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Citation : Batman begins:
Batman begins est un divertissement honnete. On sent un vrai travail, qu'il soit esthétique ou scénaristique. Une volonté de coller à l'univers de la bd. Nolan sort le grand jeu, irrite parfois par des scenes d'action où le montage n'est pas nerveux mais hystérique, mais s'en sort avec les honneurs. La volonté de démystifier pour ancrer dans le réaliste la franchise est plutôt bien menée, pas grand-chose à redire. Si ce n'est que Mister Bale a le charisme d'un chat sans pattes et que Miss Holmes a tout le temps la bouche de travers quand elle parle (je sais, c'est pas un argument). Bon, cela n'empêche que le film est donc plutôt une réussite, largement supérieur aux Schumacher. Aie!! Pas de comparaisons, sinon on en vient à Burton et on risque de pleurer une Gotham City qui ressemblait à autre chose qu'une sorte Chicago amplifiée. On regretterait un Michael Keaton qui a ce plus inexplicable, cette musique de Elfman qui a marqué tant de monde. Mais surtout on regretterait ce qui fait souvent la force d'un film, sa capacité à émerveiller et à enchanter l'imagination. Dès lors, ce Batman Begins qui se veut terre-à-terre part avec un handicap, celui de s'imposer une rigueur réalistique (qui ne peut qu'être prise en défaut) là où un Batman Returns en profitait pour travailler la finesse de ses dialogues, des relations entre les persos, et pour imposer une esthétique qui se veut unique. Alors, en effet, ce Batman Begins part dans la course avec une jambe en bois, et se débat comme il peut, tout en se sachant vaincu par avance.

Madagascar:
Bilan mitigé pour ce nouveau film d'animation. On passe un bon moment, mais il y a des défauts qui sont un peu irritants. Tout d'abord, un parlé branché afin de profiter de la coolitude ambiante, syndrôme gang de requins sans doute. Des moments un peu creux. Et surtout, il est dommage que les scénaristes n'aient pas mis un peu plus à profit la situation dans laquelle sont plongés les heros. Bon, malgré cela, et grâce à des pingouins assez drôles, on est quand-même divertis. Un semi-succès, ou échec, ou choix.

Papa:
Certes le moment est agréable, mais il reste dans la bouche une profonde sensation d'inachevé. Une vraie frustration. Le très sympatoche Maurice Barthélémy semble être dans une phase d'apprentissage qui sans doute le mènera à de meilleurs projets. Non pas que celui-ci soit raté mais:
-La réalisation est si l'on veut être poli sobre, si on est critique, simpliste. Et encore, cette sobriété est un peu entâchée par certains gros plans mals intégrés qui ne peuvent cacher leur intention "intimiste" ou plutôt tire-larmes. Il suffit de regarder un film comme les idiots pour voir comment ,sans artifices, un meilleur réalisateur s'y prendrait. Passons... La photo rend encore moins grâce au travail du Robin des Bois. Les couleurs sont ternes, vides de vie. En fait, j'ai pensé à une histoire vraie à un moment, et je me suis à nouveau amusé à faire la comparaison... Sans appel. -La construction semble également un poil trop artificielle, il manque souvent un semblant de liant pour faire oublier un peu plus le côté scènettes.
-Et enfin, le film se repose beacoup trop sur la charisme de Chabat, qui est excellent d'ailleurs, comptant sur lui pour faire oublier certaines faiblesses, comme justement cette construction "trop construite". Ainsi qu'un certain sentiment de vacuité, même si léger. Bon, malgré tout, je semble extremement critique alors que l'on passe un moment satisfaisant.

Sin city:
Apres quelques difficultés à rentrer dans le film, j'ai pris petit à petit de plus en plus de plaisir devant cette décharge de mauvais goût.
Visuellement, c'est une bonne claque.
Les acteurs sont à la hauteur.
Bref, l'exercice de style est une vraie réussite même si au final, ce n'est pas un film qui marquera les esprits. Par contre, la rétine, c'est possible.

Le cauchemard de DArwin:
Un documentaire intéressant, présentant son quota de jolies images, de plans inquisiteurs etc...
Le tout se suit plutôt avec intérêt mais l'on ne peut s'empêcher d'être un petit peu frustrés.
Déjà de n'apprendre au final que peu de choses que l'on ne savait/ se doutait déjà.
Et frustré de voir le journaliste mener son investigation avec une subtilité purement pachydermique.
Bref, c'est intéressant, mais un bon cru d'envoyé spécial fera sans doute tout aussi bien.

Hors sujet : T'es pas en corse? Les restos que je connais sont plutôt dans mon coin