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Anonyme

"Délicieusement malsaint"

Publié le 28/11/2015
Technique :

C'est bien tourné tout ça. La voix est captivante, désagréablement rassurante telle qu'elle s'adosse à cet instrumental. Il faiut dire que cris et grognements ne sont pas de nature à tranquiliser l'auditeur.



Artistique :

Je n'ai pas été choqué à ce point par les caractéristiques du mixage.

Le sentiment qui me reste, c'est l'écartelement entre ce théremin tellement estampillé musique des années 60 et films glauque d'une part, et cette forme musicale chantée mais à peine d'autre part. Tous instruments confondus, on a donc un titre extrêmement propre à tous points de vue, savamment altéré par quelque chose d'inquiétant. Original, et bien fait.



Anonyme

"Comment dire?"

Publié le 28/11/2015
Technique :

Des faussetés dans le chant, un mix dont je ne comprends pas toujours la direction (tantôt beaucoup - trop - de réverb sur la voix, tantôt pas de réverb ou pas la même sur les parties pourtant doublées), des guitares qui n'ont pas l'air de jouer dans le même espace.

Je vais le dire tout de go... je suis déception! Le texte, son contenu et son message avaient pourtant du corps, mais l'absence d'homogénéité de l'ensemble nuit à ce qu'il nous dit.



Artistique :

Je n'ai pas pu accrocher. Désolé, mais le morceau me semble fait de trop de choses et/ou de traitements disparates pour qu'il parvienne à tenir mon attention.



Anonyme

"Premier prix d'originalité de cette saison"

Publié le 28/11/2015
Technique :

Technique et mix impeccables, à la nuance près de cette basse dont la pannerisation fout la nausée. Vous me direz "tu n'avais qu'à écouter avec autre chose qu'un casque", mais je vous répondrai que vous auriez pu aussi pu penser aux auditeurs casqués ;-)



Artistique :

Catégorie "alternatif", tu m'étonnes! Quasi inclassifiable, et c'est ça qui me botte. Je plussoye le côté étrange d'un titre MURRAY HEADien tel que "one night in Bangkok".

Ca pourrait parfaitement s'écouter tel quel demain en radio qu'on n'en serait pas surpris le moins du monde... et rien à voir avec le fait que j'adore le dandy francophile, mais je vais donc encore une fois plussoyer jmabate (on va dire que je pose mes pas dans ses traces, décidément): L'efficacité gagnerait un gros point bonus au prix d'un mixage nettement plus percussif du texte.

Sinon, c'est un sans faute.



Anonyme

"Un must sans cette deus-torsion"

Publié le 28/11/2015
Technique :

Maitrise parfaite. On sent le titre qui sait où il veut nous emmener, et les instruments sont au service de ce voyage, ça ne fait aucun doute.

Question mix, pareil que les autres sur le plan de la basse. Quant à cette distorsion assassine sur la caisse claire, c'est elle et elle seule qui me fait réduire d'une étoile la note que je voulais mettre... à un moment, elle parasite à elle toute seule mon écoute, et ça gâche le tableau d'ensemble.

Jmabata a fait ici l'économie de la putain de virtuosité qu'on lui connait pour laisser place à une intervention ultra pertinente, donnant de la tension et de l'intensité au morceau, c'est très bien fait!



Artistique :

L'électro n'est pas mon genre de prédilection, car je le trouve trop souvent hypnotique, dans le mauvais sens du terme.

Là, pas du tout, il y a un côté odyssée qui m'a pris par les sens pour me mener vers des images, un peu comme une excellente illustration d'un film ou d'un documentaire, à charge pour l'auditeur de créer ses propres scènes en fonction de que ce votre musique titille en lui. Bravo!



Anonyme

"Pas des manches!..."

Publié le 28/11/2015
Technique :

Battle de virtuoses. Heureusement que nous sommes musiciens, parce que je pense que ce genre de démonstration fatiguerait assez vite le quidam moyen, alors que le musico, lui, voit s'inscrire sur son visage le genre de sourire qui te colle définitivement un air benêt.

Certes, une paire de flottements qui soulignent encore la perf dans laquelle vous vous êtes lancés, mais rien qui ne m'ait incité à cliquer sur le bouton stop.



Artistique :

Il y a dans cet instrumental un côté débridé et coloré qui m'a immanquablement fait penser à Carlos SANTANA. Ce dernier a souvent (toujours?) été accompagné d'orgues mieux mixés et définis que celui qui tangue dans votre arrière-plan musical, mais n'empêche que j'ai envie de parier que ce grand monsieur fait partie des influences qui ont présidé à l'écriture de votre compote.



Anonyme

"Une compote boréale?"

Publié le 28/11/2015
Technique :

Connaissant déjà par coeur la production de mon pote Yoshed, je ne m'attendais pas à autre chose que ce que j'entends là. Pour moi, Miles est une découverte, mais il est servi par un univers Yoshedien que je connais bien, et je ne suis par surpris d'entendre une fois de plus une tonne d'instruments et de phrases musicales empilées sans que cela nuise à l'intelligibilité de l'ensemble.

Le bémol que je partagerais avec l'avis donné par jmabate, c'est que le mix aurait gagné à ce que des choix soient faits pour mettre ostensiblement à l'arrière-plan (et donc aussi à l'avant-scène) telles ou telles parties de cet orchestre virtuel. Yoshed, tu sais parfaitement faire ça, serait-ce trop te demander que d'envisager un mix alternatif?

Miles a parlé de faiblesses vocales savamment masquées par le mixage... j'ai pourtant d'ordinaire une oreille assez pertinente sur les voix, et rien ne me saute aux tympans qui cautionne cette cuple que tu bats. C'est d'autant plus dommage qu'en dehors de toute question de justesse, le grain et la couleur de la voix me plaisent vraiment.



Artistique :

J'ignore ce qui a présidé à ce titre (pas vu ou très mal cherché les paroles), de quoi il parle et sur quelles influences il a pu poser ses fondations, mais son climat m'a renvoyé à un groupe dont je n'ai jamais cessé d'être un fan absolu. Alors d'accord cette fois-ci Miles pour dire que tu n'as guère de point commun avec l'immense Morten HARKET, mais je trouve que votre composition n'autrait pas démérité sur un album du A-Ha de la belle époque des 80's.

Sous ma plume, croyez bien que c'est un compliment que je n'ai pas l'habitude de réserver au premier venu. La signature de ce groupe a toujours été tellement singulière, unique, et identifiable dès les premières notes, c'est une prouesse que d'avoir semé le trouble dans mes propres souvenirs du trio norvegien.

A tel point que je me demande si vraiment Miles a raison d'avoir honte de ses approximations; parce que votre titre avec ce chant totalement maitrisé, j'adhère encore plus aisément que tel qu'il est là.



Anonyme

"Anne, héros, tics..."

Publié le 28/11/2015
Technique :

Y'avait du potentiel dans ce titre, mais qui à mon goût laisse trop de place à l'approximation... terriblement Guinze barré, finalement/ trop.

L'épithète qui me vient spontannément, c'est "décousu".



Artistique :

Ah! Il semblerait qu'on ait exhumé une maquette de Gainsbourg, mais on n'a toujours pas identifié la belle ingénue dont il a réussi à approcher un micro de ses lèvres mutines... une nouvelle conquête de l'homme à la tête de choux? En tous cas, en voilà une qu'il a aussi réussi à embarquer dans un titre lassif et sensuel dont la belle se sort avec un grand professionnalisme.

Ne serait ce détour pseudo-hispanisant déroutant, le titre aurait au moins le bon goût od'être homogène. Dommage...



Anonyme

"Une certaine idée du rock"

Publié le 28/11/2015
Technique :

Quelques errements sur le plan du placement rythmique (Déo, arrête de te concentrer sur la position de ton pouce!...) tirent un peu vers le bas les couleurs pourtant multiples de ce morceau.

L'idée de mêler plusieurs climats est sympa, mais l'arrivée des parties énervées donne corps à l'expression "ne pas confondre vitesse et précipitation". C'est dommage, parce que le niveau technique de Déo s'améliore de morceau en morceau.

LE souci du morceau, ça a été dit, c'est la batterie. Trouvez quelques chose de raccord, et ce titre aura gagné pleinement ses lettres de noblesse.



Artistique :

A l'écoute de ce titre, j'ai eu l'impression de me trouver face à l'une de ces très belles balades comme seuls les hard-rockers savent en faire. C'est une sorte d'osmose entre acier et velours, toujours très plaisante à écouter.

Comme le morceau est en plus comme une sorte de passage de témoin par delà les générations qui séparent les deux binômes, j'applaudis la complicité des deux loubards à peine repentis.



Urban Koala

"Roger! Arrête de taper!"

Publié le 24/11/2015
Technique :

Ca joue très bien, la guitare envoie ce qu'il faut, très aérien tout ça!
Tant en rythmique qu'en solo, il y a une excellent maîtrise.
Je suis moins fan du clavier, niveau son.
Difficile d'entendre la basse dans le mix, enfin, avec mes petits baffles.
Par contre, la batterie est vraiment trop présente, là encore, c'est dommage.
D'autant plus que le morceau est d'excellente facture!



Artistique :

Morceau épique, très bien mené, outre les remarques ci dessus, qui penvent aussi être simplement du fait de ma sensibilité.
Cela reste une très bonne perf, bravo les gars!



jmabate

"Your captain speaking !"

Publié le 24/11/2015
Technique :

c'est propre ! les compoteurs gèrent !
dommage que sur la voix d'intro, qu'il n'y a pas un traitement différent pour la rendre moins propre, comme à la SNCF. manque aussi quelques cymbales (crash) pour le jeux du batteur et la voix est un chouia devant.
globalement moderne tout en étant rétro.



Artistique :

intro sympas qui donne le ton ! ambiance "doors" "ledzep" pour un titre entraînant et simplement efficace. une belle compote.