Construction de ma basse Doubleneck

Le vernis (suite et fin)

J'ai vu dans les vidéos sur le Web qu'il faut laisser reposer le vernis trois semaines avant de le poncer... C'est au dessus de mes forces.

Laissé reposer huit jours

Puis je ponce au 400 (deux fois), puis au 1000, au 1500 et au 2000. (à l'eau avec une goutte de produit vaisselle, dsl j'ai pas de photos)

Puis polish de carrossier. (photo)

Puis Dunlop Wax Carnauba (car le vernis est sec comme une trique...)

Puis au Polish 65 de Dunlop.

C'est beau comme tout... il faut compter quatre heures de taf.

Juste un défaut sur la corne inférieure et sous le bas du corps. A ces endroits, vernis peut être trop fin, une petite tache de sous-couche blanche est apparue au ponçage. Par bonheur rien sur l'avant de l'instrument qui est magnifique.

Le corps est tellement lisse qu'il faut faire gaffe à pas le laisser tomber...

Cette photo est prise à l'instant magique : Celui où le polish donne le brillant au vernis...

Le lendemain, en plein soleil, c'est beau.

Montage des micros (mousse dure dessous car je pose mon pouce dessus pour jouer, faut pas qu'il s'enfonce)

C'est un des moments les plus agréables du projet : Celui où on remonte...

Plein de promesses...

Ils sonnent pas mal ces petits micros.

J'en ai juste un qui sonne moins fort que l'autre. De fait un des deux volumes est moins progressif. Mais à leur prix, peut-on vraiment leur reprocher ?

La plaque électronique (j'ai changé les boutons de potard depuis pour mettre des copies de PB et ne pas voir l'écrou)

Passage des fils de masse, que par précaution j'ai étamés

Mise en place des chevalets.

J'ai fait un réglage de justesse "probabiliste" ensuite, et c'était pas mauvais...

Encore une fois, pour le prix, ces accessoires sont pas mauvais du tout.

Un instant magique : Retrait des films de protection, ça commence à briller...

Le corps terminé

Les têtes :

Il faut savoir que je me produits sur scène avec un chapeau melon.

Pour le logo des têtes, sur une excellente idée de ma chérie (qui avait dès le début donné de bonnes idées pour les couleurs), le chapeau s'est imposé.

La réalisation des chapeaux est l'oeuvre d'une autre femme chère à mon coeur : Ma Maman, qui a fait un travail parfait.

Vernis des têtes

Ponçage des têtes. Par précaution, ayant très peur d'abimer les melons, je démarre au 600, puis 1000, 1200, 1500 et 2000.

Le vernis dépoli

Puis polish, c'est le moment magique où le brillant apparait.

Ensuite, Dunlop Wax Carnauba (car le vernis est sec comme une trique...)

Puis au Polish 65 de Dunlop.

Un ptit coup de deep conditioner sur le manche fretté

Les mécaniques sont le seul élément dont je me suis demandé si ça allait aller.

En effet, une sur deux était hyper dure, même à vide, et perdait des copeaux de métal (!)

J'ai mis de la graisse sur l'engrenage, déserré le vis, rien à faire.

J'ai finalement pigé que c'est l'axe de la tulipe qui est parfois trop serré dans la gorge. Un poil de graisse et 50 tours à vide, elles sont maintenant toutes bien souples et efficaces.

Montage des manches.

Le serre-joint permet de s'assurer que le manche est bien au fond de son talon (et vu que je n'ai que deux mains...)

Le serre-joint est un outil que j'ai re-découvert pendant ce projet. Moi qui bricolais toujours en tenant mes pièces à la main, j'ai appris quelle précision on pouvait gagner en fixant correctement son travail. Même si c'est plus long...

Et d'un...

Et voilà, elle est à peine finie !

Elle me parait plus lourde que lors du premier montage "à poil". En effet, y a la peinture, le vernis, le scotch de blindage, plus d'électronique, le pickguard et ses vis.

Je la pèse : Effectivement, elle a pris 500 grammes !!!  Elle arrive à 6.3 kg sanglée... Par comparaison, ma Fender PB est à 4.1 kg sanglée.

Par bonheur elle reste équilibrée, j'ai horreur de devoir "tenir" le manche.

Je réfléchis du coup à des mécas Hipshot Ultralite, mais y en a pour un pognon fou... (33 dollars x 8)

Branchée, le micro fretless est effectivement moins fort que le fretté. La LS2 et ses deux petits potards de volume compensent.

Oui Dana12. Mais des ébénistes dans ma région... Y a plus que des assembleurs de cuisines ou des gars qui travaillent le PVC.