Sujet Chouette-je reprends des cours!
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fullwood
2796
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 14/09/2005 à 17:08:43Chouette-je reprends des cours!
Youpi, je vais enfin reprendre des cours!
Tout ça pour témoigner du fait que je souhaitais reprendre des cours-notamment de technique pure, et vu l'état de mes finances de cette année, je peux enfin me le permettre!
Et vous savez quoi!
Moi, qui défend souvent un point de vue "musiques actuelles", je m'attaque au lyrique!
Juste pour dire que c'était un peu à cause de vous, quand même!
Et que même si on s'oppose sur pleins de choses, vous rendez les discussions suffisamment intéressantes pour qu'on s'intéresse à cette approche!
J'ai vach'ment hate de reprendre celà (je vais puet être faire une formation complémentaire en chant Rumba ( en plus...je me renseigne sur mes droits à une formation payée!)
Avant, faut que je passe un examen complet chez l'orl (en fait, même si j'ai pas la voix bousillée, je voudaris avoir des cours d'orthophonie!!)
Là, par contre-
Je crains le pire-j'ai déja tout le temps le nez bouché (certainement une sinusite)
et je constate une diminution de certaines de mes capacités vocales depuis l'été dernier...au niveau de la brillance de mon timbre.
Je flippe pas mal (RDV lundi matin avec le généraliste pour entreprendre toutes les démarches nécessaires....)!!!
Allez, je vous tiendrais au courant (et comme ça, je serais un peu le loup dans la bergerie!)
Voilà, c'était juste pour vous dire merçi!
Mais,je sais déjà, que je ne démordrais pas de mes convictions!
Avis aux amateurs
Tout ça pour témoigner du fait que je souhaitais reprendre des cours-notamment de technique pure, et vu l'état de mes finances de cette année, je peux enfin me le permettre!
Et vous savez quoi!
Moi, qui défend souvent un point de vue "musiques actuelles", je m'attaque au lyrique!
Juste pour dire que c'était un peu à cause de vous, quand même!
Et que même si on s'oppose sur pleins de choses, vous rendez les discussions suffisamment intéressantes pour qu'on s'intéresse à cette approche!
J'ai vach'ment hate de reprendre celà (je vais puet être faire une formation complémentaire en chant Rumba ( en plus...je me renseigne sur mes droits à une formation payée!)
Avant, faut que je passe un examen complet chez l'orl (en fait, même si j'ai pas la voix bousillée, je voudaris avoir des cours d'orthophonie!!)
Là, par contre-
Je crains le pire-j'ai déja tout le temps le nez bouché (certainement une sinusite)
et je constate une diminution de certaines de mes capacités vocales depuis l'été dernier...au niveau de la brillance de mon timbre.
Je flippe pas mal (RDV lundi matin avec le généraliste pour entreprendre toutes les démarches nécessaires....)!!!
Allez, je vous tiendrais au courant (et comme ça, je serais un peu le loup dans la bergerie!)
Voilà, c'était juste pour vous dire merçi!
Mais,je sais déjà, que je ne démordrais pas de mes convictions!
Avis aux amateurs
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
21 Posté le 16/09/2005 à 19:51:46
Citation : Je dirais que le troubadour chantait un amour pur, l'Amour, le plus souvent platonique.
Deux solutions : soit tu as peu lu de textes de troubadours, soit tu plaisantes !
Je fais confiance à ton humour !
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
fullwood
2796
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
22 Posté le 16/09/2005 à 20:18:45
En revenant de nanteuh....
en revenant de nanteuh.....
en revenant de nanteuh.....
Pevets
13313
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
23 Posté le 17/09/2005 à 11:09:10
KoalaMan,
Ce que je voulais dire, c’est ça:
“[...] - elle (la musique des troubadours) développe en particulier une conception raffinée des rapports amoureux, exprimée pour l’essentiel dans un thème poétique privilégié: la fin’amor -, [...]"
p. 90 in Histoire de la Musique, sous la direction de Marie-Claire Beltrando-Patier, chez Bordas.
Ce que je voulais dire, c’est ça:
“[...] - elle (la musique des troubadours) développe en particulier une conception raffinée des rapports amoureux, exprimée pour l’essentiel dans un thème poétique privilégié: la fin’amor -, [...]"
p. 90 in Histoire de la Musique, sous la direction de Marie-Claire Beltrando-Patier, chez Bordas.
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
24 Posté le 17/09/2005 à 11:21:09
Sauf que les chansons de troubadour (au sens large évidemment), c'est aussi, et bien souvent premièrement des allusions fort lestes.
Prends les textes de Guillaume d'Aquitaine, par exemple, certains vont glorifier l'amour pur, l'attente du retour, les sentiments bien chrétiens, et deux chansons plus tard, le voilà à faire carrément des chansons égrillardes, voire paillardes.
Pour revenir au rapport troubadour/rappeur, on a cette même ambivalence, à un autre niveau, social également, mais plus affirmé. Comme si le musicien hésitait entre la haine de la société qui le refuse, et l'envie de s'y intégrer tout de même.
A bien des égards, je trouve que les rappeurs sont même souvent plus intéressants que les troubadours, qui avaient une pression sur les épaules extrème : soit tu plait à ton employeur, soit tu dégages de ses terres !
Au niveau technique, je n'apprends rien à personne en disant que ces derniers s'accompagnaient souvent de manière simple, avec des couplets à n'en plus finir, et parlaient souvent plus qu'ils ne chantaient (un présentiment du Sprechgesang ?)...
Prends les textes de Guillaume d'Aquitaine, par exemple, certains vont glorifier l'amour pur, l'attente du retour, les sentiments bien chrétiens, et deux chansons plus tard, le voilà à faire carrément des chansons égrillardes, voire paillardes.
Pour revenir au rapport troubadour/rappeur, on a cette même ambivalence, à un autre niveau, social également, mais plus affirmé. Comme si le musicien hésitait entre la haine de la société qui le refuse, et l'envie de s'y intégrer tout de même.
A bien des égards, je trouve que les rappeurs sont même souvent plus intéressants que les troubadours, qui avaient une pression sur les épaules extrème : soit tu plait à ton employeur, soit tu dégages de ses terres !
Au niveau technique, je n'apprends rien à personne en disant que ces derniers s'accompagnaient souvent de manière simple, avec des couplets à n'en plus finir, et parlaient souvent plus qu'ils ne chantaient (un présentiment du Sprechgesang ?)...
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Pevets
13313
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
25 Posté le 17/09/2005 à 11:27:01
Citation : Au niveau technique, je n'apprends rien à personne en disant que ces derniers s'accompagnaient souvent de manière simple, avec des couplets à n'en plus finir, et parlaient souvent plus qu'ils ne chantaient
À leur décharge, la musique en était encore à ses balbutiements. Un peu d'indulgence, je vous prie!!!!!!!!! ;)
fullwood
2796
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
26 Posté le 17/09/2005 à 12:04:55
Nan, les outils d'expression étaient différents, les matériaux culturels aussi et la situation politico-philo-socio etc...est différente.
Si les troubadours aveint eu accès aux platines, peut être auraient ils pratiqué le hip hop.
Là, c'est une question de "rapport au texte"-de son utilisation dans un contexte musical qui est posé.
On retrouve ce procédé déjà dans les tragédies grecques, qui comportent toujours un passage chantée et dansée, mené par un coryphée (l'équivalent du chef de choeur, ou bien de l'antagonisme soliste/choeur).
L'accompagnement était souvent sommaire-tambours.
Par contre les textes étaient élaborés avec une métrique précise, correspondant aux tonalités (tragiques, comiques etc....) auxquelles elles correspondaient.
Le langage est une des "sources" de la musicalité, notamment au niveau rythmique.
Comme Kerouac, ou Ginsberg, qui avouent l'influence du Hardbop dans le rythme de leur écriture.
La musique à l'époque des troubadours n'était pas à ses balbutiements
Il existe des instruments de musique depuis bien plus longtemps que le 15ème siècle.
Toute aussi élaborée: les enjeux de l'expression artistique étaient ailleurs, simplement.
El hip hop-et le rap, font suite à l'histoire de la culture afro-américaine.
On retrouve dans les enregistrements des last poets (fin des années 60), déjà des reprises issus du répertoire jazz des années correspondantes, avec par dessus, de la déclamation.
La tradition de reprendre des standards et d'y apposer un solo est une ésthétique prégnante dans les arts afro-américains.
Le processus de recréation est amplement ancré dans l'histoire de cette population-
peut être car 'elle a du réinventer avec les outils dont elle disposait, des moyens d'expression pour sa culture "atrophiée".
Si les troubadours aveint eu accès aux platines, peut être auraient ils pratiqué le hip hop.
Là, c'est une question de "rapport au texte"-de son utilisation dans un contexte musical qui est posé.
Citation : (un présentiment du Sprechgesang ?)...
On retrouve ce procédé déjà dans les tragédies grecques, qui comportent toujours un passage chantée et dansée, mené par un coryphée (l'équivalent du chef de choeur, ou bien de l'antagonisme soliste/choeur).
L'accompagnement était souvent sommaire-tambours.
Par contre les textes étaient élaborés avec une métrique précise, correspondant aux tonalités (tragiques, comiques etc....) auxquelles elles correspondaient.
Le langage est une des "sources" de la musicalité, notamment au niveau rythmique.
Comme Kerouac, ou Ginsberg, qui avouent l'influence du Hardbop dans le rythme de leur écriture.
La musique à l'époque des troubadours n'était pas à ses balbutiements
Il existe des instruments de musique depuis bien plus longtemps que le 15ème siècle.
Toute aussi élaborée: les enjeux de l'expression artistique étaient ailleurs, simplement.
El hip hop-et le rap, font suite à l'histoire de la culture afro-américaine.
On retrouve dans les enregistrements des last poets (fin des années 60), déjà des reprises issus du répertoire jazz des années correspondantes, avec par dessus, de la déclamation.
La tradition de reprendre des standards et d'y apposer un solo est une ésthétique prégnante dans les arts afro-américains.
Le processus de recréation est amplement ancré dans l'histoire de cette population-
peut être car 'elle a du réinventer avec les outils dont elle disposait, des moyens d'expression pour sa culture "atrophiée".
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
27 Posté le 17/09/2005 à 12:36:06
J'ai pas compris tous les mots, mais je suis d'accord avec Dryfe !
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
fullwood
2796
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
28 Posté le 17/09/2005 à 12:40:04
fullwood
2796
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
29 Posté le 17/09/2005 à 12:42:09
Hi hi!!! Koalaman
moi non plouche....
moi non plouche....
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