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Pour le féminisme

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Sujet de la discussion Pour le féminisme
Bon il paraît que ce serait mal d’être sérieux dans Bingo Point macho. Du coup on peut faire les débats et discussion ici.

Et du coup pour faire un message pas trop vide, je remets cette vidéo de Charlie à propos du sexisme dans les jeux vidéos :

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C’est sûr.

Peut-être que pour le dépôt de plainte il faudrait que ce soit spécialisé. Par exemple des policières volontaires qui ont suivi une formation ou quelque chose dans le genre...
12
Citation :
Un député de la majorité, Pierre Cabaré, est visé par une enquête préliminaire pour harcèlement sexuel et moral sur sa suppléante. Quatre anciens collègues confirment les accusations. Mais aucune sanction ou mise en retrait n’a été demandée par LREM.

(...)

S’en remettre à la justice et, en attendant, surtout ne rien faire. C’est, en résumé, la politique de La République en marche (LREM) face aux affaires de violences sexistes et sexuelles. Et le contexte n’y change rien, ni l’approche des élections municipales, ni le Grenelle organisé par le gouvernement, ni les engagements publics d’Emmanuel Macron ou de sa ministre Marlène Schiappa.

Le parti majoritaire s’est ainsi refusé à prendre toute mesure à l’encontre du député Pierre Cabaré, visé depuis plusieurs semaines par une enquête préliminaire pour harcèlement sexuel et moral. Lui parle de « fausses accusations » et a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

Malgré les témoignages de plusieurs de ses anciens collaborateurs, qui s’étaient adressés tous ensemble aux principales instances du parti, ainsi qu’à Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale (lire notre enquête), l’élu de Toulouse continue de siéger au groupe LREM, qui n’y voit aucune difficulté. Pierre Cabaré est même très présent à l’Assemblée, selon plusieurs sources parlementaires.

En revanche, il a dû démissionner de la vice-présidence de la délégation aux droits des femmes. Mais il continue de relayer ses actions. Il était aussi présent mi-octobre pour la rencontre entre Emmanuel Macron et Angela Merkel à Toulouse.



https://www.mediapart.fr/journal/france/121119/face-aux-violences-sexuelles-lrem-ordonne-le-silence-dans-les-rangs

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
13
Citation :
Au fil des ans, cinq adolescentes ont accusé Roman Polanski de violences sexuelles

L’affaire Roman Polanski rebondit à nouveau, avec la révélation vendredi dans Le Parisien d’un cinquième témoignage d’une femme accusant le cinéaste de viol lorsqu’elle était adolescente, en 1975. Le réalisateur « conteste fermement » les faits. Mediapart retrace les nombreuses accusations qui l’ont visé, depuis la première affaire, en 1977.


https://www.mediapart.fr/journal/international/091119/au-fil-des-ans-cinq-adolescentes-ont-accuse-roman-polanski-de-violences-sexuelles

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


[quote] Plusieurs proches cités par le journal évoquent le récit que leur a fait Valentine Monnier, identique à celui qu’elle livre aujourd’hui. L’un d’eux raconte que la jeune femme s’était réfugiée chez lui aussitôt après le viol supposé, il y a quarante-quatre ans : « J’ai rencontré Valentine Monnier en compagnie de Polanski entre fin janvier et début mars 1975. Après avoir dîné et skié ensemble avec un groupe pendant un ou deux jours, elle m’a appelé et demandé si elle pouvait venir chez moi. Elle avait l’air bouleversée. Quand elle est arrivée dans mon chalet, je crois me souvenir qu’elle avait un bleu sur la joue. Puis elle m’a dit qu’elle venait d’être brutalement violée par Polanski. »[/quote]

https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/11/09/la-photographe-valentine-monnier-accuse-roman-polanski-de-l-avoir-violee_6018611_3246.html

[ Dernière édition du message le 15/11/2019 à 17:32:31 ]

14
Citation :
Iris Brey, l’empêcheuse de l’omerta du cinéma français

Après le témoignage d’Adèle Haenel et en pleine affaire « Polanski », cette spécialiste de la représentation du genre et des sexualités au cinéma dissèque les systèmes de domination masculine à l’œuvre dans le 7e art.


https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/11/13/iris-brey-l-empecheuse-de-l-omerta-du-cinema-francais_6019007_4500055.html

Citation :
Elle ne veut pas être uniquement associée à « l’affaire Polanski », devenir l’exégète officielle des cinq femmes qui accusent le réalisateur de les avoir violées. Pourtant, l’universitaire franco-américaine Iris Brey, spécialiste de la représentation du genre et des sexualités au cinéma, est sûrement leur meilleure avocate tant elle déconstruit méticuleusement les systèmes de domination masculine à l’œuvre dans le 7e art.

Le 18 octobre, sur les conseils de l’actrice Adèle Haenel, les organisateurs du Festival international du film de La Roche-sur-Yon (Vendée) l’ont choisie pour animer la discussion précédant la projection du dernier film de Roman Polanski, J’accuse. L’uppercut, bien sûr, est arrivé à l’issue d’un enchaînement rodé : « Il est difficile, selon moi, de séparer l’homme de l’œuvre quand l’homme utilise son œuvre pour asseoir son pouvoir sur certaines femmes », a-t-elle posément tranché. En ce qui la concerne, elle ne veut pas voir le film.

(...)

Sa thèse portait sur « la représentation des mères déchaînées dans le cinéma français contemporain ». Si elle n’a jamais travaillé sur les gender studies en tant que telles, la question des représentations, qui irrigue l’université américaine depuis trente ans, l’a façonnée. « L’affaire Polanski est emblématique, juge Iris Brey. En France, on n’a pas eu de discussion post-#Metoo, on n’a pas voulu avoir notre Weinstein, le système a voulu protéger les artistes et leurs œuvres. Les victimes ne peuvent pas être entendues. »

Pour vraiment savoir, il faut, comme elle, avoir lu la déposition de Samantha Geimer, violée en 1977 par le réalisateur alors qu’elle avait 13 ans (et lui 43). Iris Brey restitue ses mots. C’est interminable, et cela se conclut ainsi : « Elle raconte la pénétration vaginale dans le Jacuzzi, elle explique qu’il lui demande quand elle va avoir ses règles, elle ne sait pas, il lui demande de « faire un effort », mais elle ne sait pas, alors il décide de la pénétrer analement. »

A 35 ans, la jeune femme – également critique de cinéma aux Inrocks et sur France Culture – connaît très bien les techniques cinématographiques et l’effet produit par un secret de famille brutalement mis en lumière. Elle pointe le manque de politisation du milieu du cinéma, souligne que « séparer l’artiste de l’œuvre est un privilège réservé aux hommes. On n’a pas de scrupule à évoquer la vie privée, l’orientation sexuelle d’une femme réalisatrice comme Chantal Akerman pour expliquer son travail, mais l’attrait de Polanski pour les adolescentes, par exemple, n’est pas étudié par les critiques… ».

(...)

[ Dernière édition du message le 13/11/2019 à 13:21:38 ]

15
Citation :
Après les dysfonctionnements des forces de l’ordre qui peinent à protéger les femmes victimes de violences, « Le Monde » prolonge son enquête. Plongée au cœur d’affaires qui interrogent les pratiques de l’institution judiciaire et mettent en évidence ses failles.
Ce 9 novembre 2018, Ludovic Dimec, 46 ans, sort furieux du tribunal du Puy-en-Velay. Il vient d’être sanctionné par un délégué du procureur pour violences conjugales : il devra verser 1 500 euros à son ex-compagne, Sylvia Bouchet, qu’il a menacée avec une serpette, et devra accomplir un stage de responsabilisation. Il reprend le volant, et avale les 40 km de lacets qui le séparent de son élevage de rongeurs, dans la Haute-Loire, qu’il gère encore avec la mère de ses trois enfants.

Le lendemain, le gardien du barrage de Lavalette fait sa ronde quotidienne sur cet immense ouvrage de béton, réservoir d’eau potable de la ville de Saint-Etienne. D’un côté de la route, il y a ce lac enserré par des collines arborées, de l’autre, un dénivelé abrupt de soixante mètres. Et le cadavre de Sylvia Bouchet, fracassé, en contrebas. La jeune femme porte encore son bleu de travail, il lui manque une chaussure.

Un mois plus tard, devant les gendarmes, Ludovic Dimec reconnaît qu’à sa sortie du palais de justice, il a donné une « grosse claque », dans le hangar de leur exploitation, à Sylvia qui tombe inconsciente ; il charge le corps dans son véhicule, puis le « bascule » par-dessus le garde-corps du barrage. Il est ensuite allé chercher ses enfants à l’arrêt de bus qui s’inquiétaient de ne pas y trouver leur mère, et a fait « comme si de rien n’était ».

(...)


https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/16/feminicides-une-justice-trop-souvent-en-echec-face-aux-agresseurs_6019384_3224.html

Extraits :


Citation :
Isabelle Fort, la substitut générale à l’origine de l’enquête, y relève la forte pénalisation des auteurs avant leur passage à l’acte : « 89 % des auteurs ont des antécédents judiciaires, et 55 % d’entre eux ont des antécédents de violences ou de menaces sur conjoint. » Ces enquêtes étaient toujours en cours au moment des crimes dans 43 % des cas, la procédure avait été classée dans 25 %, et, dans 31 % des cas, « les auteurs bénéficiaient d’un suivi judiciaire en lien avec les violences au moment du meurtre ».

Comment une femme peut-elle encore être tuée alors que les violences qu’elle subit sont dans le circuit pénal ? Comment un auteur peut-il encore passer à l’acte alors qu’il est en train d’exécuter une peine pour des violences ?

La justice n’est pas une science exacte, et les membres du parquet sont certes débordés. Avec « le traitement en temps réel », les substituts du procureur ont cinq minutes au téléphone pour évaluer la gravité des faits, la dangerosité de l’auteur, la crédibilité des victimes et ont à prendre une décision, parmi les multiples plaintes que leur font remonter les forces de l’ordre.


L’histoire du mec qui veut se venger du départ de sa femme en lui brûlant le visage (et y parvient) est terrible par le nombre de plaintes déposées par la victime, et le nombre d’agressions préliminaires.

Citation :
« Avec toutes ces procédures qui n’aboutissent jamais à son incarcération, il s’est senti tout puissant, explique Cathy au Monde. J’accuse la justice ne pas avoir su me protéger en le relâchant à chaque fois qu’il a été interpellé et présenté au tribunal. » Même Me Jérôme Pouillaude, l’avocat de l’agresseur, en convient : « M. Bouembassa était dans un engrenage de passages à l’acte et même lui était persuadé qu’il allait être incarcéré bien plus tôt. Il n’a pas été arrêté à temps dans son parcours délictuel. »


Citation :
Le féminicide est en effet un engrenage rapide, qui s’enclenche souvent lorsque la victime veut se séparer de son conjoint. Conscients de l’enjeu, les Espagnols ont créé des tribunaux spécialisés, capables de juger les faits en moins de deux semaines. En France, le parcours judiciaire se compte en mois, une lenteur rarement compatible avec l’aggravation de la dangerosité de l’auteur, comme le montre l’histoire de Johanna Dias.



À noter : Le Monde a mis 12 journalistes sur le sujet des féminicides :

Citation :
Depuis le mois de mars, et pour une année complète, une équipe d’une douzaine de journalistes du Monde est mobilisée pour enquêter sur les féminicides, ou meurtres conjugaux, commis en France. Il s’agit de documenter, de la façon la plus détaillée possible, comment et pourquoi plusieurs dizaines de femmes meurent, tous les ans, en France, sous les coups de leurs conjoints.
Pour analyser en profondeur la situation et contribuer à la prise de conscience de sa gravité, nous avons choisi d’enquêter, de façon exhaustive, sur les 120 féminicides identifiés pendant l’année 2018. Dossier par dossier, nos journalistes tentent de reconstituer les faits, les histoires, les itinéraires, et surtout cherchent ce qui n’a pas été fait, ou ce qui aurait pu être fait, par la police, la justice, les services sociaux, afin de prévenir ces meurtres. Avec une conviction : une grande partie de ces féminicides pourrait être évitée, si la société française s’en donnait les moyens.

[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 13:50:05 ]

16
Citation :
Violences conjugales : l’Agence France-Presse présente son projet Féminicides

Comme « Le Monde », l’AFP a décidé de mobiliser ses journalistes pour décortiquer et expliquer ce phénomène au plus près de l’actualité, sur les cas de l’année en cours.


Article en accès libre :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/19/violences-conjugales-l-agence-france-presse-presente-son-projet-feminicides_6019729_3224.html
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Citation :
Accusé de viol, Roman Polanski visé par de premières sanctions de ses pairs

La Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs a voté lundi « la mise en place de nouvelles procédures de suspension pour tout membre mis en examen par la justice ».


Article en accès libre :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/19/accuse-de-viol-roman-polanski-vise-par-de-premieres-sanctions-de-ses-pairs_6019651_3224.html

Citation :
« Quarante ans se sont passés entre la première affaire qui concerne Roman Polanski et aujourd’hui. Je pense que le monde a beaucoup changé en quarante ans. Les crimes sont les mêmes, mais la façon dont ils sont perçus a énormément changé », a déclaré, lundi 18 novembre dans la soirée, le président de la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP), Pierre Jolivet, à l’issue d’une réunion du conseil d’administration de cette association, qui regroupe près de 200 cinéastes. « On peut se mettre la tête dans le trou et se dire le monde n’a pas changé. Il a changé, on le prend en compte et c’est le résultat de cette décision », a-t-il ajouté.


Citation :
« Cette suspension concernerait Roman Polanski, dont l’information judiciaire est toujours ouverte aux Etats-Unis et pour laquelle il a fait l’objet d’une mise en examen », a-t-il poursuivi, alors que le réalisateur, qui a fui les Etats-Unis en 1978, est sous le coup de poursuites dans ce pays pour relations sexuelles illégales avec une mineure en 1977. Le milieu du cinéma français est régulièrement soupçonné de protéger Roman Polanski, alors qu’aux Etats-Unis l’Académie des Oscars a décidé de l’exclure.


Citation :
Dans un témoignage publié par le quotidien Le Parisien, la photographe Valentine Monnier a accusé Roman Polanski de l’avoir frappée et violée en 1975 en Suisse alors qu’elle avait 18 ans, ravivant la colère des féministes à l’égard du réalisateur.

(C’était donc avant l’affaire publique de 1977, et une personne reconnaît avoir reçu le témoignage de Valentine Monnier le jour même en 1975)

Citation :
Le ministre français de la culture, Franck Riester, a annoncé la semaine dernière des mesures pour lutter contre le harcèlement sexuel dans le cinéma français, pour que les prises de parole « ne soient pas vaines ». Sans jamais nommer Polanski, il a estimé que « le génie [n’est] pas une garantie d’impunité ».
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Hors sujet :
sur les feminicides..c'est un truc qui m'avait frappé dans mon ancienne vie de journaleux : sur les fils de dépêches AFP/Reuters/AP, y avait une fois par jour, quelques fois deux, "femme retrouvée morte" avec ou sans mention d'enfants eux aussi victimes.
Tous les jours.

Et toujours sur la première dépêche, un truc du genre "les enquêteurs privilégient la thèse du drame familial"

La seconde dépêche, bingo, "le couple en pleine séparation" " divorce difficile" ..

Bien souvent, le mari meurtrier avait tenté d'attenter à ses jours mais la vie est mal faite, il avait loupé son coup.

Tous les jours.
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Citation :
Et toujours sur la première dépêche, un truc du genre "les enquêteurs privilégient la thèse du drame familial"

La seconde dépêche, bingo, "le couple en pleine séparation" " divorce difficile" ..


Joli... :roll:

À rapprocher de cette langue de bois de rose : « crime passionnel ». Chouette passion...
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Citation :
Les féministes s’affichent ensemble pour dire non à une réforme des retraites « sexiste »

Trois cents personnes ont assisté lundi à Paris, à un meeting sur le thème « Femmes et retraites », organisé à l’initiative de la députée de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain.

Contrer la parole gouvernementale et afficher un point de vue féministe sur les retraites. Clémentine Autain a réussi son pari en réunissant lundi 16 décembre, à la Maison des métallos à Paris, l’initiative intitulée « toutes gagnantes ».

Vingt-huit femmes, militantes associatives, syndicalistes, personnalités, chercheuses et politiques, se sont retrouvées devant 300 personnes pour dénoncer un projet gouvernemental « sexiste, injuste et discriminatoire » et lancer un appel pour son retrait. « Le gouvernement communique beaucoup sur les soi-disant avantages pour les femmes de la réforme Macron. C’est insupportable quand on sait ce que va être la réalité », a asséné la députée de Seine-Saint-Denis.

Les intervenantes se sont succédé pour souligner les inégalités femmes hommes qui vont, selon elles, se creuser avec la réforme à venir. Tout d’abord en rappelant que les pensions féminines sont, en moyenne, 25 % inférieures à celles des hommes : une différence due aux carrières hachées (temps partiel et chômage), au type d’emplois moins qualifiés occupés, aux écarts de prime et de salaires. Résultat : 37 % des pensionnées touchent moins de 900 euros, a dénoncé Caroline De Haas du collectif Nous toutes. « Cette réforme va accroître la précarité financière et réduire l’autonomie des femmes, avec toute la dépendance au mari ou au compagnon que cela entraîne », a-t-elle souligné.

La réforme annoncée par Edouard Philippe va agir comme « le miroir grossissant des inégalités salariales », a relevé Sophie Binet, responsable de la CGT en charge des droits des femmes. La dirigeante syndicale a mis en exergue les droits familiaux « rabotés » et les pensions de réversion « fragilisées ». Ajoutant : « Non, monsieur le premier ministre, les femmes ne sont pas les grandes gagnantes de la réforme ! Les femmes qui ont des carrières moins longues vont voir au contraire leur départ à la retraite repoussé ».
(...)

L’ambiance était inédite : pour une fois, les différents courants de gauche ont évité les piques et montré plutôt « une envie de se compléter », selon les mots de Sophie Tallié Polian, sénatrice et représentante de Génération.s. Toutes se sont retrouvées ensemble sur l’estrade à la fin du meeting comme pour souligner la différence avec leurs homologues masculins, qui ont eu bien du mal, le 11 décembre à Saint-Denis, de trouver des propositions communes.


https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/12/17/les-feministes-s-affichent-ensemble-pour-dire-non-a-une-reforme-des-retraites-sexiste_6023118_823448.html