Sujet Licences Libres et droits d'auteurs: doux fantasme ou réalité méconnue?

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Maiak

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Posteur·euse AFfamé·e

Membre depuis 21 ans

Sujet de la discussion Posté le 29/03/2006 à 07:33:53

Bonjour,
Pouvez vous s'il vous plait me dire concrètement comme cela se passe pour récupérer mes droits d'auteurs si je suis adepte des LL, quand
-je joue mes titres en concert
-je suis diffusé (radios...sites web...)

Je souhaite avoir des exemples concrets, l'expérience de quelqu'un (je parle d'euros, c'est terre à terre, mais au moins les réponses attendues sont claires aussi!)
y'a -t-il quelqu'un en France (ou ailleurs) qui touche des droits en LL?
Comment faites vous?

Merci pour vos réponses qui lèveront un doute chez moi, au moins pour ce chapitre concernant l'éternelle opposition Sacem /LL

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Anonyme

521410

51 Posté le 31/03/2006 à 14:37:28

Au-delà du débat droits d'auteur et licences libres, les nouvelles technologies nous imposent de nous poser la question sur ce que sont les artistes.

D'aprés la définition du Larousse, c'est quelqu'un qui maitrise un art.

D'aprés la définition de la société consumériste, c'est quelqu'un qui vit de son art.
Seulement voilà, est-ce qu'un créateur qui se conforme à des normes est toujours un artiste ?
N'est-il pas plutôt un technicien au service d'une équipe qui a fait HEC ?

Les licences libres c'est la possibilité pour un artiste quelle que soit sa discipline, de donner au monde sans le filtre du marketing qui aboutit à la consommation de masse.

Le public reçoit, s'exprime, transmet, sanctionne sans être sous influence.
Qu'est-ce qu'on en a à foutre de percevoir des droits d'auteur.
Est-ce que je paie quoi que ce soit lorsque je regarde une photo, un tableau ou une sculpture ?

Car en fait le vrai débat que pose les technologies du numérique, c'est l'accessibilité par tous à tout.
Du moins à tout ce qui est laissé accessibble par l'auteur, ce qui est normal.
Le droit d'auteur, c'est le droit de faire ce que l'on veut avec ce que l'on crée pas de percevoir un impôt sur le moindre de ses pets fussent-il parfumés.
Maintenant, est-ce que l'on peut transposer le système "usuel" de paiement des droits d'auteur dans le système des licences libres?

Ben en grande partie oui, pour le Live en tous cas, c'est possible.
Certe il n'est pas toujours facile de faire comprendre à certains que la SACEM n'est qu'une société privée qui s'est érigée en monopole et qu'elle n'est pas incontournable mais le droit est avec l'auteur.

Par la même occasion, cela permet aux créateurs de comprendre ce qu'ils sont d'un point de vue juridique, de s'interroger sur leur démarche et d'approfondir leurs connaissances sur ce qu'est l'industrie du disque en France.

Car il s'agit bien d'industrie et non de culture.
Les artistes sont recrutés comme des créatifs dans la pub pour servir une marque et être rentable.

Combien d'artistes maîtrisent vraiment leur carrière dans le pays de l'exception culturelle?