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Sujet Jean-Jacques Goldman

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Sujet de la discussion Jean-Jacques Goldman
Est ce que Goldman est pour vous l'auteur-compositeur-interprete le meilleur en france ou il y a t il d'autre meilleur?
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C'est effectivement le meilleur. Je confirme et plussoie :aime:
3
C'est évidemment le meilleur.
c'est même pas peine d'en discuter.
on peut fermer ce thread.

















(je vais qd même faire comme martis, du temps de soun...
je m'installe en terrasse, là, discrètement dans un coin.
on sait jamais :8) ... )
:D:
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Pas de doute, cet homme est en or (ha ha ha)
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Il paraitrait que ce serait en fait michael jones qui écrirait et composerait à la place de JJG, ce qui en ferait de fait le meilleur auteur compositeur Français (même s'il est Anglais je crois), peut être même de tous les temps! Si c'est vrai, quel salaud ce Goldman!
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Meuh non en fait c'est carole fredericks, qui a fait croire qu'elle était morte pour se glisser (on se demande comment) dans la peau de notre JJ national !
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Je cherchais aussi à faire une blague border line (et ratée) sur carol frederics.
8
Flag

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

Vends ampli sono haute puissance ici.

 

 

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Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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JEAN-JACQUES GOLDMAN EST UN CON.



vu sur Chryde

Citation : Quand je l'ai vu débarquer dans le couloir, absent, comme dissous dans les mondanités alentour, j'ai été surpris de le voir. Surpris d'abord parce que je ne m'attendais pas à le rencontrer un jour, comme si on m'avait dit "regarde, Jean-Jacques Goldman exite en vrai". Ensuite, parce que je le croyais particulièrement réticent à tout débat sur la musique en ligne : ça ne sentait pas très bon. Puis je l'ai trouvé maigre, et c'est alors que l'équipe de Sarko nous a invité à entrer, nous asseoir à la table ronde. J'étais assis à la droite de Loïc Le Meur, Bertrand Tavernier pas loin. Didier Barbelivien (qui vieillit très mal, avec ces sortes de poches flasques sous les yeux) a pris une chaise à mes côtés et n'a pas enlevé son chapeau. Goldman était loin, Pascal Nègre à ses côtés, je le voyais bien.

Sarko a d'abord résumé le débat, expliqué qu'il était là en tant que président de l'UMP, qu'il y avait un problème, qu'il fallait le régler. JJG écoutait comme tout le monde. Il avait l'air svelte, en forme, alerte, bien plus vif et présentable que les dinosaures l'entourant. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder, simplement parce que sa présence ne me disait rien de bon. Je n'aimais pas son air détaché, je me souvenais vaguement d'une lettre particulièrement violente envoyée au Nouvel Obs, d'un vieux dossier dans le Parisien qui expliquait sa "face cachée". Je n'ai pas eu tort.

JJG a le premier pris la parole une fois l'exposé terminé. Et ces premiers mots ont donné le ton. En une heure, nous avons la chance de voir à l'oeuvre une personne d'une exécrable suffisance, assez sûre de son importance pour n'avoir pas à assumer la moindre de ses contradictions, pour sembler satisfait de n'avoir pas produit la moindre réflexion. Un homme impoli, qui coupe la parole d'un cinglant mépris après qu'on l'a laissé s'exprimer pendant des heures.

Goldman a passé l'heure et demie de la table ronde à faire comprendre que tout cela était pour lui bien vain. Pourquoi réfélchir ? Pourquoi se poser des questions ? Un modèle existe, il lui convient parfaitement. Ce fut sa première phrase : "tout le monde est d'accord pour rémunérer les auteurs et pour trouver une méthode. C'est pourtant simple, elle existe: il existe une offre légale, et il suffit de punir ceux qui volent". Quand Sarko lui rétorque poliment qu'il faut encore développer l'offre légale, il a un petit sourire "roh, ça fait 2 ans, l'industrie est un peu lente"...

Denis Olivennes, patron de la Fnac, ou Pascal Nègre, on dû serrer les fesses à ce moment là. Cherchez sur Fnac Music, cherchez sur iTunes, ou même sur Connect, le site de vente de musique de sa maison de disques. Tout ce que vous trouverez de JJG, c'est un bout de vieille compilation, point. Parce que Jean-Jacques Goldman ne veut pas y vendre ses morceaux. Nous ne pouvons que spéculer sur les raisons. Mais on imagine que lui ne les trouve pas satisfaisantes, les conditions auxquelles les majors mettent les artistes en ligne. Jean-Jacques Goldman veut être aimé, Jean-Jacques Goldman béni de son mépris tout ceux qui ne sont pas lui : les maisons de disques qui doivent se plier à son bon vouloir, les autres artistes qui devraient remercier pour une "offre légale" dont il ne veut pas, les consommateurs qui n'ont qu'à acheter ses disques au boîtier en métal sculpté et devraient être virés de ses concerts s'ils ne les ont pas achetés.


Mais peut-être était-il juste mal renseigné. Il a fait une promesse : « Je vais me renseigner [...], étudier les bilans des fournisseurs d'accès : marges, perspectives, ce qu'ils seraient capables de payer, comparer avec les systèmes d'offre légale proposés, enquêter sur les coûts de prod et de promo des boîtes de disques, leurs seuils de rentabilité. ». S'il pouvait en profiter pour lever le voile sur ses bilans à lui...

Je me souviens je pensais à demain, et plus j'y pensais plus le temps semblait long, et les chances d'y arriver réduites