros par mois, 120 par an. Si on prend le CD nouveauté à 20 euros en moyenne ça fait l'équivalent de 6 CD par an par abonné. Avec le back catalogue amorti 100 fois, inclus ce qui n'était plus réédité depuis longtemps, au même prix que la nouveauté, sans frais de fabrication, pratiquement sans frais de distribution. Tout ça pour une location. L'abonné qui écoute beaucoup le même artiste "achète" plusieurs fois ses albums. Que demander de plus?


Sans frais de distribution.... La je suis complètement pas d'accord :)
Les serveur sont pas gratuits et la bande passante utilisé par ces services de streaming est pas gratuite non plus

[ Dernière édition du message le 18/01/2018 à 17:23:31 ]

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D'accord, il y a des frais. Mais si je prends les top titres de catalogues majors rien que sur youtube, sans même compter le streaming audio, énormément dépassent les 100 millions de vue. Même, tous frais de distribution déduits, s'ils ne touchaient qu'un euro par mille vue comme un quidam (et ils ont bien sûr d'autres conditions), ça fait 100.000 euros... pour un seul titre, rien qu'avec youtube.

Un prétexte souvent entendu pour défendre le téléchargement illégal était que beaucoup de titres n'étaient pas réédités Aujourd'hui quasiment tout les catalogues historiques sont disponibles en streaming et chaque écoute rapporte. Sans frais de pressage, de packaging, de distribution, de gestion des stocks et des invendus comme à l'époque du CD. Du bénéfice net de droits à répartir. Des dixièmes de centimes certes, mais des quantités monumentales. Sans autre effort que d'avoir numérisé une seule fois, parfois remastérisé et uploadé de vielles bandes qui dormaient dans des armoires sans plus rien rapporter.

Alors bien sûr ce n'est pas écologique. Chaque écoute est un téléchargement qui bouffe de l'énergie. Mais à mon humble avis c'est le cadet de leurs soucis...

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16311
boarf, le téléchargement reste surement plus écologique que le support physique ( j'parlerais même pas du vinyls ), et des son acheminement !!
16312
Extrait du canard local :

https://www.lepopulaire.fr/limoges/loisirs/scene-musique/2018/02/01/l-association-limougeaude-organisatrice-de-concerts-horizons-croises-placee-en-redressement-judiciaire_12719160.html

Juste pour ceux qui disent que le live et les festivals ça marche.
En fait, avec leur cachet qui augmente de façon exponentiel, les artistes se tirent une balle dans le pied.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

16313
Citation de crossroads :
Juste pour ceux qui disent que le live et les festivals ça marche.
En fait, avec leur cachet qui augmente de façon exponentiel, les artistes se tirent une balle dans le pied.
Je ne suis pas vraiment d'accord. Il y a surtout qu'il y a de plus en plus de festivals en France comme à l'étranger qui veulent tous leurs têtes d'affiche donc les artistes qui attirent du public font monter les enchères. C'est de l'offre/demande de base.

Et comme l'époque où les maisons de disques organisaient des tournées promotionnelles à perte pour vendre des disques est révolue, ça complique encore la donne pour les organisateurs.

Cela dit dans le lien que tu donnes, le principal problème de cet organisateur semble surtout de ne pas arriver à attirer et convaincre le public. Dans ces conditions se plaindre juste des cachets ou du manque de subventions c'est un peu se défausser de ses propres responsabilités.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16314
Une idée d'achat de bouquin cool ;)
16315
Citation :
Il y a surtout qu'il y a de plus en plus de festivals en France comme à l'étranger qui veulent tous leurs têtes d'affiche donc les artistes qui attirent du public font monter les enchères. C'est de l'offre/demande de base.


L’article à le mérite de donner des chiffres, qui correspondent à ce que j’ai pu entendre par ailleurs.
Un artiste prend 30 000 € pour 2h00 de presta dans une salle, incluant beaucoup de matériel, avec autour un personnel (sécurité, bar, marchandising) payé.
Ce même artiste prend 100 000 € pour 40 minutes de presta dans un festival avec beaucoup moins de matos à sa charge et dont la grande majorité du personnel autour est bénévole.

Je pense qu’économiquement, ce modèle n’est pas viable à long terme.

Et dans cette réflexion il faut inclure l’âge des têtes d’affiches, qui pose la question de qui sera encore là dans 10 ans.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

16316
Citation :
Cela dit dans le lien que tu donnes, le principal problème de cet organisateur semble surtout de ne pas arriver à attirer et convaincre le public. Dans ces conditions se plaindre juste des cachets ou du manque de subventions c'est un peu se défausser de ses propres responsabilités.


Effectivement, le cocktail mauvaise gestion, coût des artistes et baisse des subventions leur est fatal.
Le contexte aussi : sur la région niveau salle, tu passes d’un Zenith à 5 000 places à un salle de 750, il n’y a rien entre les 2, ce qui peux amener à une programmation inadaptée entre de coût / vente de billets…

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

16317
Bonjour, je n'ai pas eu de réponse sur mon sujet donc je me permets d'essayer ici :

Avec 2 amis nous comptons monter un groupe de rap, diffuser et vendre notre musique sur des plateformes digitales (Youtube, Spotify, Itunes, ect...) Très important : l'un est rappeur, écrit et rap. L'autre est beatmaker, et moi même qui serait "backeur" et manager du groupe (paperasse, gestions des concerts ect ...). Nous avons une dizaines de morceaux dont la plupart sont clipés et nous nous intéressons donc à la partie la plus chiante, la partie administrative avant de nous lancer dans l'aventure. Plusieurs questions nous viennent donc à l'esprit :

- Est-ce que la SACEM est la bonne société pour protéger nos compositions (voix + instrumentales) ou est-ce qu'on à besoin de s'inscrire à quelque chose d'autre ? Et est-ce que la SACEM peut nous considérer comme groupe même si moi je m'occupe surtout de la partie administrative ? Bien que je serai présent sur scène, c'est une question que j'aimerais vous poser.

- Concernant la rémunération pour d'éventuels concerts où pour récupérer l'argent des ventes en digitales : Est-ce que c'est obligatoire ou est-ce conseiller d'avoir une structure pour se rémunérer comme une Association (label) ou une structure auto-entrepreneur ? Ou on a juste à prendre les cachets et les déclarer sur nos propres fiches d'impositions ?

Je vous remercie par avance pour vos réponses, vous me seriez d'une aide vraiment vraiment utile ...
16318
Citation :
- Est-ce que la SACEM est la bonne société pour protéger nos compositions


attention, la sacem n'est pas une société de protection juridique, mais de récupération de droits d'auteurs, ça n'a rien à voir.
Un dépôt à la sacem sera bien sûr regardé juridiquement en cas de souci, mais aura bien moins de valeur qu'un acte sous protection d'huissier par ex.
Citation :
Et est-ce que la SACEM peut nous considérer comme groupe même si moi je m'occupe surtout de la partie administrative ?

sacem = dépot d'auteur/compositeur, et droits liés comme droits d'édition. Soit j'ai mal compris, soit t'as totalement rien à voir avec la question. Donc non tu ne seras en rien concerné.

Citation :
Concernant la rémunération pour d'éventuels concerts où pour récupérer l'argent des ventes en digitales


Reformule la question, là j'avoue ne voir aucun rapport avec le live et les ventes en digital....
Dans l'absolu, en droit français, tout revenu doit être déclaré, pas forcément besoin d'un cadre associatif ou entrepreneurial, un particulier peut avoir un numéro SIRET (No obligatoire pour émettre des factures en revanche) et travailler de façon 100% transparente pour les autorités.
(edit : ton "où" au lieu de "ou" m'a induit en erreur, mais j'ai bien répondu à ta question -enfin je pense-)

[ Dernière édition du message le 06/02/2018 à 17:05:41 ]

16319
Ok mais pour protéger le morceau du coup ce serait plutôt la SNAC ?

Je comprends pour la SACEM mais en appelant, une conseillère m'a dit que en tant que groupe on devait faire le dossier de manière indépendante. Si moi je n'intervient pas dans la partie artistique je ne peux ou je n'ai donc pas à faire un dossier pour rentrer à la SACEM, c'est ça ? Si moi en tant que "manager" je n'ai rien à avoir avec la SACEM, est-ce qu'il y a besoin d'un statut pour que je soit reconnu en tant que tel ?

Pour la dernière question je veux juste savoir si il y a besoin d'un cadre juridique pour nous 3 pour nous produire. Si on fait par exemple un concert, le gérant à juste à faire une fiche avec nos 3 noms, il nous paye et nous on déclare dans nos fiches d'impôts respectent c'est ça ? Pas besoin d'un label, ou d'un statut particulier ?

Merci de prendre le temps de répondre c'est vraiment gentil de ta part
16320

Pour complèter et faire simple : la sacem, c'est juste pour les auteurs / compositeurs des morceaux. Chaque personne doit s'inscrire de manière indépendante, et déposent les morceaux avec toutes les personnes impliquées dans l'écriture de ceux-ci (untel a fait 40% de la musique, tel autre 35%, machin est venu jouer du saxo sur un seul titre et a composé sa partie donc il a le droit à 10%, etc, etc)
Tu n'as donc en effet aucun lien avec la sacem si tu n'interviens pas dans le processus d'écriture des morceaux.

Pour être payé, bah non c'est comme n'importe quel boulot : faut une fiche de paie, payer des taxes, etc. En tout cas pour que tout soit bien légal.
Y'a un système qui s'appelle GUSO, qui permet d'employer des personnes sans avoir de statut d'entrepreneur du spectacle. Pour le fonctionnement de ça je pense que d'autres personnes seront plus compètentes que moi pour expliquer ça, j'ai déjà été payé comme ça, mais je n'ai jamais personnellement fait la démarche.
Mais en gros, non, payer quelqu'un ce n'est pas juste lui donner de l'argent, c'est aussi payer des taxes, des congés payés, des assurances, une couverture maladie, etc :) Donc 100 euros qui arrivent dans ta poche coûte en réalité presque 200 euros à l'employeur.

Mais sinon, pour commencer, si c'est pour jouer dans des bars ou autres, ça fonctionne souvent au black.

16321
et pour payer une couverture maladie en jouant au black dans un bar, il faut payer sa picole icon_facepalm.gif :oops2:

Non je ne mettrai pas de pull

16322
Ok donc le top c'est quand même une licence d'entrepreneur du spectacle c'est ça ? Ok pour la SACEM merci.

Autres questions, quelle est la différente entre les royalties et se qu'on touche avec la SACEM ?

[ Dernière édition du message le 06/02/2018 à 23:35:37 ]

16323

Pas forcément, ça dépend aussi de comment vous tournez, si vous avez un tourneur ou pas, combien vous pouvez vous faire payer au début, etc.
Parce que, en toute sincérité et sans méchanceté aucune, si tu penses qu'il faut juste un papier signé de l'orga pour déclarer un entrée d'argent comme salaire, tu vas avoir BEAUCOUP à apprendre avant de monter une tournée, de tout faire légalement et d'être employeur.
Après, tu peux très bien demander directement aux lieux qui vous font jouer d'être déclarés, et dans ce cas ce sont eux qui gèrent toute la paperasse, vous filent des bulletins de salaires, vos AEM and co. Mais tous les lieux ne le font pas forcément.

Pour info une fiche de paie ça ressemble à ça : 
https://www.ruedelapaye.com/wp-content/uploads/2017/05/Bulletin-de-paie-intermittent-du-spectacle-2017.png

Les royalties, c'est le pourcentage que te donne ta maison de disque sur la vente et l'exploitation de tes morceaux.
La sacem, c'est un organisme qui gèrent les droits de reproduction et de diffusion des mêmes morceaux.

En gros :
Tu vends 10000 albums à 10€ ht, ta maison de disque de reverse un pourcentage (déterminé avant par contrat) de ces 100000€
Ce sont des royalties

Ton morceau passe en boucle à la radio / ton clip à la télé ? Cool, parce que toutes les radios / chaînes tv payent un forfait auprès de la sacem, et selon ton nombre de diffusions, les durées et heures de celles-ci, la sacem va te reverser une somme qui te revient en tant que droit de diffusion.

16324
Ok, c'est pas du tout méchant au contraire je préfère savoir même si je prends une petite giffle ahah. C'est au contraire plutôt gentil à toi de répondre. J'ai quelques notions de comptabilité et de gestion donc si je connais le processus ça devrait aller. J'ai compris pour le tourneur mais je pensais pouvoir avoir ce rôle en plus du rôle de manager. J'ai un cursus en Marketing et Communication en Bac +5 et je me sentais de gérer tout ça tout seul pour leur laisser la partie artistique en fait. Et je me rends compte que y'a du boulot.

J'aimerais vraiment gérer toute la partie administrative, communication, distribution digitale (on prévoit pas de vendre en physique), ect ...

Ok pour les royalties merci beaucoup. Pour protéger l'oeuvre du coup, faut plutôt s'adresser à la SNAC c'est ça ?

Et que faut-il autre qu'un papier signé de l'organisation ahah ? C'est tellement compliqué, y'a trop de trucs entre les licence entrepreneur, les labels, ect ... L'auto-production c'est un monde quand même

16325
Citation :
Autres questions, quelle est la différente entre les royalties et se qu'on touche avec la SACEM ?


Disons pour aller au plus simple, que les sommes versées par la sacem sont les royalties liées intrinsèquement au droit d'auteur et droits voisins (qui en France sont des droits inaliénables, cad qu'ils existent même si l'auteur lui même voudrait y renoncer ou ne fait aucun effort pour les percevoir, et que personne ne peut l'en priver), moins un pourcentage que la DSACEM définit comme taux de fonctionnement.
Concrêtement, tout pris en compte, on arrive à environ 80% de pourcentage global.