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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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15076
Citation :
les chiffres cités sont ceux de l'interprète
exact, mais c'était pour donner un autre ordre d'idée et montrer que c'était cohérent avec les chiffres sur pharell. Pour répondre à Logos, je suis membre Sacem depuis 2000 ou je suis rentré pour des musiques TV, je suis loin d'être d'accord avec tout ce qu'ils font, mais on a vu la situation se dégrader à tout les niveaux; en gros, tu composais la musique gratos, tu l'enregistrais toi même, et en cas de diffusion on te promettais une remuneration en droit d'auteur, à peu pret un an aprés diffusion... il y avait un pris à la minute fonction de l'audience de la chaine en gros (donc dimanche 20h40 sur tf1 = bingo, 4h00 du mat arte = bobo) Avec la multiplication des chaines, certain projets nous proposaient le même genre de deal, mais en sachant déjà qu'il seraient achetés par une chaine du cable ou la rémuneration à la minute est anecdotique. ça a habitué les prods à ne plus payer un centime à la commande. Maintenant il y a des chances de n'être payés ni à la commande, ni en droits de diffusions si le film n'est pas acheté ou changé de case. J'ai pour cette raison refusé une musique de long metrage ciné, avec raison, au final le film a été acheté 3500€ par une chaine du cable... il va s'en dire qu'en droits d'auteurs ça a été pas loin de zero pour le compositeur.
Alors vous me direz, oui mais si ça a été vendu 3500€ c'est que ça avait pas fait d'entrées, que c'était un film de mer$$ etc...à la limite, on s'en fiche... on vous propose un travail, même si il ne vous plait pas, et que vous le faite, on vous rémunère, c'est normal...Dans le même ordre d'idée.
x
Hors sujet :
Je produit mon morceau. je veux une chanteuse ou un guitariste très pro. je lui propose un cachet, il accèpte, je lui propose rien; pourquoi accepterait il ? les PAs sont inondés de proposition pour rejoindre des groupes ou le leader vous demande de croire en SON projet, de le suivre avec VOTRE matos, de participer aux frais de location de salle de répé, d'amener vos potes lors des scènes ouvertes bénévoles tout ça alors que ce n'est pas votre projet et que si quelques cd sont vendus à la fin ça ira dans la poche du leader. Etre en promo pour son projet, son groupe, et faire des efforts, pourquoi pas, ça se comprend. Mais le faire pour d'autres, alors que ça ne vous amenera strictement rien, c'est absurde. Ou alors c'est que vous êtes débutants et que vous allez profiter d'une experiance enrichissante. (bien que souvent dans les PA on exige en plus un trés bon niveau, quand on n'exige pas une liste de matos, le même ampli que untel et un vrai orgue hammpnd) Bref tout ça pour dire que a force de ne plus rien vouloir rendre au travail et à la recherche, il n y aura plusde relève...
Citation :
Du coup, c,est évident qu'un amateur n'a plus de sources directes comme avant, même si elles étaient faibles.
Ce sont des distinctions à employer avec beaucoup de prudences et des affirmations tout aussi risquées. Relisez le fil un peu en avance et vous constaterez que le problème est posé souvent par des professionnels a qui on ôte tout droit de voir leur boulot rémuneré. Parceque oui mixer la bouze d'un fils à papa qui se prends pour la nouvelle star ç'est un travail, et y a pas de raison de le faire à l'oeil, autant ne pas le faire du tout. Il y aausis beaucoup de jaloux qui trouvent finallement rageant que quelques supposés glandeurs arrivent à vivre de ce que eux, amateurs considèrent comme un divertissement. La distinction pour ma part n'existe pas dés lors qu'il y a un client ou une vente. Un groupe qui avait accépté de jouer pour un mariage en cassant les prix s'excusait de joue rmal en me disant, ho oui mais ous on est QUE des amateurs.... je lui ai répondu, ben non, coco, plus maintenant. tu effectues une prestation payante pour un client qui te fais confiance pour son mariage. Soit tu es assez bon pour le faire est tu as reussi une prestation de pro, soit t'as été mauvais et tu n'avais rien à faire là. Avoir une seconde activité n'enlève rien au professionalisme du musicien, ni à ses capacités. En revanche, se prétendre amateur dés qu'il y a une difficulté pour s'excuser de pas être au niveau c'est de l'hypocrisie : il existe assez de festivals, de radios crochets, si on croit qu'on a pas le niveau... Peut être parfois l'aurait on, il y a du haut niveau dans les musiciens "amateurs" mais dés que vous touchez de l'argent pour une activité de musique, vous n'êtes plus amateurs, que ça soit ou non votre activité principale, que vous cassiez ou non les prix... dans ce cas on peut se dire débutant, mais pas amateur. l'amateur fais les chose pour son plaisir, bénévolement.

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 19:59:20 ]

15077
Citation de paradies :
....on vous propose un travail, même si il ne vous plait pas, et que vous le faite, on vous rémunère, c'est normal
(...)
Bref tout ça pour dire que a force de ne plus rien vouloir rendre au travail et à la recherche, il n y aura plusde relève...
Citation :
Du coup, c,est évident qu'un amateur n'a plus de sources directes comme avant, même si elles étaient faibles.
Ce sont des distinctions à employer avec beaucoup de prudences et des affirmations tout aussi risquées. Relisez le fil un peu en avance et vous constaterez que le problème est posé souvent par des professionnels a qui on ôte tout droit de voir leur boulot rémuneré. Parceque oui mixer la bouze d'un fils à papa qui se prends pour la nouvelle star ç'est un travail, et y a pas de raison de le faire à l'oeil, autant ne pas le faire du tout. Il y aausis beaucoup de jaloux qui trouvent finallement rageant que quelques supposés glandeurs arrivent à vivre de ce que eux, amateurs considèrent comme un divertissement.


Ça ! +10 !

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 20:15:45 ]

15078
Citation :
'excuser de pas être au niveau c'est de l'hypocrisie : il existe assez de festivals, de radios crochets, si on croit qu'on a pas le niveau...


tu débarques, ça,fait belle lurette que ce genre de structures ne laissent plus la place à ceux qui comme moi commencent. c'est comme pour le travail, il faut un diplôme et de l'expérience. Et la boucle est bouclée. Pour des tremplins un dossier de presse, on va ou là? Et perso il y a la ségrégation de l'âge, à partir de 30 ans, tu ne peux plus prétendre à des festivals, tu est trop vieux! J'appelle ça de la ségrégation pure et simple, mais ce n'est pas nouveau dans notre société. Après la polémique "tant pis pour toi si tu a raté", je vais quand même polémiquer, j'ai vu sur scène un mec double disque d'or trois fois sur son même spectacle, et ses musiciens se sont plantés les trois fois sur le même morceau et pourtant cela fait deux ans qu'ils tournent, donc, la polémique amateur/cachet est une erreur. j'ai vu des amateurs jouer super propre et super énergique. Tout ça c'est vraiment relatif.

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 20:15:32 ]

15079
Citation de anathonh :
Le truc c'est que les revenus principaux de la musique sont directement liés au nombre d'iPhone et d'ibidule vendus dans l,année aujourd'hui. Le streaming, les ventes de titres... C.est devenu accessoire pour les majors. Elles gagnent de l,argent si il se vend des smart phone et des tablettes. Du coup, c,est évident qu'un amateur, lui n'a meme plus de sources directes comme avant, même si elles étaient faibles. Encore plus qu'avant, être hors du circuit, c'est l'assurance de gagner zéro.
Sans être tout à fait d'accord, ca rejoint ce que je disais quelques pages plus haut : Il n'y a pas ou plus de seconde division en musique, plus de classe moyenne. Enfin, au niveau revenus des artistes, si. Mais sans le soutien ne fut-ce que partiel de structures de type major ou très gros label à un moment ou un autre de développement du projet, c'est impossible de gagner quelque chose, du moins avec les enregistrements, ce qu'on appelait le "disque".

- Soit tu es amateur, tous les investissements sont pour ta pomme et tu n'as aucune chance de les récupérer avec le système actuel, même si ça marche. Sauf à intégrer en cours de route une structure pro qui croit que ce n'est pas un coup de bol et que ça peut encore marcher.

- Soit tu es pro dans une structure pro, tu n'as rien à payer et avec un peu de chance tu ne seras pas viré après le premier album et tu commenceras à gagner de l'argent. Parce que de l'argent, il y en a encore. On voit toujours passer des contrats avec des labels qui paient des avances sur royalties à 5 chiffres pour un premier album!

Reste que rentrer dans une structure pro ça dépend de beaucoup de choses et c'est tout sauf évident. En tous cas plus compliqué qu'autrefois, parce qu'il faut ratisser plus large niveau public pour être bankable. N'empêche que le talent ça peut aider parfois.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15080
Citation :
parce qu'il faut ratisser plus large niveau public pour être bankable.

Faire de la variété en somme.:x:

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 21:51:25 ]

15081
Pas forcément, je dirais même que la variété ça a plus forcement le vent très en poupe.
15082
15083
Ce qui se vend.:oops2:
15084
du RnB !!!:oo:

C'est moche tout ça.:??:

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 22:22:39 ]

15085
Citation :
tu débarques, ça,fait belle lurette que ce genre de structures ne laissent plus la place à ceux qui comme moi commencent.
c'est pas faux ! dés que tu es un peu ambitieux, tu as des interlocuteurs effectivement qui te demandent beaucoup de references ( comme si on pouvait avoir beaucoup de references quand on débute; on a déjà de la fraicheur et de l'energie c'est déjà beaucoup) d'un autre coté, en montant une association ça uvre des contacts avec des mairies et des collectivités, ça ouvre des possibilités qu on ne peux pretendre avoir avec une structure dite pro ( structure associatives qui sont parfois perçues comme amateures parcequ elles sont sensées être à but non lucratif, bien qu' en fait elles servent souvent de manière trés professionelle à encadrer et produire de gros projets) La piste associative a permis à beaucoup de compagnies de théâtre de béneficier d'aides, de salles, etc. Bien sur, les membres du bureau ne peuvent tirer un bénefice direct, mais rien n'empeche de se faire rembourser les frais. rien n'empeche non plus de guider le montage d'une asso, de la chapeauter officieusement, de ne pas être au bureau, de ne pas en être membre, mais d'être engagé au cachet ou en salarié par l'asso si ça rentre dans ses objectifs tels que définis dans ses statuts ( par exemple " promouvoir et aider les jeunes artistes et la création musicale éléctronique " Pour se sécuriser, il faudrait avoir quelqun de confiance au bureau, mais qui n'aie pas de lien familiaux officiels avec l'eventuel futur employé...mais déjà avec une structure on peut faire des démarches officielles et parfois obtenir une salle. (Même si c'est de moins en moins le cas, les mairies ayant reçues des directives allant dans le sens de louer les salles de spectacles plutôt que de les octroyer...parfois même en tant que salles de reunion pour des entreprises...) La frontière et les outils entre amateurs et pro est vraiment floue, et entre les pros blasés, les ouvriers specialisés, les amateurs professionels, les bénévoles, les simples pratiquants occasionels, les faux amateurs qui utilisent et detournent les circuits ....il y a de plus en plus de passerelles...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15086
Citation :
Faut faire quoi alors :?:

Citation :
Ce qui se vend.:oops2:

:mdr::mdr::mdr:
Un artiste qui a une chance de passer, il ne fait pas, il est. Oui on peut tricher, faire dans l'air du temps, faire dans l'air du public cible, mais ce n'est pas un artiste, c'est juste un produit. Faut pas beaucoup de conscience morale ou artistique pour le faire, mais ça se fait. Il y a même des spécialistes. Souvent ce sont même d'excellents musiciens, qu'ils soient auteurs, compositeurs ou interprètes, qui souvent font ce qu'ils aiment vraiment (mais non bankable)juste pour leurs potes, à côté de leur taf alimentaire.

A côté de ça tu as de vrais artistes, qui ne trichent pas, qui sont, mais ne sont plus bankables aujourd'hui. C'est ceux qui autrefois, avant internet, avant le mp3, vendaient 20-30000 exemplaires de leurs disques à un public relativement restreint, ciblé, mais connaisseur et exigeant. Ils étaient la "seconde division" et c'était rentable. Ce type d'artiste n'a plus de contrats. Ce sont les vraies victimes de l'effondrement du marché du disque. Et encore, beaucoup de ces vieux qui ont gagné leur notoriété à cette époque tournent toujours et remplissent les salles. Les artistes du même niveau arrivés trop tard rament puis disparaissent.

Enfin tu as de vrais artistes talentueux, qui ne trichent pas, mais qui potentiellement peuvent toucher un public plus large. Ce n'est pas une question de style, on peut en trouver dans tous les styles même s'il y a toujours un côté pop au sens premier de musique populaire. Ceux là peuvent encore espérer signer un contrat, produire sans débourser un cent, et peut-être si tout tourne bien en vivre.

Mais tout talentueux que soient ces derniers, un pan entier de la diversité musicale a disparu dans la bataille, il ne faut pas le nier.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 22:42:46 ]

15087
Citation :
il n'y a plus de seconde division en musique


Exacte, il faut une structure assez grosse et influente pour frapper à la porte d'Apple (ou General Motors) et lui dire : Mr vous me devez 20 millions de $, on peut négocier.

C'est pas à la portée de n'importe quel indépendant de s'offrir les services juridiques et de lobbying seuls capables de rentabiliser la musique gratuite.

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 23:14:31 ]

15088
Les revenus des maisons de disques, ils sont surtout dans ce genre d'actions aujourd'hui :

https://www.scribd.com/mobile/doc/235296368

Autant dire qu'une autoprode n'a pas accès à ses revenus...

[ Dernière édition du message le 28/12/2014 à 23:45:28 ]

15089

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15090
Oui mais attention à l'effet de mode...
15091
+1, parce que ce qu'il se vend en vinyle, en grosse majorité, c'est pas de la production récente....

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

15092
Et ça reste une goutte d'eau par rapport au reste. C'est pas difficile d'exploser les capacités de production quand les capacités de production ont été réduites à un niveau quasi-inexistant.
15093
Citation :
c'est pas faux ! dés que tu es un peu ambitieux, tu as des interlocuteurs effectivement qui te demandent beaucoup de references ( comme si on pouvait avoir beaucoup de references quand on débute; on a déjà de la fraicheur et de l'energie c'est déjà beaucoup)



c'est exact paradies! Perso j'ai trouvé quelqu'un qui fait tourner 4 groupe (en asso) qui accepté de me faire les facturations de mes prestations. ça a l'air un tantinet plus avantageux que le guso sans les contraintes. J'espère maintenant trouver un max de dates. d'autres sont moins scrupuleux et tournent de manière limite légale et s'en mettent plein les poches, plus que mon métier alimentaire..........ça fait vraiment rager. ces gens profitent de la crédulité d'un certain public et de leur "notoriété" (moi je dois construire la mienne mais c'est bien parti: première prestation pour ma ville, direct deux dates pour cet été, l'attaché culturel a été convaincu, c'est plutôt moi qui doute de mon travail, je ne suis jamais satisfait!. Quand on est monté sur scène, il était stressé puis on a commencé à répéter, je l'ai vu poussé un grand soupir de soulagement, moi aussi ça m'a soulagé!). y'a des fois j'en ai marre d'être trop honnête! Et puis perso pour le press book, je vais appeler la presse locale à chacune de mes prestations pour pouvoir le remplir.......

c'est la seul stratégie que j'ai trouvé. la personne qui me fait mes facture m'a aussi dit qu'il faudrait que je fasse la première partie d'un groupe de la région. Pour l'instant c'est le flou total. dans ce contexte en effet les cd (entièrement faits main) sont juste de la pub, ou du démarchage. Et ça le restera si on ne trouve pas assez de dates. je fais partie du fameux pan artistique disparu qui avait sa place il y a une vingtaine d'années. pas assez pop, pas assez bankable. c'est ce que" je ressens en tant que "débutant", même si apparement, faisant des cachets, je peux éventuellement me considérer comme pro débutant vu ce que vous avez dit plus haut.

[ Dernière édition du message le 29/12/2014 à 10:43:37 ]

15094

Citation :

comme si on pouvait avoir beaucoup de references quand on débute

 ceci dit ça n'est aucunement limité au monde musical, dans les autres secteurs d'activité on va demander à un jeune diplomé de 24 ans d'avoir 15 ans d'expérience terrain dont 10 dans l'encadrement, bac+7, d'avoir 40 ans, et d'accepter un salaire mirobolant de 1559€ bruts avec primes et( panier repas.

 

[ Dernière édition du message le 29/12/2014 à 11:48:23 ]

15095
Oui, c'est exactement comme dans les autres secteurs d'activités. Si tu as les compétences, tu travailles 20 h par jours, tu prends toi même les risques financiers, tu finalises ton projet et tu revends ta start up. Jeunes diplômes, bienvenu en 2015 !

En musique, l'objectif est le même, le produit doit être fini et déjà tenir la route pour pouvoir être licencié chez une major.

Sans majors, point de salut car les revenus directs traditionnels sont anecdotiques (ventes 0.5, streaming 0). Elles seules peuvent offrir une couverture médiatique, sésame d'une tournée viable.

[ Dernière édition du message le 29/12/2014 à 13:22:35 ]

15096
à quoi bon continuer alors?
Je veux bien prendre à ma charge les coûts de production réalisation, ne pas faire de scène faute de date, produire de la zique sans espoir de gagner de l'argent OK. Mais si elle n'est même pas écoutée en dehors de mes 30 amis sur facebook et les 20 membres de ma famille à quoi cela sert il?icon_facepalm.gif
Laisse tomber, trop de prise de tête, c'est mort...

La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils

15097
C'est la grande révolution numérique on devrait revoir certains publireportages d'il y a une 10e d'années d'histoire de rire un bon coup.
15098
Citation :
à quoi bon continuer alors?


Pour le plaisir ? Y a pas de honte a faire de la musique en amateur.
15099
Oui bien sûr pour ton plaisir personnel évidemment c'est la motivation première. En ce qui me concerne la recherche de bénéfice n'est pas du tout un but. Toutefois le besoin de faire écouter ma musique (qu'elle soit appréciée ou non) est primordial.
Toucher si peu d'auditeurs est frustrant, il y a t-il des pistes à part jouer dans la rue ou le café du coin?

La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils

15100
ben non didierverb, pas grand chose malheureusement. c'est là que le bas blesse. mais si tu ne commences jamais par des cafés, des petites scènes, ce n'est pas la peine d'essayer. Moi j'ai une chance dans mon département: les guinguette! Oui ce n'est pas une blague, il y en a plein en bord de loire, et apparement ils ne recherchent pas que du répertoire typique accordéon chanson française. Le truc de dingue, je n'y aurais jamais cru. c'est une manière de commencer comme une autre.