Construction de ma basse Doubleneck

Début des finitions proprement dites :

J'ai appris qu'il fallait mettre du bouche-pores sur le bois avant toute opération de peinture.

Test bouche-pores sur chute (corps et tête) : Alors surprise, le bouche-pores n'est pas en poudre mais en pâte. Je l'ai dilué, mais visiblement pas assez. En effet, il a laissé des traces. Donc après, soit on refait un ponçage de la mort, soit ça se verra après peinture.

Je pense donc qu'il vaut mieux l'avoir bien liquide, quitte à passer plusieurs couches : Ca sera toujours moins long que de devoir passer des plombes à poncer ensuite...

Là j'ai fait une erreur : J'aurais justement du faire un excellent ponçage sur cette chute, ça m'aurait permis d'aller plus loin dans mes tests peinture / vernis et de ne pas découvrir certains problèmes une fois sur le corps réel...

En effet, j'ai poncé jusqu'à avoir le corps lisse au toucher, mais jaurais dû poncer à des grains ultra-fins. Le mondre trait se voit à la peinture métallisée. Bon sur certains défauts, y a que moi qui les vois...

Retour sur le manche fretless sur lequel je ne voyais pas assez les repères de touche :

Remplissage de mes repères "homemade" au marqueur blanc

Le résultat sera pas impeccable, mais à cet endroit là y a que moi qui le vois

Le corps poncé et prêt à peindre.

J'ai choisi de recouvrir les talons de manche, et bien m'en a pris : Le remontage s'est fait en un clin d'oeil (j'avais lu que reponcer un talon pouvait corrompre l'alignement)

J'ai aussi couvert les trous par lequel le câble de masse passe.

Je réalise un "faux manche" avec un contrepoids au bout qui me permettra de poser le corps facilement pour le peindre, je m'en félicite encore. Le corps suspendu à une ficelle, ça n'aurait jamais été avec la peinture métallisée (les paillettes descendent par gravité... faut peindre bien à plat)

Retour sur le manche fretless qui présentait quelques accidents (creux vers la septième case)

J'ai protégé le manche et repassé une couche d'Epoxy (avec une raclette PVC coupée au radius) sur la touche et les bords de la touche.

J'ai évité les erreurs de la première fois : Mélange en douceur de la colle pour éviter les bulles, et pas d'application au pinceau. Résultat bien meilleur, moins de défauts et pas de bulles.

J'ai la chance de posséder une pièce isolée et avec une VMC.

Je m'en sers comme salle de peinture.

J'ai tendu des draps, mais je réalise vite que la peinture en bombe aérosol se volatilise partout... y a eu un sacré nettoyage de la pièce en fin de projet. Il y avait de la poussière bleue partout.

Une chance que j'aie pas fait ça chez moi, mes poumons en auraient pris un coup.

Premières couches de blanc, c'est impec. Je fais des couches semi-transparentes, ça coulerait super vite sinon.

Toute la bombe y passe.

Je verrai par la suite que cette sous couche est inutile.

Peinture bleue métallisée : Ca se complique nettement. Ca coule comme pour rire. Dans la panique, j'ai voulu essuyer une grosse coulure sur la corne supérieure et la sous-couche est venue avec...

Furieux, je décide de poncer les "bords" de cette zone et de repeindre par dessus (sans sous couche blanche donc), ça passe...

Il n'y a que moi qui verrai ce défaut.

Le hic, c'est que je n'arrive pas à avoir une teinte uniforme  et les défauts du bois me sautent aux yeux (alors que c'était quasi parfait à l'œil avec la sous-couche blanche...)

J'ai réalisé ensuite que, vu que le bleu est métallisé, il faut mettre le corps A PLAT, sinon les paillettes descendent par gravité, et on a un effet de "lignes" sur le corps (et ça personne y te le dit...)

Préparation des manches : Bouche-pores sur les côtés et ponçage pour casser le brillant du vernis d'origine.