Ces TITRES ROCK qui vous mettent la PATATE automatiquement !

(Oui, c'est bien ça je me souviens : entre '75 et '85 le 33 tours avait pris genre 15 francs dans les sillons...)

Soit près de deux francs par tour

C'est typé

La vache ! 47 secondes d'intro quasi-disco, qu'est-ce qui lui était passé dans sa tête à Marquilly !?

Pour la 'tite histoire, il se trouve que j'habitais la rue du bassiste, Gérard, qui épousa l'une de mes tchopines
Fut remplacé un temps par celui qui allait devenir le dirlo du Zénith de Lille, puis carrément de l'Olympia... Du coup, c'est encore une autre connaissance, l'un des frères Wilcox, qui prend à son tour la basse...

Pfiou ! Ca date, tout ça...

La vache, c'est pas faute d'avoir côtoyé des vedettes, mais là je me sens tout-con. Jack BON fait tellement partie des mes rêves de 13-14 ans que j'aurais presque "peur" de le rencontrer, de crainte que la magie s'estompe comme lorsqu'un magicien dévoile ("débine") son tour.

Ça se trouve, c'est l'être le + humble de tout le Rhône mais pour moi, Jack BON il est sur des 33 tours en vinyle et dans mes rêves, il ne peut pas être ailleurs. Comme Eddy Merckx qui aura fait planer toute mon enfance : il est sur un vélo et dans le poste en noir & blanc, point .

D'ailleurs, c'est probablement un autre qui parle à sa place depuis qu'il y a la couleur... C'est con, heinG

Marrant que tu parles de Jack Bon comme d'un "Chic Type" parce que le soir où je l'ai rencontré, il jouait en guest avec le groupe lyonnais "Les Chics Types".
Je lui avait parlé de Ganafoul et c'est vrai que ça semblait bien derrière lui. Il s'était tourné vers le blues. En tout cas, le set qu'il avait joué avec les Chics Types était très bluesy !

Il faudrait ne jamais retourner sur les terrains de notre enfance.
C'est Barbara qui avait un mot comme ça dans l'une de ses chansons.

Cela posé, comme tout-un-chacun Mr BON comme vous ou moi peut se trouver être dans un "bon" ou un mauvais jour; ça n'augure en rien ni ne reflète forcément le personnage.
Après tout on s'en fout un peu, même si Rousseau ou Céline sont intrinsèquement imbuvables, ne boit-on pas leurs mots ?

Laissons ce brave Mr BON sur ses disques et sous ses pochettes. Moi c'est comme ça que je l'aime. Surtout de nos jours où, tout allant en tous sens à une vitesse supersonique, que le moindre verre de bière qu'on aurait nonchalamment posé devant soi ferait de chacun illico un alcolo invétéré s'il connaissait le malheur d'être tant-soit-peu célèbre...

Dans l'idée, ça pourrait même faire un peu penser à la partie "ralentie" de "Sin City" chez AC/DC.
Qui doit être, je pense, le seul titre où ils aient usé d'une manière + "légère" leur routine (cf. à l'occasion aux 2/3 du morceau.
Tout le reste (chaque titre, et à l'exception bien-sûr de leurs 2 slows) allant systématiquement crescendo.