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Test de Korg NTS-1 digital - Faites vibrer votre Korg sensible digitale

9/10
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Premier produit de la division Nu:Tekt de Korg a être testé par AudioFanzine, le Korg Nu:Tekt NTS-1 digital kit, sorti en 2019, mais toujours d'actualité, est bien plus qu'un simple synthétiseur monophonique de la taille d'un Monotron à monter soi-même...

Test de Korg NTS-1 digital : Faites vibrer votre Korg sensible digitale

La sortie du tout premier Korg Mono­tron en 2010 avait fait grand bruit (dans tous les sens du terme). Je m’en souviens très bien, car à l’époque je ne pouvais faire l’im­passe sur ce joujou aux multiples facettes, imaginé par Tatsuya Taka­ha­shi, qui eut la bonne idée d’y insé­rer la célèbre puce Korg-25 pour filtrer comme un MS-20. Il marquait le retour de Korg dans la synthèse analo­gique après quand même presque 20 ans d’ab­sence, et consti­tuait une véri­table leçon de simpli­cité, de musi­ca­lité, de fun, de mini­ma­lisme, ainsi qu’un incroyable instru­ment de torture pour les diners mondains, grâce à son enceinte inté­grée et sa tessi­ture pouvant aller vers le fort + aigu, qui m’ac­com­pa­gnait chaque soirée et/ou dans chaque restau­rant, détrô­nant du même coup mon fidèle Kazoo. Loin de se canton­ner à un rôle de jouet, mais limité par ses 5 poten­tio­mètres et son clavier à ruban phare, on a ainsi vu fleu­rir des vidéos YouTube de musi­ciens avec un certain doigté réali­sant des compo­si­tions en empi­lant plusieurs couches de Mono­trons, l’uti­li­sant comme effet grâce à son entrée minjack, ou encore appor­tant des modi­fi­ca­tions et des amélio­ra­tions à son fonc­tion­ne­ment. En effet le construc­teur a livré rapi­de­ment après la sortie du produit le schéma du circuit, et la carte élec­tro­nique rend visibles déli­bé­ré­ment des points de patch. Bref tout ça ressem­blait à une invi­ta­tion à person­na­li­ser son Mono­tron, ce que Tatsuya Taka­ha­shi a confirmé dans une inter­view du Push Turn Move de Kim Bjørn, et ce pas unique­ment pour rajou­ter une entrée CV+gate ou MIDI…

Donc natu­rel­le­ment, le casseur d’oreilles porta­tif eu droit à ses décli­nai­sons (les Mono­tron Delay et Mono­tron Duo ainsi que la groo­ve­box Mono­tribe fin 2011), et à un rede­sign « plus sérieux » qui a donné la série des Korg Volcas (2013), dont le format et l’es­prit « une machine, une fonc­tion » sont évidem­ment fami­liers, mais avec une dimen­sion person­na­li­sa­tion moins pronon­cée (ce qui n’a pas empê­ché certains de rajou­ter de la FM au Volca Bass par exemple).

Si je vous parle de tout ça, c’est parce que le Korg NTS-1 digi­tal (Nu:Tekt Synthe­si­zer), premier produit de la divi­sion Nu:Tekt de Korg, sorti fin 2019, est à mes yeux le vrai héri­tier du Mono­tron, plus que la série Volca clas­sique pour moi, qui en a profité pour récu­pé­rer au passage des éléments de tech­no­lo­gie qui trai­naient dans le coin issus du Prologue (2018) ou du Mini­logue XD (début 2019). Et ça tombe bien, c’est le sujet du (rétro- ?) test d’aujour­d’hui !

Nu:Tekt Summer One

Avant toute chose, préci­sons que le NTS-1 est livré en sortie de boîte en pièces déta­chées ! La partie montage et « Do It Your­self » (DIY, fais-le toi-même) est moins pronon­cée que sur des kits Moog par exemple, puisqu’au­cune soudure n’est néces­saire. Il s’agira ici simple­ment de déta­cher des plaques de métal et de visser des éléments en suivant des instruc­tions, dispo­nibles dans un manuel papier ou PDF (avec la langue française), et avec des vidéos. Rien de très méchant donc (atten­tion aux gros doigts quand même). En plus des diffé­rentes pièces et du manuel, le NTS-1 — dispo­nible aujour­d’hui au tarif de 99 euros — est livré avec un petit tour­ne­vis, un câble USB, et un papier avec un code donnant accès à des licences de logi­ciels Korg (des versions LE de synthé­ti­seurs de la Korg Collec­tion), du UVI Digi­tal Synsa­tions, des produits AAS ainsi que des licences pour Ozone Elements et Propel­le­rhead Reason lite. 

Je trouve quand même que l’as­pect DIY est légè­re­ment exagéré sur la partie montage, avec un côté un peu gimmick au premier abord, même s’il est possible d’al­ler plus loin en allant sur le site web du produit. En effet, Korg recom­mande pour les inté­res­sés à cette étape de person­na­li­ser leur appa­reil, via des nouvelles coques qui tiennent compte de la taille des vis de montage et de quelques éléments supplé­men­taires présents dans la liste des pièces. Je ne suis pas allé jusque là person­nel­le­ment, mais on peut trou­ver sur https://nutekt.org des exemples réali­sés par des utili­sa­teurs, qui vont de la simple coque supplé­men­taire à des choses qui modi­fient complè­te­ment l’or­ga­ni­sa­tion des contrôles, ou rajoutent des commandes supplé­men­taires, à base de nouveaux PCBs et de Arduino IDE, grâce à une quan­tité impor­tante de données et d’ins­truc­tions four­nies par Korg concer­nant sa machine, et qui n’ont pu être possibles que grâce à des mises à jour conti­nues du firm­ware.

Initial PackageUne dizaine de minutes de vissage après ouver­ture, on se retrouve donc avec un petit Mono­tron-like, de dimen­sion 129 × 78 × 39 mm contre 120 × 72 × 28 mm pour un Korg Mono­tron, qui coche toutes les cases comme dirait un certain Youtu­beur. Il se présente avec un clavier à ruban, trois poten­tio­mètres, sept boutons-pous­soirs, un écran basique qui permet d’af­fi­cher 4 carac­tères mais aussi des textes plus longs par défi­le­ment, un réglage de volume via une molette à l’ar­rière, un mini haut-parleur d’ap­point, et une connec­tique plutôt éton­nante dans le bon sens (entrée MIDI minijack type A, entrée audio minijack stéréo et sortie casque stéréo, entrée/sortie sync, port USB). L’ap­pa­reil a un look un peu austère, mais on lui ne lui tien­dra pas trop rigueur.

Monotrons

Une Korg à linge au marché du synthé­ti­seur

Le Korg NTS-1 digi­tal est donc un synthé­ti­seur mono­pho­nique mono­tim­bral numé­rique, qui s’ali­mente exclu­si­ve­ment par USB (bran­ché à un ordi­na­teur ou au secteur), conçu notam­ment par Yoshito Yamada (encore lui), Kazuya Miura et Etienne Noreau-Hébert. Il propose un choix d’os­cil­la­teurs, de filtres, d’en­ve­loppes, et d’ef­fets acces­sibles en simul­tané (modu­la­tion + délai + réverbe + trémolo), acces­sibles respec­ti­ve­ment via le bouton-pous­soir asso­cié, ainsi qu’une section arpé­gia­teur. Le clavier à ruban ne cassant pas trois pattes à un canard audio, on lui préfé­rera la plupart du temps l’usage d’un contrô­leur MIDI externe (merci Korg d’avoir inclus les E/S MIDI direc­te­ment pas comme sur les Mono­trons), ce qui n’em­pê­chera pas avec une petite batte­rie porta­tive de l’uti­li­ser à l’oc­ca­sion avec son haut-parleur externe pour écla­ter les oreilles du voisin de table ou d’es­pace de cowor­king. Cela est d’au­tant plus inté­res­sant que l’ap­pa­reil recon­naît le signal de la molette de pitch.

NTS-1-3En appuyant sur un des boutons-pous­soirs donc, on pourra accé­der aux para­mètres prin­ci­paux de la section idoine, via le potard Type (enco­deur cranté infini), et les deux potards A et B (conti­nus avec une posi­tion de début et de fin). Il existe égale­ment deux autres mani­pu­la­tions pour accé­der à des fonc­tions supplé­men­taires. Soit on pourra rester appuyé sur le bouton pous­soir (section 2), et mani­pu­ler les deux potards A et B pour accé­der à d’autres para­mètres. Soit toujours en restant appuyé sur le bouton pous­soir, on tourne d’un cran le potard Type, puis on relâche le bouton pous­soir et on conti­nue à tour­ner Type seul pour faire défi­ler plusieurs autres para­mètres, jusqu’à 6 en tout (section 3). On passera donc notre temps d’uti­li­sa­tion à appuyer sur ces boutons de diffé­rentes manières pour accé­der aux fonc­tion­na­li­tés.

L’ef­fet de chaque mani­pu­la­tion est informé par l’al­lu­mage d’une LED au-dessous des boutons, mais aussi via les carac­tères affi­chés sur l’écran, qui ne peut certes en affi­cher que 4 à la fois plus des petits points synchro­ni­sés au tempo, mais peut faire égale­ment défi­ler son contenu pour affi­cher le nom complet et la valeur du para­mètre édité en cours, ce qui permet de ne jamais être perdu. En colla­bo­ra­tion avec le manuel, on pourra alors rete­nir rapi­de­ment comment accé­der à chaque section du synthé, dont l’er­go­no­mie est plutôt immé­diate, même s’il est parfois pénible de devoir rester appuyé sur un bouton pour accé­der à une fonc­tion.

NTS-1-4Notons au passage qu’un onglet de para­mètres globaux est dispo­nible en allu­mant le NTS-1 en restant appuyé sur le bouton Réverb. Cette section permet de régler l’em­pla­ce­ment dans le chemin du signal de l’en­trée exté­rieure ainsi que son volume d’en­trée, des options concer­nant la mise en veille auto­ma­tique, synchro­ni­sa­tion exté­rieure via MIDI ou les entrées sorties sync, le choix entre un mode mono brut ou legato activé par défaut, le canal MIDI, et l’usage du MIDI via USB ou via la connec­tique MIDI, car oui le NTS-1 peut aussi être piloté par USB !

Korg sous tension

Le synthé­ti­seur mono­pho­nique avec (ou sans) legato propose en stan­dard un choix d’ondes dent de scie, triangle, carré avec deux para­mètres assi­gnés aux para­mètres A (shape) et B (alt) pour jouer sur la forme de l’onde (largeur d’im­pul­sion pour le carré par exemple, et sub supplé­men­taire avec B), ainsi qu’un type d’os­cil­la­teur appelé (Nord) VPM pour Virtual Phase Modu­la­tion qui permet avec seule­ment deux para­mètres de donner accès à des sono­ri­tés typique­ment FM (et qui est une version très simpli­fiée de celui du Mini­logue XD). On pourra égale­ment y ajou­ter des algo­rithmes d’os­cil­la­teurs tiers (le fameux moteur Multi-Engine des logues) qui permettent d’étendre les possi­bi­li­tés de la machine, avec 16 slots utili­sa­teurs dispo­nibles (on en reparle après), qui se para­mètrent avec A et B ainsi que les para­mètres section 3. Dans la section 2, on pourra régler la vitesse d’un LFO, et son ampli­tude pour modu­ler au choix le pitch ou le para­mètre A/shape de l’os­cil­la­teur.

Démo SAW
00:0000:32
  • Démo SAW00:32
  • Démo VPM Mod01:32

Dans l’on­glet de filtrage, on pourra de même choi­sir entre plusieurs topo­lo­gies, sans possi­bi­li­tés tierces cette fois-ci, avec unique­ment du très clas­sique, au choix passe-bas/bande/haut avec 2 ou 4 pôles. Les para­mètres A et B permettent de chan­ger la fréquence de coupure et la réso­nance pour aller jusqu’à l’auto-oscil­la­tion. Simple, peut-être avec un léger manque de carac­tère, mais effi­cace (le filtre du Mono­tron nous manque à ce stade). En section 2, on pourra égale­ment régler la vitesse et l’am­pli­tude d’un « sweep » sur la fréquence de coupure, sorte de modu­la­tion avec une enve­loppe dédiée simpli­fiée qui se déclenche à chaque nouvelle note en dehors du legato.

NTS-1-1L’on­glet enve­loppe dédié donc à l’am­pli­tude unique­ment est assez inté­res­sant égale­ment. Il propose le para­mé­trage de l’at­taque et d’un para­mètre de déclin diffé­rent pour chaque type d’en­ve­loppe, qui peut être au choix ADSR (avec un decay fixe et un sustain inter­mé­diaire pour avoir un effet un peu percus­sif en dehors du legato), AHR (sans l’ef­fet percus­sif donc), AR (sans main­tien de la note), AR « loop » en boucle (qui permet de faire des choses inté­res­santes en fonc­tion de la source et des constantes de temps), ou ouvert (la dernière note jouée est toujours active), ce qui permet de couvrir pas mal d’usages. C’est aussi ici dans la section 2 qu’on trou­vera un effet bonus, un trémolo (modu­la­tion du volume), dont on pourra régler l’am­pli­tude et la fréquence.

NTS-1-2Au passage, j’ai appré­cié la présence de l’ar­pé­gia­teur, que l’on peut enclen­cher d’une pres­sion sur le bouton idoine, ou utili­ser en mode « latch » continu avec une pres­sion prolon­gée. Celui rend l’ap­pa­reil déjà beau­coup plus inté­res­sant si vous n’avez pas de quoi le séquen­cer dans un set parti­cu­lier, et il peut être synchro­nisé à un tempo spéci­fié ou exté­rieur via la commande B, avec un nombre de pas para­mé­trable par la commande A. Le potard Type permet alors de chan­ger le motif de succes­sion des notes (haut, bas, diffé­rentes méthodes aléa­toires, etc.), à partir d’un ensemble de notes qui provient de la tonique spéci­fiée pendant le jeu, et d’un type d’ac­cord qu’on ne peut choi­sir que parmi un ensemble de 6 possi­bi­li­tés, acces­sibles cette fois-ci en appuyant sur les boutons de sélec­tion de sections : octave, triade majeure ou mineure, suspendu ou augmenté et mineur dimi­nué. On ne pourra ainsi pas sélec­tion­ner le nombre de notes ou le contenu de l’ac­cord utilisé via un clavier exté­rieur malheu­reu­se­ment, proba­ble­ment lié au fait que le clavier à ruban est limité pour faire de la poly­pho­nie… Ces para­mètres sont exclu­si­ve­ment acces­sibles en main­te­nant la pres­sion sur le bouton ARP.

Vivre sur la Korg raide

Au niveau des effets, en plus du trémolo donc, il est possible de cumu­ler à la fois un effet de type modu­la­tion, un délai ET une réver­bé­ra­tion. Dans chaque onglet, on pourra choi­sir le type exact d’ef­fet, sélec­tion­ner un para­mètre de temps (fréquence en modu­la­tion, durée sur le délai, taille de la réverb) et un para­mètre de quan­tité, qui peut agir sur plusieurs choses en même temps. La section deux permet­tra de rajou­ter un troi­sième para­mètre supplé­men­taire de mix, permet­tant d’al­ler d’un signal full dry (non traité) à un signal full wet (traité) pour délai et réverbe seule­ment. Ici aussi on est plutôt gâtés, car les effets propo­sés sont une sélec­tion (partielle malheu­reu­se­ment) des effets propo­sés dans le Mini­logue XD et du Prologue que j’af­fec­tionne parti­cu­liè­re­ment.

On y trouve ainsi la quasi-tota­lité des délais mono et stéréo du Mini­logue XD (clas­siques, ping-pong, avec un filtre high-pass, et avec une modé­li­sa­tion d’en­re­gis­treur à bandes, plus le pitch qui varie en jouant sur la durée de délai) mais sans la synchro­ni­sa­tion au tempo et les modes Doubling ou One Tap, avec la possi­bi­lité de mettre beau­coup de feed­back et d’al­ler jusqu’à 500 ms. Il y a égale­ment un seul repré­sen­tant pour chaque effet de modu­la­tion (Chorus, Ensemble, Flan­ger, Phaser) contre plusieurs dans le Mini­logue XD, et les réverbes Hall, Plate, Space, Riser et Subma­rine, donc sans les Smooth, Arena, Early Ref, Room et Horror du Mini­logue XD. On pourra ici aussi étendre les possi­bi­li­tés du NTS-1 avec 8 à 16 slots utili­sa­teurs pour chaque type d’ef­fet.

Drums Tracks Reverb
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Tout ce beau monde est d’au­tant plus inté­res­sant que la machine possède une entrée audio minijack. Il est donc possible d’uti­li­ser le NTS-1 comme multief­fet stéréo, ou de mixer au son du synthé celui d’un autre élément dans un set hard­ware ! On pour­rait ainsi imagi­ner jouer un motif avec l’ar­pé­gia­teur et impro­vi­ser par-dessus avec un autre synthé­ti­seur ou par exemple l’uti­li­ser exclu­si­ve­ment avec une guitare élec­trique. De plus, la machine peut être contrô­lée via MIDI ou pas USB, pour avoir une inter­face utili­sa­teur plus claire ou person­na­li­sée, via CC sauf pour les 6 para­mètres oscil­la­teurs tiers qui passent par du NRPN si j’ai bien compris, ce que je n’ai pas pu essayer malheu­reu­se­ment pendant ce test.

Korg à sauter

Le NTS-1 peut bien sûr être connecté à un ordi­na­teur, qui le recon­nait comme inter­face MIDI avec ports d’en­trée et de sortie, ce qui signi­fie qu’on peut lui envoyer des signaux MIDI et de clock sans avoir besoin d’uti­li­ser les entrées sorties MIDI physiques. La connexion permet égale­ment de mettre à jour le firm­ware si néces­saire (actuel­le­ment en version 1.20), en instal­lant le driver Korg USB MIDI géné­ra­liste sur Windows et en utili­sant une appli­ca­tion dédiée pour Windows ou Mac OS, qui demande de redé­mar­rer le NTS-1 en restant appuyé sur le bouton OSC. Des utili­sa­teurs ont fait état de drivers un peu erra­tiques pour les appa­reils Korg sur Windows au fil des années, mais je n’ai pas eu ce problème person­nel­le­ment.

Korg System UpdaterL’or­di­na­teur permet aussi d’en­voyer et de rece­voir le contenu tiers pour les effets et les oscil­la­teurs du moteur multi-engine, via l’ap­pli­ca­tion NTS-1 Digi­tal Libra­rian. L’en­voi et la récu­pé­ra­tion du contenu des slots se font très simple­ment avec deux boutons et des glis­sés-dépo­sés. À noter que le format de fichier pour le contenu tiers est le format « ntkdi­gu­nit », mais que la plupart du temps les équi­va­lents pour le Mini­logue XD et le Prologue se chargent égale­ment sur le NTS-1, l’API étant appa­rem­ment compa­ti­ble… La diffé­rence prin­ci­pale entre ces formats se situe au niveau des opti­mi­sa­tions de code, et la gestion des entrées oscil­la­teurs sub sur le format du Prologue.

NTS-1 Digital LibrarianIl existe égale­ment des utili­taires soft­ware ou web app dédiés au pilo­tage du NTS-1, ce qui permet d’avoir une vision globale sur les para­mètres du synthé­ti­seur, même si je n’en ai pas vus qui permettent de contrô­ler les fameux para­mètres oscil­la­teurs gérés par NRPN à ma connais­sance malheu­reu­se­ment. Atten­tion toute­fois aux boucles de masse USB dans ce contexte, lorsque l’or­di­na­teur alimente le NTS-1 en géné­ral, pour éviter d’avoir quan­tité de bruits de fond dans la sortie audio…

korg-nts-1-web-interfaceEncore pendu à une Korg

Pendant l’écri­ture de ce test et l’en­re­gis­tre­ment des démos, j’ai passé beau­coup de temps à essayer plusieurs combi­nai­sons de connexions du NTS-1 avec son envi­ron­ne­ment voisin. Le plus pratique pour moi a été de jouer du NTS-1 avec un clavier MIDI, de le séquen­cer dans Able­ton Live/Reaper ou via mon Circuit Tracks. Je n’étais pas un grand fan des claviers à ruban des Mono­trons, mais celui du NTS-1 me semble encore un cran en dessous honnê­te­ment, d’au­tant plus qu’on ne peut pas chan­ger l’oc­tave en cours… Ainsi, au premier démar­rage du joujou, avec le rendu sonore sur haut-parleur pour le préset de base et le clavier à ruban, celui-ci m’avait plus que laissé de marbre !

Dans mes STANs, j’ai soit enre­gis­tré direc­te­ment mon jeu en live en audio, soit généré et édité des clips MIDI qui sont envoyés dans le NTS-1 et dont j’en­re­gistre le rendu avec l’au­to­ma­tion réali­sée en cours de lecture à la main, avec les effets en interne et un peu de plug-ins par-dessus. D’ailleurs c’est un exer­cice péda­go­gique assez inté­res­sant de faire une compo­si­tion entiè­re­ment en passant unique­ment par le NTS-1 sans présets et sans recall, donc avec tout le sound design à gérer en live en plus de la perfor­mance.

Live templatePar contre, l’ali­men­ta­tion se faisant par USB, le synthé­ti­seur est sujet à ces fameux bruits stri­dents issus des boucles de masse USB si vous utili­sez un des ports USB de votre ordi­na­teur, comme on peut en avoir avec la moitié au moins des appa­reils équi­va­lents. Faute de possi­bi­lité d’uti­li­ser des piles ou une batte­rie interne, on pourra se rabattre au choix sur une alimen­ta­tion externe stan­da­lone, comme celles qui permettent de rechar­ger les télé­phones, utili­ser des isola­teurs USB, des hubs actifs correc­te­ment conçus, ou encore se bran­cher direc­te­ment sur le secteur. On regret­tera aussi l’ab­sence de bouton ON/OFF, ce qui oblige à débran­cher/rebran­cher la machine pour l’éteindre/l’al­lu­mer. Atten­tion aussi avec certaines batte­ries externes qui risquent de faire la tête si le NTS-1 envoie trop de signal, chose qui m’est arri­vée avec des délais à feed­back.

Autres remarques, malgré le fait que le synthé­ti­seur soit numé­rique, ses concep­teurs n’ont pas souhaité y inté­grer de système de présets. Pire, contrai­re­ment à un synthé­ti­seur analo­gique « à l’an­cienne », où il est possible au moins de lais­ser ses câbles et posi­tions de potards en place d’une session sur l’autre, le NTS-1 se remet toujours sur son état par défaut au démar­rage, il n’est pas possible de faire de recall de son état précé­dent. Ainsi, le moins qu’on puisse dire, c’est que le NTS-1 impose à ses utili­sa­teurs d’ap­prendre à s’en servir et d’al­ler à l’ex­plo­ra­tion. Il est possible toute­fois d’uti­li­ser les appli­ca­tions de pilo­tage du NTS-1 pour sauve­gar­der des sets de para­mètres — et donc des présets — mais cela impose d’uti­li­ser l’or­di­na­teur systé­ma­tique­ment, et à l’heure actuelle toutes les appli­ca­tions que j’ai essayées ne gèrent pas les para­mètres secon­daires des utili­sa­teurs tiers…

Parlons égale­ment d’un petit détail, les câbles ! Je ne sais pas si je suis le seul à galé­rer avec ça, mais pour me faire une petite instal­la­tion « portable » à base de NTS-1, Circuit Tracks, et NTS-2 (on en repar­lera prochai­ne­ment promis !), j’ai eu l’im­pres­sion de devoir utili­ser un stan­dard de câble diffé­rent pour chacune des connexions : minijack stéréo, MIDI DIN vers minijack, sépa­ra­teur stéréo vers câbles mono minjacks, adap­ta­teurs, jacks 6,35 mm, etc.

Set portable ou pasEn dehors de ces problé­ma­tiques, je n’ai pas eu de souci parti­cu­lier pour utili­ser le NTS-1, dès que celui-ci est connecté correc­te­ment à son envi­ron­ne­ment. Je le trouve plutôt robuste, avec un niveau de bruit rela­ti­ve­ment faible, même en utili­sant des effets tiers de distor­sion. Les formes d’ondes de base font le taf, avec des possi­bi­li­tés de sound design éten­dues grâce à leurs para­mètres Shape (dont le premier est modu­lable par le LFO), et je n’ai pas constaté spécia­le­ment d’alia­sing, juste un peu d’at­té­nua­tion dans le haut du spectre. Le filtre passe-bas est égale­ment vrai­ment utile pour ampli­fier certaines zones de fréquences en utili­sant la réso­nance, voire pour donner un peu d’agres­si­vité à certains sons, mais ne possède pas de person­na­lité très affir­mée y compris en auto-oscil­la­tion.

Illu­sion or not
00:0002:15
  • Illu­sion or not02:15
  • Axiom of Sorrow02:50

Concer­nant les effets de base, j’ai été assez agréa­ble­ment surpris par les réverbes, comme ce fut le cas sur le Mini­logue XD, qui sont assez diver­si­fiées, notam­ment avec leur réglage de taille, et parti­cu­liè­re­ment la Space ainsi que celles qui proposent un effet Shim­mer vers le haut (la Riser) et vers le bas/le gras (la Subma­rine), du plus bel effet. Les délais proposent un peu de diver­sité, notam­ment le Tape que je trouve du plus bel effet, et on peut jouer avec les tailles de délai en live pour obte­nir des effets de pitch shif­ting, ou faire des choses marrantes avec un feed­back assez élevé, pour faire des accords ou des drones comme sur un looper. On regret­tera simple­ment de ne pas pouvoir les synchro­ni­ser au tempo, même si heureu­se­ment des délais propo­sant cette fonc­tion­na­lité existent en contenu tiers. L’in­for­ma­tion de tempo est utile prin­ci­pa­le­ment pour l’ar­pé­gia­teur, et la synchro­ni­sa­tion se fait de manière plutôt trans­pa­rente dans un envi­ron­ne­ment bran­ché au MIDI avec un STAN.

Ambient Drone
00:0001:40

Pour les modu­la­tions elles font le taf on va dire, même si j’au­rais aimé des phasers avec un peu plus de diver­sité par exemple, n’étant pas fan person­nel­le­ment de ceux du Mini­logue XD non plus. J’ai l’im­pres­sion que l’ef­fet « Ensemble » envoie un peu plus de signal d’un côté que de l’autre de la stéréo, mais rien de très méchant. Enfin, l’as­pect multief­fets est vrai­ment très utile et pratique pour mixer des signaux de synthé­ti­seur dans un set avec le rendu sonore clas­sique du NTS-1, ou comme unité de modu­la­tion/délai/réverbes dans un pedal­board pour guita­riste. Par contre, le signal externe ne peut pas passer au travers du filtre.

Clean Guitars
00:0000:48

De nouvelles Korg à son arc

On aurait pu s’ar­rê­ter là dans le test, ou évoquer rapi­de­ment la possi­bi­lité d’em­barquer du contenu tiers dans le Korg NTS-1 si le test avait été fait à la sortie du produit. Sur le papier, la propo­si­tion de Korg de donner accès à 16 slots utili­sa­teurs pour les oscil­la­teurs et entre 8 et 16 pour chaque type d’ef­fet (mod, delay, reverb) est effec­ti­ve­ment inté­res­sante pour appor­ter un peu de diver­sité au rendu du synthé­ti­seur mono­pho­nique, et permettre un peu de person­na­li­sa­tion supplé­men­taire pour les aguer­ris du code qui veulent s’at­taquer au SDK logue (voir enca­dré). On pourra trou­ver des exemples de contenu addi­tion­nel payant ou gratuit dispo­nible en visi­tant une page dédiée de Korg, ou encore en faisant des recheches sur Google, Github, ou sur les pages Face­book et Reddit du NTS-1. 

Dans les faits… Disons qu’un des inté­rêts prin­ci­paux de Korg NTS-1 réside en fait dans son contenu tiers, et que si vous utili­sez la machine avec certains oscil­la­teurs ou effets utili­sa­teurs, si vous n’étiez pas encore fan de la machine jusque là, vous pour­riez carré­ment en tomber amou­reux ! La créa­ti­vité des déve­lop­peurs et utili­sa­teurs du synthé­ti­seur, possible grâce à l’ou­ver­ture de Korg et la mise à dispo­si­tion du SDK logue, a en effet rajouté beau­coup d’in­té­rêt à la machine (et aux autres synthé­ti­seurs Korg d’ailleurs).

Sans faire un tour complet de l’exis­tant, disons que certains conte­nus actuel­le­ment dispo­nibles au moment du test sont plutôt clas­siques, et consti­tuent des alter­na­tives aux oscil­la­teurs et effets exis­tants, tels que les excel­lentes réverbes gratuites de Hammond Eggs Music, le portage de la réverbe granu­laire Albedo de Sine­vibes, les innom­brables oscil­la­teurs tiers qui permettent de faire de la super­saw avec formes d’ondes et detu­ning variables (démo ci-dessous), des effets de chorus comme cette modé­li­sa­tion du chorus Juno 60 de pete­rall, ou des délais et chorus à base de BBD et synchro­ni­sés (ah !) au BPM courant, l’os­cil­la­teur orienté chip­tune, une incon­tour­nable section de 4 oscil­la­teurs virtual analog

Démos Super­saws
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Et puis il y a le reste, avec pêle-mêle un looper dont on peut effa­cer l’en­re­gis­tre­ment en bougeant un potard très vite de gauche à droite, des oscil­la­teurs tiers qui génèrent des sons avec plusieurs notes voire des accords dont on règle le nombre de notes et l’in­ter­valle, une modé­li­sa­tion complète de mini­Korg 700 S, de Volca bass ou de Roland J-6 avec toute sa banque d’ac­cords et de patterns, des portages de certains effets et oscil­la­teurs des modules Euro­rack de Mutable Instru­ments, des boites à rythme comme ce Bobby qui s’af­fran­chissent de l’ab­sence de poly­pho­nie pour jouer plusieurs sons en même temps avec patterns et consorts, des distor­sions, des compres­seurs, des oscil­la­teurs qui modé­lisent une section analo­gique à 4 oscil­la­teurs ou un synthé­ti­seur FM, même un sampleur ou un programme qui récu­père des samples et génère un oscil­la­teur tiers qui les contient, des séquen­ceurs avec mémoire, des effets de stut­te­ring, des géné­ra­teurs de dessin pour les oscil­lo­scopes, des sources de bruits, des oscil­la­teurs avec un para­mètre de glide qui faisait défaut au NTS-1. J’ai même pu tomber sur une distor­sion qui s’ap­pelle Caber­net qui propose en option diffé­rents simu­la­teurs d’en­ceinte guitare, codée en assem­bleur, ce qui permet de bran­cher direc­te­ment un préam­pli ou une sortie d’am­pli­fi­ca­teur atté­nuée dans le multief­fet (démo avec juste un AMT P2 sortie préamp bran­ché dedans). Le NTS-1 pour­rait d’ailleurs vrai­ment trou­ver une place de choix dans un pedal­board, si on consi­dère qu’en plus des effets clas­siques et du Caber­net, on a ici accès à un looper ou à la possi­bi­lité de jouer des accom­pa­gne­ments grâce à l’ar­pé­gia­teur !

Bobby Phaser Reverb
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  • Bobby Phaser Reverb02:41
  • J6 Chords00:40
  • Super Mono­tron01:28
  • PH neutre (Corro­sion + ARP)04:23
  • Gros Cham­pi­gnon de Métal Baveux00:41

En résumé, c’est du costaud, telle­ment qu’il faudra faire atten­tion avec certains conte­nus qui peuvent mono­po­li­ser la charge CPU dispo­nible et vous obli­ger à couper certains autres effets, sous peine d’avoir des craque­ments ! J’ai constaté égale­ment que l’usage de délais utili­sa­teurs avait une fâcheuse tendance à couper le son sur les réverbes (factory), je ne sais pas si c’est un simple bug ou des problèmes de partage de ressour­ces… Petit incon­fort, comme sur le Mini­logue XD, il est impos­sible d’uti­li­ser à la fois un délai utili­sa­teur et une réverbe utili­sa­teur, il faudra se conten­ter du contenu de base dans une des deux caté­go­ries.

La danse du ducking
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  • La danse du ducking02:06
  • Nu:Tekno Summer One04:10
  • Siawave05:50

Au passage, le contenu dispo­nible gratui­te­ment est plus que consé­quent et suffi­sant pour étendre les possi­bi­li­tés du NTS-1. Les conte­nus payants sont évidem­ment égale­ment inté­res­sants, notam­ment tout ce qui est proposé par la boite Sine­vibes, mais honnê­te­ment je les trouve assez chers en compa­rai­son du prix du NTS-1 (entre 19 et 49 euros pour des oscil­la­teurs par exemple). Je n’en conseille l’ac­qui­si­tion que si vous avez déjà bien éplu­ché le contenu gratuit, que vous comp­tez vous en servir avec d’autres machines logue, ou qu’un certain oscil­la­teur ou effet vous fait vrai­ment trop de l’œil.

Conclu­sion

Lorsque j’avais fait la décou­verte du Korg NTS-1, je dois avouer que j’étais passé un peu à côté du truc. Je me servais beau­coup du Mini­logue XD, que j’avais commencé à program­mer pour combler quelques manques, et le NTS-1 me servait de machine de test du code d’ap­point, puis de compa­gnon au Nova­tion Circuit Tracks, mais sans grand enthou­siasme. Il faut dire qu’au premier abord, le synthé­ti­seur ne paye pas de mine, que ce soit au niveau du design ou des fonc­tion­na­li­tés, notam­ment avec ce fichu clavier à ruban, ou le haut-parleur très lo-fi. À la première utili­sa­tion, on a donc un bidule qui fait juste « pouet pouet » et qui est diffi­cile à jouer. Et puis en l’uti­li­sant, en lui ajou­tant du contenu tiers, et en le bran­chant à une inter­face audio + des contrô­leurs, la propo­si­tion devient plus qu’in­té­res­sante, même un peu abusée pour un synthé­ti­seur hard­ware et multief­fet à seule­ment 99 euros ! Sa valeur s’est vrai­ment boni­fiée avec le temps, ou ses exten­sions parfois nova­trices, et je pense sincè­re­ment ne pas en avoir encore fait le tour.

Alors il n’est pas exempt de défauts évidem­ment, qu’on excu­sera en grande partie pour son prix, notam­ment sur l’ab­sence de bouton d’ali­men­ta­tion (ce qu’ils n’ont pas fait avec son succes­seur on y revien­dra), le choix bizarre de ne pas attri­buer de CCs aux para­mètres oscil­la­teurs, l’im­pos­si­bi­lité de sauve­gar­der des présets ou de faire du recall. Des utili­sa­teurs ont fait état égale­ment de problèmes de soli­dité dans le temps, que je n’ai pas consta­tés person­nel­le­ment sur ma machine (ache­tée en 2020). Je n’ai rien trouvé de vrai­ment rédhi­bi­toire, surtout que la prise en main est assez rapide et le work­flow effi­cace, et pour les présets j’irais même plus loin, je trouve que c’est une bonne chose qu’il n’y en ai pas ! Ici je trouve que cela oblige à vrai­ment se l’ap­pro­prier sans que ce soit si problé­ma­tique, l’ar­chi­tec­ture étant quand même rela­ti­ve­ment simple d’ac­cès.

Et chaque ajout de contenu tiers, heureu­se­ment dispo­nible en quan­tité sans débour­ser un euro supplé­men­taire, ouvre des possi­bi­li­tés qu’il est néces­saire de décou­vrir soi-même, ou peut donner des idées à ceux qui veulent se frot­ter au code. Bref l’usage du NTS-1 créé de l’en­ga­ge­ment, et dispose de terri­toires et d’usages à explo­rer plus que consé­quents, chose éton­nante pour un « simple » synthé­ti­seur mono­pho­nique multief­fet en bonus. Je ne connais pas de produit équi­valent honnê­te­ment, à part peut-être le Empress Effects Zoia qui est beau­coup plus cher et plus complexe, donc beau­coup moins acces­sible. À la limite, le seul gros bémol à mon sens est que le support du NTS-1 semble un peu aban­donné par Korg, qui ne fait plus de mises à jour du firm­ware depuis 2021, ou même de la page qui réper­to­rie les produc­teurs de contenu tiers. Bon, on aurait quand même vrai­ment appré­cié la possi­bi­lité de l’ali­men­ter sur piles, ou d’avoir un moyen simple de faire du recall par exemple pour le contexte live…

Mais malgré les quelques défauts rele­vés, pour tous ses bons points, et encore une fois en vertu du prix affi­ché, je n’ai pas d’autre choix que d’ac­cor­der à ce produit la note de 9/10 et un award qualité/prix, pour le set de fonc­tion­na­li­tés et l’ex­pé­rience appor­tée !

Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2023
2023
Qualité/Prix
Award
  • Le prix pour le set de fonctionnalités
  • L'architecture simple et accessible mais pas simpliste
  • La qualité et la variété des réverbs
  • Programmable
  • Possibilité d'utiliser des effets et des oscillateurs tiers ou perso comme sur les Monologue XD et Prologue
  • Les propositions gratuites et payantes tiers qui font le possible et l'impossible (filtres, loopers, oscillos V.A., glide, accords etc.)
  • L'entrée audio qui permet d'en faire un multi-effets
  • Les possibilités d'édition et de son malgré la taille
  • Connectique synchronisation et MIDI IN
  • Toutes les infos sur le site de Korg pour changer de panneaux et d'ergonomie
  • Documentation en partie en français
  • Design et possibilités du synthé qui forcent l'utilisateur à s'engager dans son utilisation
  • Ergonomie simple et efficace
  • Plutôt silencieux
  • Le nombre d'effets utilisables en simultané
  • L'arpégiateur embarqué
  • Les quelques licences de logiciels disponibles avec
  • N'a pas un grand intérêt en standalone avec le haut parleur et le mini clavier
  • Clavier à ruban un peu léger sans sélecteur d'octave
  • Alimentation externe uniquement, pas de piles à embarquer comme sur les Monotrons ou le NTS-2
  • Pas de glide (sauf sur certains user oscs) ni de CC pour les paramètres des oscillateurs au lieu du NRPN
  • Pas de bouton on/off ni de recall du dernier état
  • Pas de présets en dehors du recall partiel via MIDI
  • 16 slots de user osc et pas de section tiers pour les filtres
  • Contenu premium tiers assez vite plus cher que la machine
  • Produit un peu laissé de côté par Korg depuis 2021 ?
Pays de fabrication non communiqué

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