Sujet Editorial du 15 janvier 2011 : commentaires

Les esprits s'échauffent au point que la discussion commence à tourner au vinaigre et si débattre de mes torts ou raisons ne me pose aucun problème, je n'ai aucune envie de déclencher une baston de bar où les mots  dépasseront à n'en pas douter les pensées, ce qui en blessera certains, j'en suis certain.

Afin de ne pas mettre non plus nos modérateurs dans l'embarras, je prends donc la décision exceptionnelle de fermer les commentaires de cet édito, sachant que vous pouvez toujours m'envoyer vos remarques, positives comme négatives sur ma messagerie perso. Je les lirai avec attention et répondrai à chacun, qu'il me soutienne ou qu'il me fustige.

En supplément des messages que j'ai posté dans ce sujet et que je vous invite à lire car ils éclairent, je pense, les propos satiriques qui sont les miens, je réaffirme ma volonté et ma liberté d'évoquer dans l'édito bien d'autres sujets que l'audio, sans autre prétention que d'ouvrir AudioFanzine vers autre chose qui donne matière à réflexion, et donc à création.

Je ne regrette pas d'avoir évoqué ce qui se passe en Tunisie, car je le redis, voir un pays proche de la France se libérer d'un des plus vifs opposants à la liberté d'expression (ce n'est pas moi qui le dis, mais Reporters sans frontière ou le Comité pour la protection des journalistes) est un événement au moins aussi important pour la création artistique que la sortie de tel ou tel matériel présenté au NAMM. Même si, je le concède, on ne sait pas à quelle sauce sera mangée la Tunisie à l'avenir...

Quant à l'évocation du droit d'asile accordé à certains autres dictateurs par la France, à la mention des rapports cordiaux qu'elle entretient avec certaines dictatures, ou encore à l'allusion faite sur l'expulsion des roms, il s'agit là d'éléments qui tirent certes le texte vers la satire (imaginer qu'on a refusé le droit d'exil à Ben Ali pour des raisons d'immigration), voire la caricature (les petits fours et le champagne), tout comme, j'en suis certain, de nombreux éditorialistes ou chroniqueurs n'auraient pas manqué de le faire en pareille occasion, n'engageant que leur parole de commentateur. Peut-être avec plus d'à-propos, je veux bien l'admettre au profit de mes détracteur, et peut-être avec plus de violence encore...

Puisque les magazines télé ou la presse politique font régulièrement des articles sur le monde de la musique ou des chroniques de disques, je ne m'interdis pas en tout cas d'évoquer, entre autres sujets, la question politique même si, suite à cet édito, je pèserai chaque mot avec la plus grande attention avant de le faire à l'avenir.

Je vous remercie, tous, pour vos réactions, bonnes comme mauvaises, sachant qu'avec le recul, je ne manquerai pas de tirer profit de vos soutiens comme de vos coups de pied au cul.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.