Étant intéressé, à titre personnel, par tout ce qui se rapporte à la "polyrythmie", dans le sens le plus large, le terme "signature rythmique" m'interpelle (comme on dit).
Oui : je ne connaissais pas ce terme.
Bon.
Passons au sujet lui-même.
J'ai l'impression que s'introduit une légère confusion, à un moment, entre deux niveaux : celui de la
structure d'un morceau d'un côté, et celui de la
qualité du flux rythmique de l'autre.
Hum... "flux rythmique" est un peu pas clair.

Je parle là des
unités de temps, de la succession des longues et brèves. (Noire/croche ? Ou bien Noire pointée/Noire ? Etc.)
Passer d'un motif (d'une phrase ou d'une séquence) à 3/4, à un autre à 2/4, par exemple, c'est évidemment sur un autre plan. Non plus celui de l'unité de temps, mais celui de la
pulsation : des proportions entre les durées respectives de la tension et de la détente.
À part ça, de ces "jeux de rythme" (de "signatures rythmiques", donc), on en trouve des exemples innombrables dans toute la musique ancienne.