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Exemples d'albums bien ou mal masterisés

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Sujet de la discussion Exemples d'albums bien ou mal masterisés
Bonjour,

Avec cette course aux dB en plus, et au son de plus en plus compressé pour sonner plus fort que son voisin, j'aimerai bien que des spécialistes du mastering nous donnent des exemples d'albums d'artistes ou de groupes qu'ils jugent bien ou mal masterisés.

Cela permettrait d'éduquer un peu plus nos oreilles vers un son de meilleure qualité.

____________________________________________

Collaborations

Album : "Le murmure des autres"

Album : "Révisions absurdes"

Fillindia . Facebook . Bandcamp . Soundcloud

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91
Je commence à comprendre le thème du mastering... Donc question : est ce qu'on peut dire que le son de A Bigger Band, des Rolling Stones est un album mal masterisé ? Le son me semble assez compact, lourd, pas très aérien...
92
+1 avec mkl... pour Massive Attack et 100th Window. :clin:

Un bon album: Enigma MCMXC a.D.



Et pourtant c'est de 1990 !!!

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

93
Le dernier Electrodeluxe (Hopeful) pour la prouesse technique: il y a des morceaux où l'aiguille ne décolle pas du 0 et pourtant le son reste cohérent...Mais comment ont-ils fait?

Après je ne suis pas pour ce genre de pratique et revendique le droit d'utiliser le potard de volume mais il faut bien reconnaitre que là ça a été fait avec talent.
94
Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un album de 1990 ou meme avant soit masteringement bon.

J'avais évoqué je crois la présence de plus en plus accentuées des basses au fil des années, c'est d'ailleurs valable pour les produits hifi vendues dans le commerce qui vante le mérite d'un produit sur ces accentuations, avec différentes appelations.
Le cinéma y a d'ailleurs succombé. Le film Irreversible utilise une infra-basse continuelle en début de film, vous me corrigerez si j'ai tort je ne l'ai pas vu.
Pour info cela peut aboutir sur des vomissements, cela étant essentiellement ressenti par la ceinture abdominale.

Je suis tombé sur un article dans une vieille revue Question de un bimestriel qui n'existe plus je crois, l'article était consacré à la musique avec son approche sur le spirituel.
J'en vois déjà qui fuit mais bon j'espère que mon post sera lu, j'ai trouvé ça intéressant et je me suis dit que cela donnerait peut etre une réponse sur les résultats du son qu'on retrouve sur nos albums de nos jours.

Petit extrait (nous sommes en 1978):

"Le terme de pop recouvre à la fois les platitudes et les inventions les plus crues. Crues, cruelles ces musiques sauvages semblent pétries du sang de la jeunesse: le rythme est bien le battement d'une artère. Cordiale, furieuse, amoureuse, mortelle, cette pulsation originelle déchaine, au delà des instincts répertoriés, des fulgurations biologiques.
En écoutant cette musique, les jeunes descendent instinctivement au plus profond de leur conscience vitale. Ils entrent en résonance avec leur propre rythme biologique, retrouvant ainsi, au delà du language oblitéré par les dialectiques contradictoires de notre temps, une sorte de vérification de leur propre existence.

On les sent particulièrement sensibles à un certain type d'enregistrement qui privilégie les basses électroniques, filtrées, puissantes. Ces fréquences retrouvent naturellement la nature sonore des battements du coeur [...].
Ce monde appelle immédiatement des comparaisons liquides: océan, mer, plongée. Il rejoint sans doute l'oreille embryonnaire immergée dans le liquide amniotique, à l'écoute des battements du coeur maternel.

L'embryon n'a t-il pas la forme d'une oreille? Il est sans doute originellement une vaste oreille.
Un jeune garçon, pour me faire sentir le lieu exact ou il percevait la pulsion d'une basse électronique, me désignait tout récemment la zone ombilicale. C'était de toute évidence, pour lui, un second tympan, sans doute le plus ancien et, de toute évidence, le plus fondamental."


L'article fait une demi-douzaine de pages, si cela intéresse je peux faire des scans.

Ce qui fait réfléchir c'est la tournure que cela a pris: Dans les années 70 on prenait conscience que le son commençait sérieusement à changer et cela à amener à toutes sortes de réflexion sur le pourquoi de ces sons presque nouveaux.
On notait déjà cette présence de basses et cela devait anticiper selon certains sur peut etre quelquechose de péjoratif, en tout cas beaucoup d'interrogations.

Mais je vous laisse votre propre avis.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

95
Putain toutes les conneries de l'article. :8O: Je suis en gros d'accord avec ce que tu dis Gianni mais ton article est absolument à chier.

Citation : L'embryon n'a t-il pas la forme d'une oreille? Il est sans doute originellement une vaste oreille.
Un jeune garçon, pour me faire sentir le lieu exact ou il percevait la pulsion d'une basse électronique, me désignait tout récemment la zone ombilicale. C'était de toute évidence, pour lui, un second tympan, sans doute le plus ancien et, de toute évidence, le plus fondamental."

:roll:

La Cahier du pianiste

96
Hey, c'était les années 70 hein :lol:
97
Si t'as des scans de l'article je veut bien :)
98

Citation : Putain toutes les conneries de l'article



c'est ca les adeptes deconnectés du mouvement new waves, :ptdr:

un vieux melange de psychologie freudienne mal ingurgité, un soupcon d'ecologisme poetique mais aussi gnangnan, le tout appuyé par de belles methaphores demagogiques à souhait.
99
Moi je trouve pas ça si faux, naif à la rigueur.
Y a pas mal de trucs que j'utilise dans mes propres compos ou bien dans les projets que j'ai à mixer. Le truc du battement de coeur et des basses qui font mal au ventre, ça marche à tous les coups.
Du reste, il y a interaction indiscutable entre les sons produits et les émotions perçues (indépedamment de l'aspect artistique).
Genre des haut mediusm omniprésents et prononcés vont donner une impression d'aggressivité, des bas mediums bien définis une impression de chaleur, etc.

Ils picolaient et se camaient pas mal aussi dans la fin des 70's.
100
Je savais que ça serait mitigé.

C'est assez troublant, meme si c'est invérifiable, qu'un enfant désigne la zone ombilicale pour désigner ou il perçoit ces sons de basses car on sait que c'est effectivement le cas.
Pour les comparaisons je trouve ça maladroit c'est un peu poussé (le coup de l'embryon) meme si c'est vrai que beaucoup de sons synthétiques peuvent évoquer des paysages aquatiques.
Il faut aussi garder à l'esprit ou en était la synthèse sonore à cette époque là et quelle place elle occupait dans l'industrie.
Si cela se limitait à un "truc de jeune" il y'a quelques années on remarque que cela a atteint l'ensemble de l'industrie friand d'une sonorité toujours plus "lourde".
Je trouve les deux premiers paragraphes plutot objectifs pour l'époque meme si on peut ne pas etre d'accord sur la forme.

Donc la chose à méditer si l'on est pas d'accord sur l'ensemble de l'article, c'est le pourquoi de cette aboutissement. Youtou a donné des indications intéressantes.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.