Un livre de plus de 200 pages couleur sur la synthèse sonore dédié aux produits Korg, et un oscilloscope / générateurs de signaux / analyseur de spectre / tuner à monter soi-même pour jouer avec ses synthés modulaires, vendus ensemble dans un kit ? Korg nous voici !
J’avoue, je suis un grand amateur des livres de Kim Bjørn (et je mets toujours un temps infini à trouver comment écrire ce caractère « ø » là), bien qu’en anglais seulement. Depuis la sortie de son fameux « Push Turn Move » en 2017, présenté à l’époque au Superbooth de Berlin et financé via Kickstarter, je n’ai pas raté une seule sortie de sa maison d’édition danoise Bjooks, qui a fait son petit bonhomme de chemin. Ce premier opus était une combinaison novatrice d’interviews, de (très) grandes images en couleur (21 × 21 cm quand même), de conceptualisation sur la fabrication et l’ergonomie dans les instruments et logiciels pour la musique, d’anecdotes, d’histoire et j’en passe, avec un niveau de qualité d’impression exemplaire qui ne gâche rien, au point qu’il n’en existe à ce jour aucun équivalent, à part peut être sa deuxième édition qui est sortie en 2021.
Chaque année à peu près depuis la sortie initiale, il s’était payé le luxe de récidiver, avec un ouvrage sur la synthèse modulaire et les modules Eurorack (Patch & Tweak), un autre concernant les pédales d’effets pour guitare qui a un focus remarquable sur tout ce qui n’est pas un nième clone de Tube Screamer (Pedal Crush), et des livres pour la synthèse dédiés au vintage (Synth Gems 1), à Roland et son histoire (Inspire the Music), ou à l’usage des produits de la marque Moog (Patch & Tweak with Moog). Après avoir tenté tant bien que mal de réfréner mes accès de G.A.S. provoqué par ce dernier (le prix de ces petites bêtes aide pas mal aussi), voilà que Kim Bjørn nous propose un nouveau Patch & Tweak, dédié à Korg cette fois-ci, et réalisé même en partenariat avec eux, avec un package qui propose le livre et le successeur de leur Korg Nu::Tekt NTS-1 digital kit, proposé au tarif de 220 euros et présenté au Superbooth 2022. Commandé aussitôt, reçu 8 mois plus tard (merci aux pénuries de composants), moi et mon MS-20 mini nous sommes à présent prêts pour vous en parler. A noter que les deux éléments peuvent depuis peu être acquis seuls respectivement aux tarifs de 49 et 199 euros, et qu’à l’heure actuelle il faut encore s’armer de patience pour obtenir le kit complet distribué en France.
Qui s’y frotte s’y tweake
Dans les grandes lignes, le premier Patch & Tweak se voulait être une introduction générale aux principes de la synthèse sonore, avec une orientation forte autour du monde de l’Eurorack. Le livre constituait, en plus de son matériel pédagogique et d’une excellente introduction au monde du modulaire, une vitrine pour différents modules sortis à l’époque et classés par catégories (VCOs, mixeurs, générateurs d’enveloppes, séquenceurs, fonctions logiques etc.), avec ses photos et ses interviews. La version Moog concentrait le propos sur la marque et ses produits iconiques évidemment, mais surtout sur certains produits récents, pour proposer ensuite la formule classique historique, interviews orientées sur l’usage et la conception de synthétiseurs Moog qui permettent de découvrir plein d’artistes, de belles et grandes photos, des idées de patchs expliqués pour chaque synthétiseur mis en avant, et un élargissement vers des produits et concepts annexes. Le livre pouvait ainsi être parcouru avec un des synthétiseurs cités à proximité si vous aviez la chance d’en posséder un, l’aspect semi-modulaire d’un Subharmonicon ou d’un DFAM se prêtant bien à du contenu pédagogique.
La dernière itération du concept, qui ne révolutionne pas la formule, va cette fois-ci mettre (un peu) l’accent sur le Korg NTS-2, et les synthétiseurs hardware suivants : le MS-20 (mini spécifiquement), le Korg Volca Modular, et le ARP 2600 M, Korg ayant produit récemment (2021) une reproduction du ARP 2600 sans M un peu plus petite et remise au goût du jour. Le livre constituera donc une présentation de ces machines, avec un type de contenu similaire à la version Moog, agrémentée d’interviews de concepteurs de chez Korg, et notamment une partie très intéressante sur les séquenceurs hardware comme les Korg SQ-1 (2015) et SQ-64 (2020). La grosse nouveauté dans le principe restera la présentation du NTS-2 qui est livré avec, et de comment l’intégrer dans tout cet écosystème…
Je regrette toutefois que le bouquin n’aille pas plus loin pour parler d’autres produits récents, comme les Logues, ou le NTS premier du nom, même si il y a quelques lignes sur les uns ou les autres, y compris dans leur catalogue software. Le livre ne doit ainsi surtout pas être considéré comme un testament généraliste dédié à la marque Korg, mais plus comme un contenu pédago ciblé sur quelques produits, comme un catalogue de patchs et de trucs et astuces amélioré, qui parle vite fait du reste sans aller dans les détails, avec aussi un réservoir à anecdotes et découvertes d’artistes, une introduction à la synthèse sonore, un contenu globalement qui n’est pas avare en explications… Au passage, matez cette liste non exhaustive des interviews : Tatsuya Takahashi le papa du Monotron, Kitaro en préface, Richard Devine, Andrew Huang, Red Means Recording, Loopop, Pete Townshend, Kazuya Miura et Yoshihito Yamada de Korg qui étaient en charge du projet NTS-2 etc.
J’ai apprécié par exemple au gré des interviews l’introduction de quelques artistes que je ne connaissais pas, du collectif féministe SØNTH qui cherche à mettre plus en avant les femmes et la communauté LGBTQIA+ dans le milieu de la musique électronique, les astuces de chaque artiste, des listes de « hacks » à connaître impérativement pour chaque synthétiseur mis en avant (exemples + illustrations sonores), l’ouverture à l’extérieur sur la partie FX ou « Extending », et le fait que livre comble le besoin de rendre le Volca Modular plus accessible et son utilisation plus digeste ! De plus, le nombre de pages est passé de 194 pour Moog à 216 sur la version Korg, et la qualité d’impression générale et des illustrations couleur dans ce format est plutôt costaud(e) !
Nu:Tekt Summer Two
Parlons à présent du joujou livré avec, tel un nouveau numéro de Pif Gadget. Le NTS-2 Oscilloscope kit (Nu:Tekt Synthesizer) est donc la deuxième proposition de la division Nu:Tekt de Korg dédiée au monde de la synthèse, après le NTS-1 digital que nous avons testé précédemment. Ce n’est pas à proprement parler un autre synthétiseur, mais plutôt un outil pour les utilisateurs de synthétiseurs hardware, une sorte de couteau suisse de luxe à patchs, qui a été conçu donc avec Kim Bjørn et dont les suggestions ont été largement utilisées par l’équipe en charge du développement chez Korg. On leur doit d’ailleurs d’autres produits – eux aussi livrés en kit – plutôt orientés guitare utilisant leur technologie d’émulation de triode analogique « nutube », à savoir les pédales d’overdrive OD-S (2020) et de distorsion HD-S (2023), la TR-S (2023) qui émule le rendu d’un amplificateur de puissance à lampes, ou encore le HA-S (2020) qui est un amplificateur pour casque.
Comme pour les autres produits Nu:Tekt, celui-ci est livré en kit à monter soi-même. Il est livré avec un manuel papier contenant aussi des instructions de montage en français, un câble USB, des autocollants et un petit tournevis. Il s’agira en effet ici simplement de détacher des plaques de métal et de visser des éléments en suivant les instructions, disponibles également en vidéo. Rien de très méchant donc (attention aux gros doigts quand même et ne faites pas comme dans la vidéo de montage officielle s’il vous plaît, découpez les plaques au ciseau plutôt qu’à la force du poignet).
La dimension personnalisation de coque du NTS-1 est possible, notamment avec quelques pièces supplémentaires livrées dans le kit et instructions disponibles sur https://nutekt.org, mais globalement l’aspect DIY me semble peu prononcé, et pas uniquement parce que le NTS-2 n’est pas programmable comme son prédécesseur. Peut-être qu’on verra des personnalisations du NTS-2 mises en avant ou simplifiées dans le futur ? Celui-ci peut être en effet connecté à l’ordinateur via USB pour des mises à jour du firmware.
Coopérations et participations de société
Une fois monté, le NTS-2 mesure la même taille que le NTS-1 soit 129 × 78 × 39 mm, et partage le même look un peu austère ou brut, avec sa forme rectangulaire, ses six boutons poussoirs, et l’encodeur rotatif infini sur lequel il est possible d’appuyer, plus trois petites LEDs et… Un écran couleur de 2.8 pouces avec une résolution de 240 × 320 pixels s’il vous plaît ! Celui-ci est vraiment du plus bel effet, ainsi que ce qui y est affiché comme nous allons le voir, avec une petite animation au démarrage de la machine. L’allumage se fait à présent en appuyant une fois sur un petit bouton, avec la machine qui s’éteint avec une pression longue, sachant qu’il est possible d’alimenter le NTS-2 via le port USB-C ou avec des piles, et que l’état dans lequel on laisse la machine avant de l’éteindre est rappelé au rallumage, autant de fonctions qu’on aurait apprécié voir sur le NTS-1 ! L’autonomie avec les piles m’a semblé plutôt bonne, à condition de ne pas oublier de débrancher ses câbles quand on ne s’en sert plus.
Niveau connectique, en plus du USB-C donc, il y a 2 entrées minijack stéréo, et 4 sorties minijack, deux pour envoyer le signal de synthèse en mono (output) et deux copier le signal arrivant en entrée en stéréo (thru). Cela signifie qu’il est bien possible d’envoyer du signal pour le visualiser en provenance de non pas deux mais jusqu’à quatre sources différentes, en utilisant des câbles split stéréo minijack assez rapidement indispensables avec cette machine, puis de les renvoyer ailleurs de manière transparente avec les sorties THRU, ce qui est assez pratique.
Concrètement, l’appareil cumule les 4 fonctions suivantes : oscilloscope (pour visualiser la forme d’onde d’un signal qui aura intérêt à être plutôt périodique, comme celui d’un synthétiseur, très inspiré de ce qu’on voit sur le Minilogue XD), analyseur de spectre (pour regarder la réponse en fréquence d’un signal), générateur de signaux en tout genre, et accordeur. On peut passer de l’une à l’autre en appuyant sur le bouton poussoir le plus à gauche, qui fait apparaître d’abord un menu sur l’écran puis permet de faire défiler toutes les fonctions. C’est d’ailleurs de cette manière que l’on va manipuler la machine tout du long : un mot clé est présent en bas de l’écran, le bouton poussoir présent en dessous permet d’y faire apparaître un menu, puis de faire défiler les options disponibles. L’encodeur permettra alors de modifier une valeur, ou de se déplacer dans un autre menu, et il sera possible d’appuyer dessus pour faire défiler d’autres fonctions.
La partie oscilloscope est clairement celle sur laquelle on sera amené à passer le plus de temps, et ses contrôles sont très fortement inspirés du mode de fonctionnement des équivalents analogiques. On peut afficher les formes d’ondes d’une seule entrée ou de plusieurs, superposées ou chacune à un emplacement différent à la verticale. Un mode XY qui permet d’afficher de jolies figures de Lissajous ou toutes les bizarreries permises par l’outil et des générateurs d’ondes spécifiques (par exemple le module Eurorack Polygogo de E-RM ou les plug-in M4L pour Live de Oscilloscope Music). Différentes options sont proposer pour détecter la périodicité de la forme d’onde, modifier l’échantillonnage temporel, l’amplitude maximale etc. sachant que l’appareil peut aussi afficher des signaux continus. D’ailleurs, un onglet spécifique permet de modifier les propriétés de chaque entrée (DC ou AC, filtrage de l’entrée), ainsi que des paramètres de l’appareil liés à sa mise en veille ou à la luminosité de l’écran.
Ensuite, en quelques mots, l’analyseur de spectre propose des fonctionnalités très classiques, même si bizarrement il ne permet pas d’afficher l’axe des fréquences de manière logarithmique comme on peut en avoir l’habitude sur du software, et peut fonctionner en affichant l’équivalent des formes d’ondes affichées dans l’oscilloscope, tout comme pour l’accordeur – très utile quand on manipule du synthétiseur vintage ou des potards de pitch – qui propose une visualisation avec une fausse aiguille de type VU-mètre ou un afficheur horizontal. Celui-ci affiche la fréquence détectée, ainsi que la note et la déviation, avec la possibilité de calibrer le La4 sur 440 Hz ou ailleurs.
Quant à la partie intitulée « WAVE » sur la machine, celle-ci permet d’accéder à un générateur de signaux qui sortiront en mono sur les deux sorties idoines. Pour chacune, on pourra régler l’amplitude du signal (jusqu’à 10 Vpp), activer une option pour l’afficher d’une des 4 entrées dans le visualisateur, un type de signal, et un mode d’activation (continu après un seul appui sur le bouton start / stop, en restant appuyé sur le bouton start / stop seulement, one shot) avec des LEDS qui indiquent pour chaque sortie si elle émet du signal ou pas, y compris si on sort de la section génération dans l’affichage. On aura alors le choix entre des oscillateurs classiques (sinus, triangle, carré, dent de scie montante ou descendante) avec choix de fréquence utilisée fixe, idem mais avec des fréquences plus basses pour le mode LFO qui se prête plus à la modulation, un générateur de bruits, un oscillateur carré positif ou négatif seulement dont on règle la fréquence via une conversion en BPM qui s’appelle pulse (qui se prête bien pour des entrées gate), et un équivalent qui s’appelle enveloppe et dont on peut régler qu’une unique constante de temps et la forme linéaire ou exponentielle.
Rapidement, on imagine bien qu’on est ici plus face à de la synthèse « utilitaire » que devant un mini synthétiseur qui serait beaucoup plus minimaliste qu’un NTS-1. En effet, le mode d’activation du signal et le choix de la fréquence sont très rudimentaires, il n’est pas question ici de commander tout ça avec un signal cv ou autre extérieur. On pourra s’en servir pour tester le bon fonctionnement d’un matériel, vérifier des niveaux de sortie, ou patcher tout ça directement dans un synthétiseur modulaire pour avoir une voix de type drone supplémentaire, ou moduler un paramètre à vitesse fixe et via l’appui sur le bouton start / stop. Par exemple, quoi de mieux que de transformer notre MS-20 mini en super générateur de drone, le VCO2 s’y prêtant déjà bien tout seul via un patch sur la molette de modulation, mais ne disant pas non à un oscillateur externe supplémentaire ! (d’ailleurs les formes d’onde se ressemblent peu)
Old concepts, new tech
Car ce petit NTS-2 qui peut se connecter facilement sur le patch bay du MS-20 mini, avec quelques piles et son petit format est une invitation à l’expérimentation. A quoi ça ressemble ces dents de scie en fait, allez on branche sur la sortie casque. Que se passe-t-il si je mets un petit LFO supplémentaire sur le pitch, et que je garde le LFO du MS-20 pour le filtre passe-bas ? Au fait ce drone de l’oscillateur 2 faudrait que je le tune à telle fréquence, allons régler ça avec l’accordeur du NTS-2 tiens. Mais bordel pourquoi je n’arrive pas à activer le sample and hold sur le pitch avec le bouton poussoir rigolo du MS-20 mini, peut-être que faudrait que j’envoie un des signaux d’abord dans le NTS-2 pour voir ce que je reçois… Ah oui effectivement ça risquait pas de marcher si ça ressemble à ça, vaudrait mieux que je rajoute un patch ici et là j’ai ce qu’il faut et… Oui ça marche ! Au passage, précisons que toutes les démos audio sont réalisées à partir d’un MS-20 mini « augmenté » par le NTS-2.
- BPM Seq00:30
- Double LFO Seq01:08
- LPF Audio Rate Modulation00:24
Mais ce n’est pas tout, si on manque d’inspiration, on peux aller voir les exemples présentés dans le livre Patch & Tweak with Korg. C’est là que la puissance du livre se dévoile, car le manuel du NTS-2 donne toutes les infos techniques nécessaires, et les ressources actuellement disponibles sur (au hasard) le MS-20 mini sont intéressantes mais… Parcourir ces deux joujoux avec le livre ouvert avec tel artiste qui donne son astuce préférée, ou tel designer qui explique comment il a imaginé la construction d’un produit Korg, est simplement un plaisir énorme, ainsi qu’un bon moyen de rester enfermé dans une cave pendant plusieurs semaines. On se sent comme les adolescents des années 80 qui recopiaient du code en BASIC d’un magazine dans leur vieil ordinateur pour en sortir un jeu en parcourant les différents patchs dédiés aux synthétiseurs seuls puis en combinaison avec le NTS-2.
Par contre, j’aurais aimé un peu plus d’exemples d’utilisation du NTS-2 dans un set modulaire, car je trouve que le sujet est un petit peu survolé. De même, je trouve ça étonnant que la genèse du projet ou de la division Nu:Tekt soit expédiée en quelques paragraphes, ces éléments aurait pu avoir droit à des approfondissements dédiés.
Conclusion
La combinaison d’un livre et d’un appareil à visée essentiellement pédagogique (mais pas que) est à la fois étonnante et parfaitement logique, elle ravira tous les aficionados de la synthèse (semi-)modulaire et les heureux détenteurs de certains synthétiseurs Korg notamment, ce qui certes correspond à un public de niche. On remarquera au passage que certains conseils adressés dans le Patch & Tweak with Korg peuvent s’appliquer aux modélisations software / plug-in des synthétiseurs concernés (par exemple chez Arturia, Korg directement, Cherry Audio, Sonivox etc.), même si on pourra difficilement reproduire sur son ordinateur les patchs qui font intervenir la partie oscillateur du NTS-2 évidemment.
De même, l’usage de ce petit joujou ne se limite pas à le brancher à du Korg, il fera un malheur dans un setup Eurorack où il pourra remplacer ou complémenter des modules dédiés à la visualisation, comme des générateurs de motifs XY, en plus de permettre de visualiser tout ce qui se passe sur le chemin du signal ou de rajouter des sources de modulation supplémentaires. Clairement, le point fort du joujou est sa transparence : le fait qu’il y ait des sorties THRU ce qui permet de monitorer un setup sans interférer avec et une sections génération de signaux indépendante est probablement sa plus grande force, ce qui donne une vibe de VCV Rack où il n’y a pas de limites de câblages.
Pour le livre Patch & Tweak with Korg, il a une forme et un contenu assez singuliers et intéressants, mais on aurait apprécié une bonne centaine de pages en plus sans problèmes pour parler un peu plus de certains vieux produits ou pour mettre un focus supplémentaire sur des usages recommandés pour le NTS-2. D’autant que pendant l’écriture de ce test, nous avons également cherché des références de modules Eurorack ou d’oscilloscopes qui proposent des choses équivalentes, et très sincèrement il nous a été difficile de trouver des entrées à des tarifs du même ordre, encore plus qui cumuleraient toutes les fonctionnalités proposées… Pour toutes ces raisons, nous accordons un award valeur sûre à cette initiative de Korg et de la maison d’édition Bjooks, et j’espère voir fleurir plus souvent ce genre de mariage entre le hardware et le contenu rédactionnel !