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Pédago
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8 conseils pour progresser en mixage (2 MIN POUR...) - 8 conseils pour devenir un meilleur mixeur

Los Teignos explose ses traditionnelles deux minutes pour vous prodiguer 8 conseils qui vous permettront de vraiment progresser en mixage... C'est parti !

Je me souviens des premières fois où j’ai pu assis­ter à un mixage et je dois l’avouer, je ne compre­nais rien à ce que l’ingé son faisait car j’étais inca­pable d’en­tendre ce qu’il faisait. Pourquoi ? J’en­ten­dais le son par les mêmes enceintes que lui, mes oreilles étaient même meilleures qu’aujour­d’hui, mais ma capa­cité d’écoute était nullis­sime.

Première règle donc : pour bien mixer, il faut déve­lop­per votre capa­cité d’écoute, votre audi­tion critique. Ce qui fait que vous allez immé­di­tament entendre ce qu’ap­porte une légère compres­sion, ou une égali­sa­tion, que vous allez repé­rer tel défaut de place­ment ou telle fréquence qui tour­ne… Et cela peut s’ac­cé­lé­rer avec des programmes d’en­trai­ne­ment comme Sound­gym, mais cela se fera surtout à force de mixer, mixer, mixer, mixer, tout ce qui vous passe sous la main…

Ce qui nous amène à notre second conseil : faites le plus de mixages possible, de vos compos bien sûr mais surtout de celles des autres, et dans des styles musi­caux qui ne sont pas les vôtres. Parce qu’on apprend plein de choses comme ça, on rencontre plein de problé­ma­tiques et on gagne en expé­rience comme en capa­cité d’écou­te…

Troi­sième conseil : travaillez avec des morceaux de réfé­rence, dans le même style que ce que vous mixez, pour vous rendre compte de l’équi­libre global de ce que vous faites. C’est indis­pen­sable !

Quatrième conseil : ne restez pas 3 mois, 6 mois ou un an sur le même mix. Si vous débu­tez, ça ne sonne pas comme vous le voulez mais passez à autre chose, puis à autre chose, et vous vous rendrez compte qu’à force, vous allez progres­ser…

Cinquième conseil : utili­sez toujours les mêmes outils. Bien sûr, il ne faut pas être fermé aux évolu­tions tech­no­lo­giques, mais les meilleurs outils, ce sont ceux qu’on connait le mieux. Arrê­tez donc la chasse aux plug-ins et concen­trez vous sur ce dont vous dispo­sez pour faire votre mix, pour déve­lop­per des habi­tudes de travail.

Sixième conseil : remet­tez le matos à sa petite place. Ce qui fait que Nigel Godrich ou Rick Rubin sonne comme ci ou comme ça, ce n’est pas le maté­riel qu’il utile, c’est sa capa­cité d’écoute, de réac­tion et son expé­rience. Au lieu d’in­ves­tir votre argent dans toujours plus de plug-ins, payez vous des cours, ou des tutos, lisez des livres, et je vous l’ai déjà dit : mixez, mixez, mixez !

Septième conseil : si vous devez casser votre tire­lire pour quelque chose, c’est d’abord pour amélio­rer votre système d’écoute avec de bonnes enceintes dans une pièce trai­tée accous­tique­ment ou un bon casque. Le reste, c’est nette­ment moins impor­tant.

Huitième conseil : faites des pauses lorsque vous mixez et des pauses suffi­sam­ment longues pour que vos oreilles se reposent car quand on bosse comme un bour­rin, on se rend compte souvent le lende­main qu’on a fait n’im­porte quoi.

Voilà, j’es­père que ces conseils vous serons utiles. N’hé­si­tez pas à commen­ter, liker, parta­ger cette vidéo. Ciao !

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