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« Un vrai synthé, V.A., mais un vrai synthé »
Publié le 20/10/13 à 11:58Voir les caractéristiques ci-dessous. Elles sont nombreuses, riches, puissantes ... En préambule, je dirai que je viens de racheter ce synthé à 1 an d'intervalle. La première fois, au vu du prix, je n'ai pas réfléchi, un peu quand même, en me disant que cela ferait un clavier de plus dans mon set de scène pour peu de dépense. Et puis j'ai arrêté avec ce groupe de reprises rock qui n'avaient pas vraiment besoin d'un clavier. Après quoi, un peu échaudé, j'ai revendu une partie de mon set, dont le Venom.
Je n'avais pas alors pris le temps de l'explorer, de le programmer ...
Aujourd'hui, j'ai rempilé avec un groupe de métal prog avec des compos et qui cherchait VRAIMENT un clavier. Je viens tout juste de racheter le Venom pour l'utiliser comme soliste et arrangements additionnels, au milieu d'un Roland XP80, d'un JV880 et d'un P330, en connaissance de cause, pour le son typé et agressif qui le caractérise.
L'avis que je vais donner n'est donc pas celui de quelqu'un qui souhaite le revendre mais de quelqu'un qui vient de comprendre, un peu en retard, que le Venom est un bon instrument, plus polyvalent qu'il n'y paraît, et qui fait la joie de musiciens passionnés par leur style musical et qui apprécient les synthés pour ce qu'ils sont.
UTILISATION
Comme beaucoup l'ont dit, c'est en effet très simple. La doc, je ne sais pas, pas eu besoin. Je connais et je pratique les synthés depuis plus de 30 ans ... Maintenant, pour ce qui est de l'édition, il faut impérativement un PC ou un mac à portée de main. Le software Vyzex est une aubaine, une petite merveille. Il donne un accès et une possibilité de réaction rapides et intuitifs. Son look est réussi et correspond en tout point à celui, réel, du Venom.
Beaucoup rencontrent quelques problèmes de connexion. Je dois dire qu'en usb, sous Windows XP avec un vieux Pentium 4, le Venom n'est pas reconnu. Mais je dois préciser que j'ai déjà une Lexicon Alpha connectée par défaut. Je me suis aperçu que la communication était rétablie en débranchant l'usb et en faisant une vulgaire boucle midi (avec une Edirol UM1). Après, tout baigne. Et on sauvegarde son travail dans une banque native Vyzex après avoir "storé" ses sons dans la mémoire du Venom. Il n'y a aucune amnésie du synthé à ce stade, j'ai même fait une modif en cours de répète sans PC et elle a bien été stockée ...
SONORITÉS
Quand je récupère un synthé d'occasion ou quand j'en achète un neuf, je commence toujours par pisser contre le mur. Entendez par là que je fais tout de suite mes propres sons, en recréant des équivalences des sons qui m'ont toujours émus au fil des années. Ensuite, après avoir perçu les détours qu'il faut prendre d'un instrument à l'autre pour obtenir ce que l'on veut, je programme en fonction des besoins de mon groupe. Je fais donc aujourd'hui dans le métal progressif ... C'est une expérience nouvelle pour moi, mais le job aux claviers est similaire au rock prog, là d'où je viens. Le Venom m'a permis de faire des arrangements qui délestent mon XP80 quand il est très occupé. Il me sert aussi d'instrument soliste, et il traverse bien le mix, de manière agréable et musicale, pour le bonheur de tous.
Vous aurez compris que les sons d'usine ne me servent pas, si ce n'est comme point de départ. C'est là qu'il faut comprendre que le Venom se comporte comme tous les synthés. Il sonne comme ce que l'on en fait. C'est vrai que le filtre est particulièrement efficace quand il est très ouvert, que la distorsion et le compresseur donnent une touche finale appréciable et personnelle (je veux dire un son "M-Audio"). Mais au bout du compte, on peut obtenir des résultats équivalents à d'autres synthés très typés eux aussi. J'ai pu faire des nappes très chaudes type Roland ou Korg en réglant subtilement les équals et le chorus en conjonction avec le filtre et les enveloppes. Bref, à l'ouest, rien de nouveau. Tout ceci pour dire que le Venom se révèle plus polyvalent qu'il n'en a l'air. Ne vous arrêtez surtout pas aux sons d'usine, vous passeriez, comme moi il y a un an, à côté du potentiel musical de cet instrument.
Dans la programmation pure et par rapport au moteur logiciel, il y a bien ces artefacts numériques si bien décrits dans l'avis de la rédaction. Et c'est bien là dessus qu'il faut compter ! Bien dosés, ils donnent cette petite expressivité que l'on attend toujours, ces petits résidus et autres perturbations du son qui entrent dans le processus musical (je pense en particulier à la RCM de Yamaha avec les SY77 et 99, à la FXM ou à la RCM de Roland, etc etc ...). Les modulations font merveille : la FM et la Ring, couplées à la sync sont redoutables, comme on les a toujours connues !
AVIS GLOBAL
Je ne parlerai ici que du tarif. A 200 euros neuf, il n'y a rien, absolument rien à dire. On obtient un vrai synthé, avec une vraie personnalité et des possibilités très étendues. Je vais bientôt le tester comme outil de composition, seul sur un bureau, avec Studio One, et je ne doute pas que je vais "tomber" sur des résultats attendus et inattendus, mais toujours dans le musical.
Je n'avais pas alors pris le temps de l'explorer, de le programmer ...
Aujourd'hui, j'ai rempilé avec un groupe de métal prog avec des compos et qui cherchait VRAIMENT un clavier. Je viens tout juste de racheter le Venom pour l'utiliser comme soliste et arrangements additionnels, au milieu d'un Roland XP80, d'un JV880 et d'un P330, en connaissance de cause, pour le son typé et agressif qui le caractérise.
L'avis que je vais donner n'est donc pas celui de quelqu'un qui souhaite le revendre mais de quelqu'un qui vient de comprendre, un peu en retard, que le Venom est un bon instrument, plus polyvalent qu'il n'y paraît, et qui fait la joie de musiciens passionnés par leur style musical et qui apprécient les synthés pour ce qu'ils sont.
UTILISATION
Comme beaucoup l'ont dit, c'est en effet très simple. La doc, je ne sais pas, pas eu besoin. Je connais et je pratique les synthés depuis plus de 30 ans ... Maintenant, pour ce qui est de l'édition, il faut impérativement un PC ou un mac à portée de main. Le software Vyzex est une aubaine, une petite merveille. Il donne un accès et une possibilité de réaction rapides et intuitifs. Son look est réussi et correspond en tout point à celui, réel, du Venom.
Beaucoup rencontrent quelques problèmes de connexion. Je dois dire qu'en usb, sous Windows XP avec un vieux Pentium 4, le Venom n'est pas reconnu. Mais je dois préciser que j'ai déjà une Lexicon Alpha connectée par défaut. Je me suis aperçu que la communication était rétablie en débranchant l'usb et en faisant une vulgaire boucle midi (avec une Edirol UM1). Après, tout baigne. Et on sauvegarde son travail dans une banque native Vyzex après avoir "storé" ses sons dans la mémoire du Venom. Il n'y a aucune amnésie du synthé à ce stade, j'ai même fait une modif en cours de répète sans PC et elle a bien été stockée ...
SONORITÉS
Quand je récupère un synthé d'occasion ou quand j'en achète un neuf, je commence toujours par pisser contre le mur. Entendez par là que je fais tout de suite mes propres sons, en recréant des équivalences des sons qui m'ont toujours émus au fil des années. Ensuite, après avoir perçu les détours qu'il faut prendre d'un instrument à l'autre pour obtenir ce que l'on veut, je programme en fonction des besoins de mon groupe. Je fais donc aujourd'hui dans le métal progressif ... C'est une expérience nouvelle pour moi, mais le job aux claviers est similaire au rock prog, là d'où je viens. Le Venom m'a permis de faire des arrangements qui délestent mon XP80 quand il est très occupé. Il me sert aussi d'instrument soliste, et il traverse bien le mix, de manière agréable et musicale, pour le bonheur de tous.
Vous aurez compris que les sons d'usine ne me servent pas, si ce n'est comme point de départ. C'est là qu'il faut comprendre que le Venom se comporte comme tous les synthés. Il sonne comme ce que l'on en fait. C'est vrai que le filtre est particulièrement efficace quand il est très ouvert, que la distorsion et le compresseur donnent une touche finale appréciable et personnelle (je veux dire un son "M-Audio"). Mais au bout du compte, on peut obtenir des résultats équivalents à d'autres synthés très typés eux aussi. J'ai pu faire des nappes très chaudes type Roland ou Korg en réglant subtilement les équals et le chorus en conjonction avec le filtre et les enveloppes. Bref, à l'ouest, rien de nouveau. Tout ceci pour dire que le Venom se révèle plus polyvalent qu'il n'en a l'air. Ne vous arrêtez surtout pas aux sons d'usine, vous passeriez, comme moi il y a un an, à côté du potentiel musical de cet instrument.
Dans la programmation pure et par rapport au moteur logiciel, il y a bien ces artefacts numériques si bien décrits dans l'avis de la rédaction. Et c'est bien là dessus qu'il faut compter ! Bien dosés, ils donnent cette petite expressivité que l'on attend toujours, ces petits résidus et autres perturbations du son qui entrent dans le processus musical (je pense en particulier à la RCM de Yamaha avec les SY77 et 99, à la FXM ou à la RCM de Roland, etc etc ...). Les modulations font merveille : la FM et la Ring, couplées à la sync sont redoutables, comme on les a toujours connues !
AVIS GLOBAL
Je ne parlerai ici que du tarif. A 200 euros neuf, il n'y a rien, absolument rien à dire. On obtient un vrai synthé, avec une vraie personnalité et des possibilités très étendues. Je vais bientôt le tester comme outil de composition, seul sur un bureau, avec Studio One, et je ne doute pas que je vais "tomber" sur des résultats attendus et inattendus, mais toujours dans le musical.