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Sujet Annales examens et concours filière musicologie

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Sujet de la discussion Annales examens et concours filière musicologie
:)
Bonjour,

Je voudrais me procurer les annales corrigées des examens des trois années de licence (fac de nancy ou paris), et du CAPES musique. Connaissez-vous des ouvrages, des collections, des boutiques qui me permettraient de trouver mon bonheur ?

J'ai également quelques questions qui vous paraîtront peut-être "cucu", je m'en excuse à l'avance :
Doit-on être titulaire officiellement de la licence musicologie pour - tenter le CAPES
- entrer à l'IUFM ou faut-il seulement avoir le niveau licence ?
Quelqu'un peut-il me décrire précisément le quotidien d'un titulaire du DUMI qui intervient dans les écoles primaires ?
Est-ce que certains d'entre vous sont professeurs d'instrument en école municipale, ou autre, sans être titulaire du DE ? Pouvez-vous me donner une idée du salaire auquel on peut prétendre dans ce cas ?

Bon, j'espère que mes questions ne vous paraîtront pas trop gnangnan. J'ai 25 ans et j'ai l'intention de me réorienter vers le métier que je voulais exercer enfant. C'est forcément un peu "risqué" de reprendre une formation à mon âge. C'est pour ça que j'aimerais pouvoir en discuter avec vous pour appréhender correctement ce virage.

Merci beaucoup d'avance,
Marion.

:D:
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A oui je voulé aussi savoir si falé un certain diplome avant de passer le CAPES?combien de temps faut il passer a la fac pour avoir un CAPES et savoir aussi si on pouvait toujours se contenter d'une licence pour enseigner en colllege...et si oui combien de temps il faut pour l'avoir.merci a tous les zikos ki répondront!
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Salut à tous,

trashguitar : ne fais pas musicologie dans ce cas-là. Je suis prof en collège, et je peux te garantir que tout ce que l'on peut penser à propos d'un métier "facile", sans beaucoup d'heures, qui laisse du temps à côté est absolument faux.

Je pensais la même chose que toi au départ ("Je fais ça à but alimentaire"), mais en fait tu ne peux pas : les 18 heures de cours que nous devons à l'administration ne sont vraiment qu'une petite partie du boulot que l'on effectue (même si je sais bien que nombre de vieux profs et d'incompétents font du karaoké au lieu de servir à quelquechose).

D'autre part, il faut savoir que l'on bouge forcément de région, même en étant bien placé au concours (aucune influence !), en couple, avec tous les machins que tu veux. Et donc cela veut dire se refaire un nouveau nom dans une nouvelle région : hyper hard !

Pour Marion, je pense que tu devrais lire les rapports d'examen du CAPES, c'est extremement instructif (et pas chiant du tout à lire !). Pour les cours du CNED, je les avais achetés en parallèle de ma formation IUFM, et je dois avouer qu'ils ne m'ont pas servi à grand chose, si ce n'est à rien. Le mieux, si tu veux gagner un peu ta croûte en te préparant à ton futur job, c'est d'appeler le rectorat, et de te proposer comme vacataire (ils en cherchent des dizaines). Ensuite, le plus dur, c'est d'arriver à faire des bons cours sans avoir reçu de formation, mais tu peux demander de l'aide aux collègues (sur Nancy et en Lorraine, y'en a pas mal qui sont prêts à aider si on leur demande).

Voilà, si tu veux des renseignements plus précis, j'ai fait une licence de musico sur Nancy, puis CAPES à Nancy également, je connais un peu du monde, donc n'hésites pas à demander !

Bon courage ! :clin:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

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Avant de passer le C.A.P.E.S., il faut une licence (je crois qu'on appelle ça "Master 1" maintenant).
Le C.A.P.E.S., ce n'est plus la fac, mais l'I.U.F.M. (à moins que l'I.U.F.M. ne soit que pour les instits, aujourd'hui "Professeur des écoles").

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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Hors sujet : Salut Koala,

Tu as posté pendant que j'écrivais mon mien à moi.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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Hors sujet : Salut Pevets ! :boire:



Je confirme qu'il faut bien une licence quelconque pour pouvoir passer le CAPES externe. Mais il existe aussi un CAPES interne, ouvert aux vacataires qui sont déjà depuis un moment en poste. Il est plus facile au niveau de la théorie, mais je ne sais pas ce qu'il en est pour le diplôme requis.

D'autre part, il faut tout de même savoir que quelques diplômes et formations ouvrent droit à une équivalence licence. Je ne sais pas précisément lesquels, mais je sais que cela existe. :oops2:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

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Citation : Qu'est-ce qu'un DUMI?



C'est le Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant. Il permet, entre autres, d'intervenir dans les écoles primaires. IL est l'équivalent d'un DE.
Ce diplôme est dispensé dans 9 centres de formation en France (CFMI). IL se trouve que je suis en train de suivre cette formation au CFMI de Tours, formation "en cours d'emploi" en 3 ans (j'attaque ma 2ème année). La formation initiale est en 2 ans. C'est une formation riche et variée, qui mélange des cours d'harmo et de formation musicale, des stages de théâtre et d'expression corporelle, de percus, des travaux avec des compositeurs de divers horizons (chanson, jazz, musique expérimentale, etc...)...
L'accès à la formation est soumise à des test d'entrée, on en a parlé ici

Voili-voilà! :clin:
Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse. (W.Allen)
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Koalaman a raison! j'ai le CAPES depuis 10 ans, et je viens juste de revenir dans ma région d'origine! il faut beaucoup de temps et de point avant d'envisager un retour la ou se trouvent tes potes musiciens! quand à se faire de nouvelles conaissances, la aussi c'est long et pas simple, le boulot ne te laisse pas tant de temps que ça! d'autre part, quand tu es dans un groupe ( qui tourne ), tu n'es pas aussi disponible que les autres ( tu ne peux jouer que les week end, et encore, pas trop loin!!! ). Avant d'envisager une "double" carrière, il faut un certain temps ( pour avoir un bon emploie du temps au bahut, et pouvoir jouer! ). En plus, souvent les jeunes profs se retrouvent dans des bahus craignos ( moi je me suis tapé 5 ans de zone violence...), donc quand tu rentre chez toi le soir, tu n'as qu'une envie, c'est de te vautrer lamentablement devant une connerie à la TV....

pour les rapports d'examens, c'est une bonne idée!
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Hors sujet :

Citation : c'est de te vautrer lamentablement devant une connerie à la TV....



Solution possible : je n'ai plus la télé depuis que j'enseigne ! :clin:



Ceci dit, pour le problème des mutations, avec une analyse rationnelle et historique des barres de mutations, on peut, simplement en jouant ses points IUFM et en faisant une mutation simultanée suite à un PACS, éviter la région parisienne : pour ma part, premier poste au fin fond de l'Auvergne, mais bon, je me sentais pas apte à supporter la pression citadine !

En ce moment, le meilleur plan pour éviter Créteil et Versailles, c'est de demander des dom-tom, mais attention, il faut partir sans a priori "paradisiaque", il y a des plans bien galère là-bas aussi !

Juste histoire de mettre tout le monde bien au courant des réalités ROSES de ce job, je vous dis aussi que la solution choisie en ce moment par les rectorats est de mettre tous les nouveaux arrivants dans l'académie en remplaçant (ce que l'on appelle TZR), et en les affectant à l'année à un bahut différent à chaque fois. Pour ma part, mutation à mes frais exclusifs d'une année sur l'autre d'environ 150km, et je ne peux pas espérer obtenir un poste fixe avant 7-8 ans, je pense... :??:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

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Merci Cox pour ta réponse.



Koalaman,

Malgré tout ça, tu ne regrettes toujours pas de ne pas avoir choisi d'enseigner le saxo en école de musique?

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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Non, du tout, le boulot en lui-même est archi-plaisant, m'apprend énormément, et évite surtout la lassitude et le fait de répéter toujours pareil que j'avais rencontré en école de musique.

Ce qui est gonflant, ce n'est pas le fait de faire cours, mais bien les emmerdements administratifs qui nous gavent et nous empêchent de faire notre taf correctement : comment peut-on monter un projet sur plusieurs année lorsque l'on est muté ailleurs à chaque rentrée ? Comment faire pour bien s'intégrer dans un paysage musical, et donc proposer des collaborations lorsque tous les ans on doit refaire son trou ? Comment bien connaitre les élèves et avoir un suivi de leurs aptitudes/difficultés lorsque les 450 que j'ai changent tous les ans ?

Non, vraiment je ne regrette pas ce job, mais je veux juste informer ceux qui pensent encore pouvoir faire du karaoké et se la couler douce, que cela ne correspond pas du tout aux réalités du métier : il faut se battre pour pouvoir faire son job, et la position attentiste et passive n'est plus possible ! :clin:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.