Incidents dans les banlieues: je comprends rien a ce qu'il se passe
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nova akropola
4466
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Sujet de la discussion Posté le 03/11/2005 à 15:31:43Incidents dans les banlieues: je comprends rien a ce qu'il se passe
Je dois etre cinglé mais je ne comprends pas l'ampleur incroyable que peut prendre ces affaires
en une journée d'ecart 2 gamins meurts dans un transfo, un mec qui prends des lampadaires en photos avec sa famille pour son boulot se fait lyncher 180 bagnoles crammées la nuit derniere l'escalade verbale entre politiques et habitants
on vit ou la ???
moi en plus je ne ressent cela que part le prysme des medias (et j'ai pas dit tf1 mais entre euronews le net le journal papier etc ....)
sur le net on parle de forum qui hurle a la guerre civile a travers toutes les zones difficles de france (dixit unsa pour justifier un couvre feu)
pinaize j'ai loupé un truc ou quoi y'a des explications possibles sans tomber dans les travers caillera/etat de droit ???
en une journée d'ecart 2 gamins meurts dans un transfo, un mec qui prends des lampadaires en photos avec sa famille pour son boulot se fait lyncher 180 bagnoles crammées la nuit derniere l'escalade verbale entre politiques et habitants
on vit ou la ???
moi en plus je ne ressent cela que part le prysme des medias (et j'ai pas dit tf1 mais entre euronews le net le journal papier etc ....)
sur le net on parle de forum qui hurle a la guerre civile a travers toutes les zones difficles de france (dixit unsa pour justifier un couvre feu)
pinaize j'ai loupé un truc ou quoi y'a des explications possibles sans tomber dans les travers caillera/etat de droit ???
Uniformite culturelle = manipulation des masses
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
11 Posté le 04/11/2005 à 13:39:22
Je la trouve pas mal sa déclaration (d'ailleurs il va dans le sens d'arguments évoqués plus haut) :
Violences urbaines : "Le gouvernement a fauté", selon Bertrand Delanoë
AFP 04.11.05 | 09h34
Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) a affirmé vendredi à propos des violences urbaines que "le gouvernement a fauté de deux points de vue, en ne garantissant pas l'ordre et la protection des citoyens" et "en réduisant sensiblement les moyens de la politique de la ville".
Bertrand Delanoë a exprimé sur Europe 1 sa solidarité avec les maires des communes de la région parisienne touchées par les violences urbaines depuis plusieurs jours.
Interrogé sur le risque d'incidents dans la capitale, le maire de Paris a indiqué que "tout est possible". "Je suis solidaire de mes collègues de ces communes de banlieues car nous sommes face à un problème grave", a-t-il dit.
Selon Bertrand Delanoë, "ce gouvernement a fauté de deux points de vue : en ne garantissant pas l'ordre et la protection des citoyens, en provoquant même parfois un certain nombre d'événements, en même temps en réduisant sensiblement les moyens de la politique de la ville dans ces communes là".
Le maire de Paris a cité "les emplois jeunes supprimés, la police de proximité supprimée, les subventions aux associations qui font du lien dans ces quartiers et qui ont été abaissées". "Voilà ce qu'il faut corriger", a-t-il dit.
Il a admis qu'il y avait "un échec partagé" sur les problèmes des quartiers sensibles "mais quand même plus pour les responsables actuels".
Face aux violences répétées, "il faut à la fois que les autorités publiques soient capables de retrouver la confiance, de renouer le dialogue et en même temps de rétablir l'ordre", a-t-il ajouté.
Alors que le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi soir que les violences dans plusieurs communes de Seine-Saint-Denis dans la nuit de mercredi à jeudi n'avaient "rien de spontané" et étaient "parfaitement organisées", Bertrand Delanoë a invité les responsables politiques à "ne pas parler trop vite".
"Il faut que les responsables cessent de parler pour leur publicité ou quand ils ne savent pas", a-t-il dit en déplorant "des propos contradictoires" sur de récents faits divers.
"Il faut combattre les réseaux de la drogue, les mafias. Que font-ils depuis trois ans et demi notamment le ministre de l'Intérieur?", s'est-il demandé.
Bertrand Delanoë a dénoncé aussi "l'amalgame" fait, selon lui, "entre une religion, l'islam, et quelques extrémistes", et "les réseaux de mafieux".
Violences urbaines : "Le gouvernement a fauté", selon Bertrand Delanoë
AFP 04.11.05 | 09h34
Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) a affirmé vendredi à propos des violences urbaines que "le gouvernement a fauté de deux points de vue, en ne garantissant pas l'ordre et la protection des citoyens" et "en réduisant sensiblement les moyens de la politique de la ville".
Bertrand Delanoë a exprimé sur Europe 1 sa solidarité avec les maires des communes de la région parisienne touchées par les violences urbaines depuis plusieurs jours.
Interrogé sur le risque d'incidents dans la capitale, le maire de Paris a indiqué que "tout est possible". "Je suis solidaire de mes collègues de ces communes de banlieues car nous sommes face à un problème grave", a-t-il dit.
Selon Bertrand Delanoë, "ce gouvernement a fauté de deux points de vue : en ne garantissant pas l'ordre et la protection des citoyens, en provoquant même parfois un certain nombre d'événements, en même temps en réduisant sensiblement les moyens de la politique de la ville dans ces communes là".
Le maire de Paris a cité "les emplois jeunes supprimés, la police de proximité supprimée, les subventions aux associations qui font du lien dans ces quartiers et qui ont été abaissées". "Voilà ce qu'il faut corriger", a-t-il dit.
Il a admis qu'il y avait "un échec partagé" sur les problèmes des quartiers sensibles "mais quand même plus pour les responsables actuels".
Face aux violences répétées, "il faut à la fois que les autorités publiques soient capables de retrouver la confiance, de renouer le dialogue et en même temps de rétablir l'ordre", a-t-il ajouté.
Alors que le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi soir que les violences dans plusieurs communes de Seine-Saint-Denis dans la nuit de mercredi à jeudi n'avaient "rien de spontané" et étaient "parfaitement organisées", Bertrand Delanoë a invité les responsables politiques à "ne pas parler trop vite".
"Il faut que les responsables cessent de parler pour leur publicité ou quand ils ne savent pas", a-t-il dit en déplorant "des propos contradictoires" sur de récents faits divers.
"Il faut combattre les réseaux de la drogue, les mafias. Que font-ils depuis trois ans et demi notamment le ministre de l'Intérieur?", s'est-il demandé.
Bertrand Delanoë a dénoncé aussi "l'amalgame" fait, selon lui, "entre une religion, l'islam, et quelques extrémistes", et "les réseaux de mafieux".
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
12 Posté le 04/11/2005 à 13:46:41
Un dernier assez intéressant :
L'orientation répressive de la police est remise en question
LE MONDE | 04.11.05 | 13h27 • Mis à jour le 04.11.05 | 13h28
Les émeutes urbaines ont fait ressurgir une question, en sommeil depuis trois ans : que doit faire la police ? L'équilibre entre prévention et répression, deux missions toutes légitimes, est à nouveau en cause.
"Il s'agit plus d'une vraie crise des rapports entre la police et la population que de l'expression du malaise des banlieues, affirme Michel Marcus, délégué général du Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU), qui regroupe nombre d'élus. La police est le seul service public inadapté à ces quartiers sensibles. Il y a un problème de méthodes d'intervention, de déplacements uniquement en voitures , de contrôles d'identité abusifs..."
Ces derniers jours, les médiateurs de Clichy-sous-Bois et des élus de la Seine-Saint-Denis, ainsi que l'opposition socialiste, ont réclamé la réanimation de la police de proximité. Même les syndicats policiers se sont joints à eux. "On n'a jamais dit qu'on était contre le principe, simplement qu'elle avait été mal faite, trop idéologique et sans moyens , assure Jean-Claude Delage, secrétaire général adjoint du syndicat policier Alliance. Nous voulons que soit mise en place une vraie police de quartier, qui ferait à la fois de la prévention, de la dissuasion et de la répression."
Depuis mai 2002, la police de proximité n'a pas été supprimée, mais vidée de son sang. Symboliquement, l'opération a eu lieu le 3 février 2003. En déplacement à Toulouse, Nicolas Sarkozy avait fustigé les piètres statistiques de la délinquance. Le ministre de l'intérieur avait décidé, dans la foulée, de renvoyer le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Pierre Havrin. Ancien conseiller technique de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l'intérieur, celui-ci avait été nommé à Toulouse après les émeutes du Mirail, fin 1998.
Toulouse avait alors été choisie comme ville pilote pour incarner le passage d'une "police d'ordre au service de l'Etat à une police au service des citoyens" , selon la formule de M. Havrin. L'appréhension plus fine des particularités locales, la présence accrue sur le terrain devaient constituer une véritable révolution professionnelle. " Les débuts de la police de proximité ont été très difficiles, se souvient un commissaire de la Seine-Saint-Denis. La cité est un territoire où toute arrivée d'intervenants extérieurs est perçue comme une intrusion. Puis les relations se sont pacifiées."
RETOUR AU PLAN DE PRÉVENTION
Mais la révolution n'a pas survécu à la hausse des statistiques puis à l'aveu de "naïveté" fait par Lionel Jospin au sujet de la délinquance, au cours de la campagne électorale pour l'élection présidentielle de 2002. " La police de proximité s'est construite au détriment de la police d'investigation et d'interpellation. Il faut rétablir l'équilibre" , avait affirmé Nicolas Sarkozy à Toulouse, avant de réaffecter une partie de ses effectifs aux brigades anticriminalité. Le ministre comptait proposer dans les trois mois suivants un plan de prévention de la délinquance ; ce même plan vient à nouveau d'être annoncé par Dominique de Villepin à l'Assemblée nationale, mercredi 2 novembre. Deux ans et demi plus tard...
Aujourd'hui, la perspective d'une nouvelle loi laisse sceptiques de nombreux maires. Michel Marcus met en cause le manque de décentralisation et de consultation. " Après la mort des deux adolescents, raconte le délégué général du FFSU, le maire de Clichy a demandé deux fois à la préfecture de la Saint-Denis d'alléger les effectifs. En vain."
Une demande d'équilibre émerge chez les policiers comme chez les élus, qui voudraient concilier la philosophie de la proximité et l'impératif de l'investigation. "La police de proximité sans la police judiciaire, c'est de l'angélisme, résume Jean-Marie Salanova, secrétaire général du Syndicat des commissaires et des hauts fonctionnaires de la police nationale (SCHFPN). Il y a eu, à une époque, un phénomène de vases communicants entre les services, mais le maillage des commissariats de quartier, même allégé, existe toujours. Utilisons-le."
Reste le problème des effectifs. Les départs massifs à la retraite et la jeunesse des policiers dans ces quartiers sensibles expliquent les manques criants d'encadrement sur le terrain. "Ce qui manque aujourd'hui pour faire marcher la police de proximité, c'est notamment la ressource des adjoints de sécurité" , ajoute un haut responsable de la police de la Seine-Saint-Denis. Le département comptait 468 adjoints de sécurité en 2000 ; ils ne sont plus que 205. Au niveau national, leurs effectifs ont été stabilisés aux environs de 11 300.
En sécurité publique, les dotations en gardiens de la paix posent aussi problème. En répartition territoriale plutôt qu'en nombre. Le maire (UMP) de Montfermeil, Xavier Lemoine, se souvient avec nostalgie de l'époque pas si lointaine où le poste de Clichy-Montfermeil comptait 35 fonctionnaires, contre 15 actuellement. "Lorsque la police de proximité a été créée, la brigade anticriminalité pouvait intervenir à toute heure du jour et de la nuit, ce qui n'est plus le cas, assure-t-il. Cette police est nécessaire si on veut couper les délinquants de leur environnement immédiat et retrouver l'estime et la confian ce des habitants."
Les CRS pourraient constituer un vivier d'appoint de premier ordre. Nicolas Sarkozy a d'ailleurs décidé d'" installer dans les quartiers les plus difficiles 17 compagnies de CRS et 7 escadrons de gendarmerie, qui interviendront en petits groupes, spécialisés" (Le Monde du 25 octobre). Mais il n'a pas voulu franchir le pas et rattacher les 15 000 CRS à la sécurité publique. La probabilité d'une fronde au sein de ce corps très syndiqué était trop élevée. "On ne vit pas dans un monde idéal, où l'on fait ce qu'on veut" , conclut le ministre.
Piotr Smolar
L'orientation répressive de la police est remise en question
LE MONDE | 04.11.05 | 13h27 • Mis à jour le 04.11.05 | 13h28
Les émeutes urbaines ont fait ressurgir une question, en sommeil depuis trois ans : que doit faire la police ? L'équilibre entre prévention et répression, deux missions toutes légitimes, est à nouveau en cause.
"Il s'agit plus d'une vraie crise des rapports entre la police et la population que de l'expression du malaise des banlieues, affirme Michel Marcus, délégué général du Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU), qui regroupe nombre d'élus. La police est le seul service public inadapté à ces quartiers sensibles. Il y a un problème de méthodes d'intervention, de déplacements uniquement en voitures , de contrôles d'identité abusifs..."
Ces derniers jours, les médiateurs de Clichy-sous-Bois et des élus de la Seine-Saint-Denis, ainsi que l'opposition socialiste, ont réclamé la réanimation de la police de proximité. Même les syndicats policiers se sont joints à eux. "On n'a jamais dit qu'on était contre le principe, simplement qu'elle avait été mal faite, trop idéologique et sans moyens , assure Jean-Claude Delage, secrétaire général adjoint du syndicat policier Alliance. Nous voulons que soit mise en place une vraie police de quartier, qui ferait à la fois de la prévention, de la dissuasion et de la répression."
Depuis mai 2002, la police de proximité n'a pas été supprimée, mais vidée de son sang. Symboliquement, l'opération a eu lieu le 3 février 2003. En déplacement à Toulouse, Nicolas Sarkozy avait fustigé les piètres statistiques de la délinquance. Le ministre de l'intérieur avait décidé, dans la foulée, de renvoyer le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Pierre Havrin. Ancien conseiller technique de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l'intérieur, celui-ci avait été nommé à Toulouse après les émeutes du Mirail, fin 1998.
Toulouse avait alors été choisie comme ville pilote pour incarner le passage d'une "police d'ordre au service de l'Etat à une police au service des citoyens" , selon la formule de M. Havrin. L'appréhension plus fine des particularités locales, la présence accrue sur le terrain devaient constituer une véritable révolution professionnelle. " Les débuts de la police de proximité ont été très difficiles, se souvient un commissaire de la Seine-Saint-Denis. La cité est un territoire où toute arrivée d'intervenants extérieurs est perçue comme une intrusion. Puis les relations se sont pacifiées."
RETOUR AU PLAN DE PRÉVENTION
Mais la révolution n'a pas survécu à la hausse des statistiques puis à l'aveu de "naïveté" fait par Lionel Jospin au sujet de la délinquance, au cours de la campagne électorale pour l'élection présidentielle de 2002. " La police de proximité s'est construite au détriment de la police d'investigation et d'interpellation. Il faut rétablir l'équilibre" , avait affirmé Nicolas Sarkozy à Toulouse, avant de réaffecter une partie de ses effectifs aux brigades anticriminalité. Le ministre comptait proposer dans les trois mois suivants un plan de prévention de la délinquance ; ce même plan vient à nouveau d'être annoncé par Dominique de Villepin à l'Assemblée nationale, mercredi 2 novembre. Deux ans et demi plus tard...
Aujourd'hui, la perspective d'une nouvelle loi laisse sceptiques de nombreux maires. Michel Marcus met en cause le manque de décentralisation et de consultation. " Après la mort des deux adolescents, raconte le délégué général du FFSU, le maire de Clichy a demandé deux fois à la préfecture de la Saint-Denis d'alléger les effectifs. En vain."
Une demande d'équilibre émerge chez les policiers comme chez les élus, qui voudraient concilier la philosophie de la proximité et l'impératif de l'investigation. "La police de proximité sans la police judiciaire, c'est de l'angélisme, résume Jean-Marie Salanova, secrétaire général du Syndicat des commissaires et des hauts fonctionnaires de la police nationale (SCHFPN). Il y a eu, à une époque, un phénomène de vases communicants entre les services, mais le maillage des commissariats de quartier, même allégé, existe toujours. Utilisons-le."
Reste le problème des effectifs. Les départs massifs à la retraite et la jeunesse des policiers dans ces quartiers sensibles expliquent les manques criants d'encadrement sur le terrain. "Ce qui manque aujourd'hui pour faire marcher la police de proximité, c'est notamment la ressource des adjoints de sécurité" , ajoute un haut responsable de la police de la Seine-Saint-Denis. Le département comptait 468 adjoints de sécurité en 2000 ; ils ne sont plus que 205. Au niveau national, leurs effectifs ont été stabilisés aux environs de 11 300.
En sécurité publique, les dotations en gardiens de la paix posent aussi problème. En répartition territoriale plutôt qu'en nombre. Le maire (UMP) de Montfermeil, Xavier Lemoine, se souvient avec nostalgie de l'époque pas si lointaine où le poste de Clichy-Montfermeil comptait 35 fonctionnaires, contre 15 actuellement. "Lorsque la police de proximité a été créée, la brigade anticriminalité pouvait intervenir à toute heure du jour et de la nuit, ce qui n'est plus le cas, assure-t-il. Cette police est nécessaire si on veut couper les délinquants de leur environnement immédiat et retrouver l'estime et la confian ce des habitants."
Les CRS pourraient constituer un vivier d'appoint de premier ordre. Nicolas Sarkozy a d'ailleurs décidé d'" installer dans les quartiers les plus difficiles 17 compagnies de CRS et 7 escadrons de gendarmerie, qui interviendront en petits groupes, spécialisés" (Le Monde du 25 octobre). Mais il n'a pas voulu franchir le pas et rattacher les 15 000 CRS à la sécurité publique. La probabilité d'une fronde au sein de ce corps très syndiqué était trop élevée. "On ne vit pas dans un monde idéal, où l'on fait ce qu'on veut" , conclut le ministre.
Piotr Smolar
Lgg
6971
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
13 Posté le 04/11/2005 à 14:06:17
Je comprend rien non-plus, et vos explication, fortes et completes, n'aide pas le campagnard que je suis a répondre a cette question, qu'évoquait par ailleurs Nova: que foutent les parents????
Je suis d'accord avec tout ceux qui a été dit ici sans probleme, ùais comment peut-on en tant que parents, style endetté sur 10ans pour une pauvre bagniole, laisser son gamins mettre le feu a des R5 et autre 205? le laisser sortir alors que dehors c'est le dawa?
C'est le probleme de l'enfant roi, du non-respect de l'adulte? Je ne peux pas croire que ces parents sont aussi stupide, c'est impossible, alors la réponse est où?
Ce qui est sur, c'est qu'en voyant ça, j'ai vraiment envie de chialer, quel pays de merde ou un nabot ministre allume la meche rien que pour justifier une politique autoritaire, et montrer a la vieillesse TFinante que les rebeus et les renois seraient mieux ailleurs que chez nous. PAYS DE MERDEEEEE
Je suis d'accord avec tout ceux qui a été dit ici sans probleme, ùais comment peut-on en tant que parents, style endetté sur 10ans pour une pauvre bagniole, laisser son gamins mettre le feu a des R5 et autre 205? le laisser sortir alors que dehors c'est le dawa?
C'est le probleme de l'enfant roi, du non-respect de l'adulte? Je ne peux pas croire que ces parents sont aussi stupide, c'est impossible, alors la réponse est où?
Ce qui est sur, c'est qu'en voyant ça, j'ai vraiment envie de chialer, quel pays de merde ou un nabot ministre allume la meche rien que pour justifier une politique autoritaire, et montrer a la vieillesse TFinante que les rebeus et les renois seraient mieux ailleurs que chez nous. PAYS DE MERDEEEEE
Captain Niglo
9732
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
14 Posté le 04/11/2005 à 14:15:42
Citation : comment peut-on en tant que parents, style endetté sur 10ans pour une pauvre bagniole, laisser son gamins mettre le feu a des R5 et autre 205? le laisser sortir alors que dehors c'est le dawa?
oui je pense aussi que si les parents faisaient leur boulot ca reglerais une bonne partie du probleme
tout ca me donne le cafard, voilà une des raisons pour lesquelles je ne regarde plus la télé
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
SoundCloud | Stompin at decca | I can't give you anything but love
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
15 Posté le 04/11/2005 à 14:29:33
Les parents en questions n'ont même pas une pov bagnole, ou alors il l'ont eu par leur fils...
Attend, comment veux-tu qu'ils fassent leur boulot. Les parents en qustions son ceux qui étaient avec moi au collège et qui sont allés en cppn, (pou ceux qui se souvienne) ou alors en cap, qu'ils n'ont pas passé. Il n'ont la plupart du temps rien, sont au chomdu ou au rmi. Ont toujours vécu dans ces cités pourris, et quand je dis pourri je pèse mes mots. Ils sont complètement déconnecté du reste de la société parce que l'on a pas voulu les intégrer il y a 40 ans. Comment veux-tu qu'ils sachent élever des gamins.
Citation : oui je pense aussi que si les parents faisaient leur boulot
Attend, comment veux-tu qu'ils fassent leur boulot. Les parents en qustions son ceux qui étaient avec moi au collège et qui sont allés en cppn, (pou ceux qui se souvienne) ou alors en cap, qu'ils n'ont pas passé. Il n'ont la plupart du temps rien, sont au chomdu ou au rmi. Ont toujours vécu dans ces cités pourris, et quand je dis pourri je pèse mes mots. Ils sont complètement déconnecté du reste de la société parce que l'on a pas voulu les intégrer il y a 40 ans. Comment veux-tu qu'ils sachent élever des gamins.
Anonyme
521410
17 Posté le 04/11/2005 à 14:36:26
Mais y'a un message derrière ces violences ou c'ets purement gratos ?
Wolfen
13890
Rédacteur·trice
Membre depuis 22 ans
18 Posté le 04/11/2005 à 14:37:51
Ca me semble gratos ces conneries
Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud
Franck27
175
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
19 Posté le 04/11/2005 à 14:38:10
Oui, à mon avis, certains n'ont pas reçu leur dose de baffes dans la chetron!
Et peut-être, effectivement, en commencant par les parents !
J'ai déjà vu des gamins de 8-10 ans trainer dans les rues à des heures pas possibles. Si les parents avaient un peu d'autorité...
Mais, là, ce n'est qu'un petit échantillon de la grande chaîne, et de l'éducation, et du respect des autres.
Il y a quand même quelquechose qui m'échappe ! Tous ces jeunes veulent un boulot, une maison, une voiture,... c'est dur ok, mais ils ne font apparement pas d'effort pour se sortir de leur zone...
Et, en faisant des conneries le soir, à brûler des bagnoles, ou ne serai-ce qu'à emmerder les gens, ils ne peuvent gagner notre confiance...
Les patrons les boudent...
Cercle vicieux !!
Et peut-être, effectivement, en commencant par les parents !
J'ai déjà vu des gamins de 8-10 ans trainer dans les rues à des heures pas possibles. Si les parents avaient un peu d'autorité...
Mais, là, ce n'est qu'un petit échantillon de la grande chaîne, et de l'éducation, et du respect des autres.
Il y a quand même quelquechose qui m'échappe ! Tous ces jeunes veulent un boulot, une maison, une voiture,... c'est dur ok, mais ils ne font apparement pas d'effort pour se sortir de leur zone...
Et, en faisant des conneries le soir, à brûler des bagnoles, ou ne serai-ce qu'à emmerder les gens, ils ne peuvent gagner notre confiance...
Les patrons les boudent...
Cercle vicieux !!
Anonyme
521410
20 Posté le 04/11/2005 à 14:40:56
Babar> le message, c'est un "raz le bol" je crois.
les cités tout le monde s'en fout depuis des années, rien n'est fait pour ameliorer la vie des gens et les génerations s'enchainent et craquent au bout d'un moment je crois. quand rien ne marchent pour se faire entendre, tu te jette sur la première occasion pour le faire
les cités tout le monde s'en fout depuis des années, rien n'est fait pour ameliorer la vie des gens et les génerations s'enchainent et craquent au bout d'un moment je crois. quand rien ne marchent pour se faire entendre, tu te jette sur la première occasion pour le faire
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