Voir les autres avis sur ce produit :
Larenion « Ça ne vaut pas son prix … »
Publié le 16/01/24 à 19:52
Rapport qualité/prix :
Mauvais
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’ai déjà pas mal de pédales de Reverb à la maison, dont des vraies spring reverb avec tank et amplification à lampes.
J’ai ce qu’il me faut , mais j’avais envie de voir ce que donne le poids lourd du marché sur ce type d’effet : Strymon.
Utilisée avec guitares électriques dans amplis à lampes.
RÉUSSI :
Je suis un peu déçu par cette pédale en synthèse , mais il y a du bon !
- Sans arriver au choix pléthorique de modèles de Reverb offert par beaucoup d’autres pédales multi-modéles du marché, il y a quand même de quoi s’amuser avec :
* les 3 types de Reverb très classiques : plate, room/hall, spring ,
* qu’on peut jouer en mode : Normal, Modulated, ou Shimmer.
* les réglages d’EQ disponibles : High & Low.
- La qualité sonore, bien que je trouve que la pédale n’est absolument pas transparente sur le son dry.
- Une articulation du son que je qualifierais de « correct ». Mais ma référence en la matière reste la Neunaber WET V1 stéréo.
- Elle est plutôt finement dosable. De plus, une large portion de la plage de Reverb disponible est utilisable, car en mode normal, elle ne verse pas dans l’excès de Reverb quand on pousse les niveaux.
- Bonne idée d’avoir un footswitch « Favorite » pour appeler tout de suite le modèle/réglage de Reverb que vous auriez sauvegardé.
En jouant, par un clic de footswitch, vous pouvez ainsi choisir entre deux Reverbs.
- Bonne idée aussi de pouvoir régler le nombre de dB ajouté au son quand on enclenche la pédale : +/- 3 dB.
Couplé au réglage de grave de la pédale, il y a moyen d’avoir un son qui prend de l’ampleur et de l’assise quand on enclenche la pédale ; un petit effet Wouah !
- Quelques options indispensables sur une reverb de ce calibre :
* le choix entre True ByPass OU buffered si vous voulez un fade out progressif (bien que TRÉS rapide) de la Reverb en la passant à OFF.
* Le stéréo IN et OUT.
Très décevant pour moi :
- Le plus frustrant
:
Il n’y a pas de réglage pour le mix/level des effets secondaires Mod et Shimmer.
Donc en augmentant le Decay, on augmente aussi leur niveau . Et tel que c’est calé, à mon goût il y en a trop dans le mix.
Je n’utilise donc pas beaucoup le mode Mod et encore moins le Shimmer …
Ma « solution » pour dépanner et les utiliser de temps en temps : je force un peu sur le Decay, et je réduis bien le mix.
En résumé, me privant des modes Modulated et Shimmer, j’ai acheté une pédale à 400 euros pour avoir une Hall, une spring + une plate. Ça pique …
A ce compte là , il vaut mieux ajouter 94 euros et avoir le choix + la modularité d’une BigSky.
- La BlueSky met sa patte sur votre son. Elle a moins de transparence, de peps et de naturel dans le hautes fréquences qu’avec ma Neunaber WET. C’est une question de goût. Ça peut plaire à des musiciens qui aiment avoir le haut du spectre de leur son avec un « caractère mat ».
- Le Shimmer : pas beau car il sonne bien synthétique , et il y en a trop dans le mix. Je préfère celui de la JHS série 3 Octave Reverb : il y a un potard de mix pour le doser …
- Les deux petits toggle switchs sur le boîtier : je manipule délicatement car ça n’a pas l’air très solide.
En retrait par rapport à la concurrence :
- La spring Reverb ne ressemble pas à une vraie spring… Une boss RV6 , voire une MXR M300 font mieux en terme de pseudo-réalisme à singer la vraie chose.
- Les réglages sont fins, mais leurs interactions nécessitent de la pratique pour trouver ce que vous voulez. Bonne idée que Strymon fournisse une feuille dans le mode d’emploi avec 8 réglages typiques pour guider le nouvel acquéreur dans sa découverte de cette pédale.
- Le rapport contenu / prix :
400 euros pour ça neuf , c’est à la limite de l’arnaque. Bravo les ricains !
BILAN :
Même si il y a du plaisir de jeu, ce n’est pas ma pédale de Reverb préférée en terme de son,
+ il manque un réglage de mix des effets Mod ou Shimmer (que Strymon propose sur la version V2 …) ,
+ c’est trop cher pour ce que c’est.
Je trouve une Boss RV6 plus attachante car plus fun et aboutie, même si c’est beaucoup plus touchy à régler finement et qu’elle a moins d’articulation dans le son.
J’ai ce qu’il me faut , mais j’avais envie de voir ce que donne le poids lourd du marché sur ce type d’effet : Strymon.
Utilisée avec guitares électriques dans amplis à lampes.
RÉUSSI :
Je suis un peu déçu par cette pédale en synthèse , mais il y a du bon !
- Sans arriver au choix pléthorique de modèles de Reverb offert par beaucoup d’autres pédales multi-modéles du marché, il y a quand même de quoi s’amuser avec :
* les 3 types de Reverb très classiques : plate, room/hall, spring ,
* qu’on peut jouer en mode : Normal, Modulated, ou Shimmer.
* les réglages d’EQ disponibles : High & Low.
- La qualité sonore, bien que je trouve que la pédale n’est absolument pas transparente sur le son dry.
- Une articulation du son que je qualifierais de « correct ». Mais ma référence en la matière reste la Neunaber WET V1 stéréo.
- Elle est plutôt finement dosable. De plus, une large portion de la plage de Reverb disponible est utilisable, car en mode normal, elle ne verse pas dans l’excès de Reverb quand on pousse les niveaux.
- Bonne idée d’avoir un footswitch « Favorite » pour appeler tout de suite le modèle/réglage de Reverb que vous auriez sauvegardé.
En jouant, par un clic de footswitch, vous pouvez ainsi choisir entre deux Reverbs.
- Bonne idée aussi de pouvoir régler le nombre de dB ajouté au son quand on enclenche la pédale : +/- 3 dB.
Couplé au réglage de grave de la pédale, il y a moyen d’avoir un son qui prend de l’ampleur et de l’assise quand on enclenche la pédale ; un petit effet Wouah !
- Quelques options indispensables sur une reverb de ce calibre :
* le choix entre True ByPass OU buffered si vous voulez un fade out progressif (bien que TRÉS rapide) de la Reverb en la passant à OFF.
* Le stéréo IN et OUT.
Très décevant pour moi :
- Le plus frustrant
:Il n’y a pas de réglage pour le mix/level des effets secondaires Mod et Shimmer.
Donc en augmentant le Decay, on augmente aussi leur niveau . Et tel que c’est calé, à mon goût il y en a trop dans le mix.
Je n’utilise donc pas beaucoup le mode Mod et encore moins le Shimmer …
Ma « solution » pour dépanner et les utiliser de temps en temps : je force un peu sur le Decay, et je réduis bien le mix.
En résumé, me privant des modes Modulated et Shimmer, j’ai acheté une pédale à 400 euros pour avoir une Hall, une spring + une plate. Ça pique …
A ce compte là , il vaut mieux ajouter 94 euros et avoir le choix + la modularité d’une BigSky.
- La BlueSky met sa patte sur votre son. Elle a moins de transparence, de peps et de naturel dans le hautes fréquences qu’avec ma Neunaber WET. C’est une question de goût. Ça peut plaire à des musiciens qui aiment avoir le haut du spectre de leur son avec un « caractère mat ».
- Le Shimmer : pas beau car il sonne bien synthétique , et il y en a trop dans le mix. Je préfère celui de la JHS série 3 Octave Reverb : il y a un potard de mix pour le doser …
- Les deux petits toggle switchs sur le boîtier : je manipule délicatement car ça n’a pas l’air très solide.
En retrait par rapport à la concurrence :
- La spring Reverb ne ressemble pas à une vraie spring… Une boss RV6 , voire une MXR M300 font mieux en terme de pseudo-réalisme à singer la vraie chose.
- Les réglages sont fins, mais leurs interactions nécessitent de la pratique pour trouver ce que vous voulez. Bonne idée que Strymon fournisse une feuille dans le mode d’emploi avec 8 réglages typiques pour guider le nouvel acquéreur dans sa découverte de cette pédale.
- Le rapport contenu / prix :
400 euros pour ça neuf , c’est à la limite de l’arnaque. Bravo les ricains !
BILAN :
Même si il y a du plaisir de jeu, ce n’est pas ma pédale de Reverb préférée en terme de son,
+ il manque un réglage de mix des effets Mod ou Shimmer (que Strymon propose sur la version V2 …) ,
+ c’est trop cher pour ce que c’est.
Je trouve une Boss RV6 plus attachante car plus fun et aboutie, même si c’est beaucoup plus touchy à régler finement et qu’elle a moins d’articulation dans le son.