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Sujet Commentaires sur le dossier : Secrets de studio : Pierre Guimard et Lilly Wood and the Prick

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1 Commentaires sur le dossier : Secrets de studio : Pierre Guimard et Lilly Wood and the Prick
Secrets de studio : Pierre Guimard et Lilly Wood and the Prick
Beaucoup de musiciens et home-studistes ont toujours rêvé un jour d'assister à une séance de studio pro, afin d'en découvrir les secrets.

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31
D’ailleurs, en parlant de sélection de groupe, ceux qui voudraient rencontrer Pierre n'ont qu'à participer au jeu concours (et accessoirement, le gagner :oops2: )
http://www.secrets-de-studio.fr/forms/jeuconcours
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Citation de : ReNo Mellow

ITB = In the box (dans la boite) : C'est un terme que les ingés utilisent dans le jargon pour parler des mixages effectuer 100% dans l'ordinateur, c'est à dire sans passer par une table de mixage ou des périphériques hardware externe. Tous les traitements et effets sont donc réalisés par des plug-ins ou le DAW.

OTB = out the box : Ca veut donc dire l'inverse. Un mixage effectué avec du matériel externe sur une table de mixage (meme si l'enregistrement à été fait dans un DAW)

 Merci !

 

Ola !!!

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Je vais tempérer cette mousson d'éloges:
Il me semble que le micro cravate sature par moment. :oops2:

A part ça, nickel.

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x
Hors sujet :
Citation :
Il me semble que le micro cravate sature par moment.

Tout le monde sait bien que le parent pauvre de la vidéo est..... ....le son...:oops2:

[ Dernière édition du message le 20/06/2013 à 11:15:40 ]

36
Citation de Traumax :
Je vais tempérer cette mousson d'éloges:
Il me semble que le micro cravate sature par moment. :oops2:

A part ça, nickel.




:bravo2:
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Si je pouvais avoir que des mise à plat de cette qualité ça changerai ma vie.:-D

Beaucoup oublient un peu que l'étape d'arrangement et de choix des instruments est primordial, mais aussi la communication entre mixeur, producteur et artistes. Cette vidéo nous le rappel bien. Bon boulot!

 

38
La diférence entre prémix et version définitive est assez blufante quand même.:8O:
39
x
Hors sujet :
Citation de moustick :
Il le récupère sous quelle forme au delà du label ?
Sous forme de droits d'auteur ? il faudrait effectivement que je regarde les crédits ...


Ca on ne peut pas le savoir car les arrangements entre artistes et labels ne sont pas dans les crédits.
Mais prenons un cas théorique (qui peut être complètement différent de ce celui de Pierre Guimard)

Un producteur décide de lancer des artistes qu'il découvre. Il y a une partie qui est récupérable sur les ventes de disque (Publishing) et une autre sur les droits d'auteur (Royalties). Le Publishing va donc être l'argent touché par les ventes et autres contrats liés à la publication de l'oeuvre, alors que les Royalties va être de l'argent qui sera reversé par la SACEM, BMI, ASCAP et autre organismes qui gèrent les droits d'auteur sur la diffusion de l'oeuvre.

Prenons alors le cas d'un album de 10 chansons qui sera vendu 11.42€. Il y a une partie 30 à 50% de cela qui ira alors à la distribution (iTunes, Fnac, Amazon, Virgin, etc...). Prenons l'exemple d'iTunes avec 30%, il ne reste alors que 8€ pour l'album (et encore c'est souvent encore moins avec des albums en ventes à 7.99€ ou 9.99€). En fonction du deal entre l'artiste et le label, il peut y avoir jusqu'à 50% qui va au label (producteur exécutif en anglais) car c'est lui qui paye et avance l'argent pour le studio, les musiciens, techniciens et ingé sons qui vont travailler pour réaliser cet album.

Il ne reste donc plus que 4€ pour 10 chansons, soit 40 cents par chanson, qu'il va alors falloir répartir entre le réalisateur (producteur en anglais), l'auteur, le compositeur et l'interprète... ce qui peut souvent être 1/3 réalisateur, 1/3 Auteur/Compositeur et 1/3 Interprète. Mais là encore cela peut être totalement différent en fonction du deal conclu, cela peut être 50% réalisateur, 25% auteur/compositeur et 25% Interprète. Prenons alors cet exemple. Sur 40 cents, il y a donc 20 pour le(s) réalisateur(s), 10 pour l'interprète(s) et 10 pour les auteur(s)/compositeur(s)

Et 10 cents pour auteur(s)/compositeur(s) ça fait 5 cents chacun. S'il y a plusieurs compositeurs ou plusieurs auteurs, cela va être répartie entre eux en fonction du pourcentage déclaré lors du dépôt de la chanson à la SACEM/BMI/ASCAP. Si un auteur écris un refrain, mais l'autre écris les deux couplets, il peut y avoir une répartition 1/3-2/3, ou 30-70, etc... ou même 10-90 (s'il y a juste un hook de 4 phrases ou autre). S'il y a 2 compositeurs et 2 auteurs (avec une répartition égale), ils vont chacun touché 2.5 cents par chanson. Et si c'est une chanson qui a un grand succès et fait disque d'or (soit 50,000 ventes aujourd'hui), cela leur rapporterons 1250€ par chanson (pas de quoi rouler en Ferrari ;)).

Idem si la chanson est co-produite. Le réalisateur qui va apporter sa petite touche d'arrangement ici et là, va récupérer une partie de la réalisation, même si l'ensemble de la chanson a été composée et arrangée par l'artiste.

Par conséquence, à la fin un artiste peut n'avoir que quelques centimes par chanson sur un album vendu 10-12€ dans le commerce. Et c'est encore largement moins sur un album à 7.99€ avec plusieurs interprètes (avec beaucoup de featuring), plusieurs réalisateurs, compositeurs, etc... Cela ne fait généralement plus qu'un centime par chanson.

Alors que le producteur/réalisateur qui a son propre label, son propre studio et qui fait sa propre publication en distribuant un album via iTunes (par exemple), peut facilement récupérer pas loin de 6€ par album vendu sur les 8€ restant (après les frais de distribution). Voilà pourquoi la plupart des producteurs aujourd'hui préfèrent monter leur propre label et propre studio. D'autant plus que c'est à présent techniquement possible avec du matériel bien moins cher qu'à l'époque.

Lorsque la chanson va passer à la radio et à la télévision, à chaque passage, il y aura des droits qui seront perçus, qui iront alors au Label pour une distribution similaire entre les auteurs, compositeurs, réalisateurs et interprètes... en fonction de ce qui aura été déclaré lors du dépôt de la chanson.

Maintenant, il ne faut pas penser que c'est les producteurs et réalisateurs qui ont la part belle dans l'histoire. Car ce que l'on ne voit pas c'est que sur un artiste qui va avoir un succès, il peut y en avoir des dizaines, des vingtaines voir même des cinquantaines qui auront été pris en charge, enregistré, produit, mixé, mastérisé, etc... et qui pourtant n'auront abouti à rien et donc auront coûté plus au label que cela n'aura rapporté. Et que pour réaliser ses albums là, il aura quand même fallu payer les musiciens, les techniciens, ingés sons et autres réalisateurs qui auront travailler sur ces albums. Autant d'argent qu'il aura fallu avancé sur les ventes d'album potentielles à venir (qui se font d'ailleurs de plus en plus faible de nos jours).

Phil

Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm

Ad Astra, Per Aspera...

[ Dernière édition du message le 20/06/2013 à 15:41:41 ]

40
Super intéressant ! Merci ! En plus ceci m'a permis de découvrir le groupe !:o: