Nous avons vu qu’il existait bien des morceaux avec des signatures rythmiques différentes, mais saviez-vous qu’on peut les mélanger au sein d’un même titre ? Voire même d’un riff ?
Comme nous l’avons vu, on peut faire varier le tempo dans un morceau, mais on peut aussi faire varier la signature rythmique. L’un des exemples les plus connus et les plus flagrant de cela, c’est le fameux We can work it out des Beatles ou l’on passe sur le pont d’un 4/4 à un 3/4… Et comme je ne peux pas vous le diffuser sous peine d’être striké par Youtube, je vais devoir vous le chanter malgré mon rhume…
On entend bien le passage de la pompe en 4/4 au rythme de valse sur les fins… Et on retrouvera ça chez les Beatles sur le All You Need Is Love, mais aussi à l’échelle d’un riff comme sur le fameux Golden Brown des Stranglers où l’on est en 3/4 sur trois mesures puis en 4/4 sur la dernière ! Et ce temps de trop, il produit ce petit effet laborieux en fin de riff.
À l’inverse, sur le titre de Joan Jett and the Heartbreaker, on a l’impression qu’un temps est mangé. Et pour cause, on est en 4/4 sauf une mesure qui est en 3/4, de sorte que la reprise du riff nous surprend…
Plus discret que le passage 4/4 vers 3/4, on observe aussi l’usage fréquent du 2/4, soit une demie mesure. L’effet est moins perturbant à l’écoute mais il permet toutefois d’emballer un peu la chanson et de surprendre l’auditeur comme dans le Hey Ya d’Outkast :
Bref, il ne tient qu’à vous de jouer avec les signatures rythmiques pour surprendre vos auditeurs. Je vous laisse essayer ça. D’ici là, commentez, likez et partagez cette vidéo : Ciao !