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Sujet de la discussion Compositeurs de musiques de films : aidez-moi à analyser leurs techniques (accords, mélodies.)
Salut à tous,

j'écoute beaucoup de musiques de films, et j'aimerai que vous m'aidiez à analyser les techniques de certains compositeurs.

Je sais que ma question est extrêment large, mais toutes les contributions sont les bienvenues.

Ce que je cherche à savoir, c'est la manière dont certains compositeurs construisent leurs progressions harmoniques, la manière dont est composée leur mélodie, leur rythme... bref les trucs qui dont leur particularité

Je vous met une liste d'exemples (pris complètement au hasard) :

"Hans Zimmer, dans ## exemple, utilise la progression d'accords suivante : # | # | # | #. C'est ce qui donne ce côté dramatique à sa musique."

ou aussi par exemple :

"sa mélodie (#, #, #, #, #, #) est mise en valeur car elle semble appartenir à telle tonalité, alors que c'est telle autre tonalié..."

ou alors :

"Thomas Newman utilise souvent cette méthode dans ses mélodies au piano : il décortique un accord avec main gauche la basse, et main droite une tierce ou une quarte qui joue les notes en même temps... par exemple sur telle ou telle musique"

ou bien encore :

"Danny Elfman utilise dans telle musique une progression d'accords en changeant habilement de tonalité, #mineur puis #majeur, c'est ce qui crée le côté fantastique..."

"James Newton Howard utilise du 5/4 sur telle partie pour donner un côté tribal..."

niveau mélodie / accords / harmonie, ceux qui m'intéressent le plus sont Hans Zimmer et James Newton Howard



merci à tous ceux qui contribueront à mon sujet, et qui donneront de l'inspirations à tous ses futurs lecteurs
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Non, mais c'est bien: On avance, c'est intéressant!

Intéressant aussi Tonka ton témoignage à propos de la musique sénégalaise.
Hé oui les "sauvages" ne le sont pas. Le "sauvage" n'existe certainement pas, pauvre Rousseau, et on lit dans Tristes Tropiques de Lévy-Strauss l'histoire d'une société de "sauvages" qui allaient nus, mais dont l'aristocratie, en pleine forêt tropicale, restait cloîtrée par horreur de la nature! :mrg:

Tout ceci pour dire que le code, la culture, souvent complexe et raffinée, souvent chez les "sauvages" davantage qu'ici (qu'on pense aux esquimaux qui utilisent 30 mots pour qualifier la neige...), est partout.
Seulement, comme le disait très justement djali, ici on confond les moyens et les buts.
Dans la plupart des cultures autres qu'occidentales, il y a une notion à propos du code, selon laquelle il ne s'agit que d'un outil dont la finalité est de pouvoir s'en affranchir, pour déboucher sur une forme supérieure de la liberté.
Ici, on a la religion de l'outil, ce qui nous empêche au fond, de l'utiliser correctement.
Donc, crispation sur le solfège, "hors du solfège point de salut", "harau sur les hérétiques" etc... :roll:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Pour moi quand je parlais de structure, c'est concret, et en rapport avec ce qu'on est en train de faire : longueur des phrases ou des sections, leurs rapports de tonalité ; variations de texture (des voix se taisent, puis à nouveau tout le monde joue/chante) ; est-ce que ça va être essentiellement vertical, ou plutôt du contrepoint ; peut-être les deux, et s'il y a un texte ça va dépendre de ce qui est dit à chaque endroit (exemple : dans une messe il était fréquent que les Kyrie, Gloria, etc, soit assez contrapuntiques, et que par contre le sanctus soit vertical, tout simplement parce que le texte des premiers est une toute petite phrase connue de tous, alors que le dernier est un roman fleuve qu'il valait mieux faire entendre distinctement pour ne pas encourir les foudres écclésiastiques) ; et puis varier le caractère, bien sûr = lent / rapide ; etc, etc !

Au moment d'écrire je pense à autre chose, une différence entre impro et écriture AMHA : une chose est de participer, une fois, à un moment d'improvisation, une autre est d'écouter une pièces de nombreuses fois, y compris sur un disque où chaque détail est fixé pour toujours - cela appelle une attention particulière à toutes sortes de petits détails qui pourraient devenir agaçants à la longue (et bien sûr cela vaut pour l'interprétation aussi bien que pour l'écriture).

J'arrête là, car je vais bientôt prendre la route, pour entendre la passion selon St-Jean du sieur JSB, ce soir à Sarrebourg, par la Chapelle rhénane (Benoît Haller) :aime:
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Citation : une différence entre impro et écriture AMHA : une chose est de participer, une fois, à un moment d'improvisation, une autre est d'écouter une pièces de nombreuses fois, y compris sur un disque où chaque détail est fixé pour toujours - cela appelle une attention particulière à toutes sortes de petits détails qui pourraient devenir agaçants à la longue (et bien sûr cela vaut pour l'interprétation aussi bien que pour l'écriture).



Cependant les comiques dans mon genre, qui n'utilisent pas le solfège, "écrivent" tout de même, et même s'ils démarrent en impro, finissent par fixer une forme, dont ils se souviennent, et qu'ils peuvent rejouer à l'identique, l'interprétation mise à part.
Mais la subjectivité liée à l'interprétation est un "problème" aussi pour la musique savante et les musiques du passé. Ainsi certains préfèreront Mahler par Karayan, d'autres par Furtwängler...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.