Sujet Commentaires sur la news : Fender, Roland et Yamaha se font taper sur les doigts

Il y a certains usage des trésoreries publiques qui sont non accessibles, un exemple tout bête : l’achat (à des sommes folles) d’œuvres artistiques par le ministère de la culture, donc avec l'argent des impôts, les prix d'achats sont tenus secrets.
(c'est comme ça que des gens comme Pinault défiscalisent -voire blanchissent- après avoir bien fait monter la cote de leurs collections)

Citation de iktomi :

avec l'argent des impôts, les prix d'achats sont tenus secrets.

Le budget de l'État est alimenté par toutes sortes de choses, et - à part pour les rares fonds qui ont besoin de rester "secrets" pour des raisons stratégiques - sa comptabilité (nationale) est largement contrôlée et publiée.

Cf. les deux excellents posts de hhub17.

https://fr.audiofanzine.com/fender/forums/t.748538,commentaires-sur-la-news-fender-roland-et-yamaha-se-font-taper-sur-les-doigts,post.10866101.html

Dans les administrations et les collectivités, toute dépense est extrêmement encadrée et contrôlée, a fortiori depuis la LOLF.

Je ne suis pas professionnel, juste que ce qui est fait des finances publiques m'intéresse depuis longtemps avant d'être en mesure d'en payer, et encore plus depuis que je suis fonctionnaire.
Et à fortiori venant d'organismes comme le FNAC (je parle bien du très discutable Fond National d'Art Contemporain, piloté par le ministère de la culture, pas la chaine de magasins homonyme )
Déjà que même quand c'est consultable c'est souvent discutable (et bien peu discuté en réalité)... Mais le fait est que dans mon exemple, les prix d'achats sont tenus secret par décision du conseil d'état en 1991.
C'était juste pour donner un exemple de gaspillage (là c'est mon opinion) d'argent public sans même qu'on ai le droit de savoir le montant.

Merci pour les précisions

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Ce qui permet de trouver une source pour comprendre les motivations de telles décisions, et permettre à chacun de se faire son opinion :
https://www.liberation.fr/culture/2011/01/07/l-etat-face-au-marche-de-l-art-cinq-questions-au-ministre_705435/

Citation :

En 1997, le Conseil d'Etat déboute l'artiste Fred Forest de la demande qu'il avait faite au Musée national d'Art Moderne de lui communiquer les prix de toutes les œuvres achetées depuis 1985 (le tribunal administratif lui avait donné initialement raison au nom de la loi de 1978 sur la transparence de la comptabilité publique) : les prix d'achat resteront secrets, au motif que les musées, qui achètent dans les galeries à des «prix privilégiés», craignent que leur divulgation ne «déstabilise le marché».

Citation :

Le marché de l'art ne nous concerne pas dans ce sujet, à moins que quelqu'un ici ne souhaite acheter un Basquiat ou Warhol.

D'autant que si ici quelqu'un à les moyens de s'offrir un Basquiat ou un Wahrol il ne va pas en discuter le prix ni s'en venter...