Sujet Help : suis-je en train me faire entuber?
- 63 réponses
- 35 participants
- 4 503 vues
- 37 followers
underwears
8
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 20/09/2007 à 03:24:54Help : suis-je en train me faire entuber?
Bonjour,
Je fais appel aux conseils bienveillants du forum pour me guider dans une affaire dans laquelle je sens que les évènements prennent une tournure sordide. J'ai des doutes concernant l'honnêteté de mon associé, et j'espère qu'au fil de vos réponses mon opinion sera eclaircie.
Voila, pour commencer, je suis musicien, depuis l'age de 9 ans (j'en ai 23). J'ai appris le piano pour commencer, puis sont venus la guitare, la basse et la batterie. J'ai acquis un très bon niveau musical qui m'a permis au fil du temps à me perfectionner en technique, à me cultiver en ce qui concerne accords, style... Ainsi, je me suis mis naturellement à la composition.
Il y a 10 ans, j'ai rencontré une personne qui deviendra au fil du temps l'un de mes meilleurs amis. Cette personne que l'on nommera Simon, a au depart été très interressé par ma soeur et sa voix et l'a intégré rapidement dans son groupe, composé au départ de lui même et de quelques uns de ses amis. Puis voyant mes possibilités et mes compétences, a décidé de m'intégrer en m'octroyant le role de compositeur.
Et là debuta l'aventure...
Je me rendis compte en avançant que Simon était très limité techniquement et musicalement. Il ne connait que 3 accords : Amin, G et F , ses morceaux ne sont fait qu'à partir de ces 3 accords qu'il fait succéder différemment selon les morceaux. Je tentai de lui apprendre d'autres accords, renversements, styles, mais rien n'y fait, il ne veut pas s'ouvrir plus car pour lui c'est "copier sur les autres et donc ne pas avoir son identité" ce qu'il me critiquait de faire. Mais peu importe, ma magnanimité m'a fait accepté ses limites et ses différences sans le fustiger, et j'ai ainsi apporté beaucoup de ma touche à l'évolution des morceaux que nous composerons par la suite.
Nous composions donc ensemble de la manière suivante : j'avais un role d'instrumentiste, sur le clavier, je jouais donc -pratiquement- tout (piano, bass, batterie, nappes, violons etc...), pendant la composition quand il s'agissait de trouver des accords autre que ses "Amin-G-F" (pour varier, au bout d'un moment...) je m'en occupais, j'ai plutot un style Mineur7/Majeur 9, et lui un style plat, donc on voyait pas mal la différence, que ça soit lorsque je composais ou lorsque j'arrangeais des morceaux qu'il avait deja crée.
En ce qui concerne les paroles, il a toujours voulu écrire tout de lui même, et il écrit plutot bien.
Donc en ce qui concerne Simon vous cernez un peu le type de musicien qu'il est. Il a une bonne inspiration pour les mélodies, pour les textes... mais il est limité techniquement.
Nous avons donc procédé comme ça ça pendant 10 ans...
A la 5eme année, les choses s'accélèrent, on fait la connaissance d'une personne que l'on nommera Edouard qui a deja composé pour des artistes du showbiz. Simon nous décrira toujours comme un opportuniste dont il faudra toujours nous méfier, un requin "comme tous les gars du milieu", mais avec qui nous devions faire pour obtenir notre "passeport" pour le milieu. Lui même montre un vif interet pour notre "produit", et on décide de collaborer avec lui.
Il faut savoir qu'Edouard est un compositeur comme Simon, aucune notion musical ou de solfège, il compose en samplant.
6eme année, un DA que l'on rencontre grace à Edouard nous reçoit. Il est très interressé, mais il faut que l'on fasse "evoluer" notre style, qu'on élimine le superflu. On se mets donc à composer de plus belle de nouveaux morceaux ou à en retaper des anciennes dans un style plus efficace, plus commercial. Notre collaboration se resserre un peu plus avec Edouard, on ecoute ses conseils, mais toujours "hypocritement" selon simon car il faut toujours se méfier. On aborde pour la premiere fois avec Simon le sujet des droits sur les morceaux, on se dit 50/50 pour la composition, ok tope la, je ne réfléchis pas plus... et j'aurais peut être du.
pendant la 7eme, 8eme et 9eme année je me suis retrouvé enseveli sous pleins de pb personnels, et j'étais donc moins présent au studio pour participer... Je passais defois 1 semaine d'affilé, puis 1 mois d'absence, puis 2 semaines d'affilé, puis 2 mois d'absence... Mais à chaque fois que je venais, je m'investissais à fond, je composais de nouveaux morceaux, je retapais, je réarrangerais, bref je faisais, en toute justesse et objectivité, en 1 semaine ce que Simon aurait mis presque 2 mois à faire, et je mesure mes mots.
Aujourd'hui, les choses sont sur le point d'aboutir. Mais le discours de Simon change radicalement.
Il me dit qu'il va deposer les morceaux à la SACEM, mais que je ne peux plus jouir des droits que l'ont s'était promis... du fait de mon manque de présence durant 2/3 ans, car pendant ce temps là, les morceaux ont beaucoup évolué. Soit, ça se tient. Il me sort pour argumenter l'exemple d'un enfant que tu mets au monde, mais dont tu participes pas à l'éducation... Il me dit egalement qu'un certain avocat à la Sacem va devoir demander qui a fait ci, qui a fait ça sur les morceaux que l'on depose... et enfin, me dit que c'est Edouard qui ne veut pas donner des points à une personne qu'il n'a jamais vu. Il me fait tout un topo de droits en musique, très très vagues et peu compréhensibles à chaque fois, concernant le nb de notes maximales, le nb d'années, les différentes parties d'un morceau où un compo peut prétendre être le compo... soit je l'écoute.
Sauf que je fais face à la réalité :
Les morceaux n'ont en fait objectivement pas changé. Tout ce que j'ai joué est toujours présent. La base, l'ossature, le pack accords+melodie+structure du morceau demeure le même sur pratiquement toutes les chansons. Ce que lui appelle un chamboulement des morceaux est : transposition du morceau pour adapter la tonalité, changement de sons sur certaines pistes, ajout de p'tites melodies ornements (flutes, saxo...) et voila... fondamentalement, les morceaux n'ont pas changé. Si on "desosse" les premieres versions puis les derniers versions des morceaux pour les jouer en acoustique, ça donne la même chose.
Donc je me dis que je suis en train de me faire avoir.
Tjrs selon Simon, les droits d'un morceau en ce qui nous concerne lui et moi sont divisés en deux : droits d'auteur/droits de compo, 50/50.
Il prends donc la totalité des droits d'auteur, puis 50% des droits de compos, ce qui lui fait 75%. Et Edouard doit toucher ses 4 ou 5% en tant que réalisateur, ainsi que d'autres intervenants à 2 ou 3%... mais sur mes 25% !
Ainsi, je dois renoncer à un certain pourcentage de composition (qui si il était vraiment equitable, serait de 70% pour moi et 30% pour lui, c'est pour dire...) à cause d'une absence qui aurait vu les morceaux evoluer sans moi, alors que dans la réalité il n'en est rien. Et, détail futil, Edouard est devenu tout à coup un ami de Simon...
Mes questions sont les suivantes :
- Rien qu'à la lecture de ce pavé (desolé pour le roman...) y a t'il entourloupe dans cette histoire ?
- Est il vrai que le parolier s'octroie 50% des droits ? ça me semble enorme...
- Simon me dit que la SACEM par l'intermédiaire d'un avocat nous demandera -voire fera des vérifications-, pour savoir quel a été le role de chacun dans chaque morceau... mais pour moi l'évidence est que la SACEM est une société où l'on depose ce que l'on veut, et qu'on declare ce que l'on veut bien déclarer... non ? La SACEM a t'il quelquechose à voir avec tout ça finalement ? Ou est ce encore une tchatche de Simon ?
- Est ce que le fait que je sois peu présent durant 2 3 ans change totalement au final la donne au niveau de mes droits, sachant que dans les faits les morceaux n'ont fondamentalement pas changé... comme je vous l'ai décrit plus haut ?
Je fais appel aux conseils bienveillants du forum pour me guider dans une affaire dans laquelle je sens que les évènements prennent une tournure sordide. J'ai des doutes concernant l'honnêteté de mon associé, et j'espère qu'au fil de vos réponses mon opinion sera eclaircie.
Voila, pour commencer, je suis musicien, depuis l'age de 9 ans (j'en ai 23). J'ai appris le piano pour commencer, puis sont venus la guitare, la basse et la batterie. J'ai acquis un très bon niveau musical qui m'a permis au fil du temps à me perfectionner en technique, à me cultiver en ce qui concerne accords, style... Ainsi, je me suis mis naturellement à la composition.
Il y a 10 ans, j'ai rencontré une personne qui deviendra au fil du temps l'un de mes meilleurs amis. Cette personne que l'on nommera Simon, a au depart été très interressé par ma soeur et sa voix et l'a intégré rapidement dans son groupe, composé au départ de lui même et de quelques uns de ses amis. Puis voyant mes possibilités et mes compétences, a décidé de m'intégrer en m'octroyant le role de compositeur.
Et là debuta l'aventure...
Je me rendis compte en avançant que Simon était très limité techniquement et musicalement. Il ne connait que 3 accords : Amin, G et F , ses morceaux ne sont fait qu'à partir de ces 3 accords qu'il fait succéder différemment selon les morceaux. Je tentai de lui apprendre d'autres accords, renversements, styles, mais rien n'y fait, il ne veut pas s'ouvrir plus car pour lui c'est "copier sur les autres et donc ne pas avoir son identité" ce qu'il me critiquait de faire. Mais peu importe, ma magnanimité m'a fait accepté ses limites et ses différences sans le fustiger, et j'ai ainsi apporté beaucoup de ma touche à l'évolution des morceaux que nous composerons par la suite.
Nous composions donc ensemble de la manière suivante : j'avais un role d'instrumentiste, sur le clavier, je jouais donc -pratiquement- tout (piano, bass, batterie, nappes, violons etc...), pendant la composition quand il s'agissait de trouver des accords autre que ses "Amin-G-F" (pour varier, au bout d'un moment...) je m'en occupais, j'ai plutot un style Mineur7/Majeur 9, et lui un style plat, donc on voyait pas mal la différence, que ça soit lorsque je composais ou lorsque j'arrangeais des morceaux qu'il avait deja crée.
En ce qui concerne les paroles, il a toujours voulu écrire tout de lui même, et il écrit plutot bien.
Donc en ce qui concerne Simon vous cernez un peu le type de musicien qu'il est. Il a une bonne inspiration pour les mélodies, pour les textes... mais il est limité techniquement.
Nous avons donc procédé comme ça ça pendant 10 ans...
A la 5eme année, les choses s'accélèrent, on fait la connaissance d'une personne que l'on nommera Edouard qui a deja composé pour des artistes du showbiz. Simon nous décrira toujours comme un opportuniste dont il faudra toujours nous méfier, un requin "comme tous les gars du milieu", mais avec qui nous devions faire pour obtenir notre "passeport" pour le milieu. Lui même montre un vif interet pour notre "produit", et on décide de collaborer avec lui.
Il faut savoir qu'Edouard est un compositeur comme Simon, aucune notion musical ou de solfège, il compose en samplant.
6eme année, un DA que l'on rencontre grace à Edouard nous reçoit. Il est très interressé, mais il faut que l'on fasse "evoluer" notre style, qu'on élimine le superflu. On se mets donc à composer de plus belle de nouveaux morceaux ou à en retaper des anciennes dans un style plus efficace, plus commercial. Notre collaboration se resserre un peu plus avec Edouard, on ecoute ses conseils, mais toujours "hypocritement" selon simon car il faut toujours se méfier. On aborde pour la premiere fois avec Simon le sujet des droits sur les morceaux, on se dit 50/50 pour la composition, ok tope la, je ne réfléchis pas plus... et j'aurais peut être du.
pendant la 7eme, 8eme et 9eme année je me suis retrouvé enseveli sous pleins de pb personnels, et j'étais donc moins présent au studio pour participer... Je passais defois 1 semaine d'affilé, puis 1 mois d'absence, puis 2 semaines d'affilé, puis 2 mois d'absence... Mais à chaque fois que je venais, je m'investissais à fond, je composais de nouveaux morceaux, je retapais, je réarrangerais, bref je faisais, en toute justesse et objectivité, en 1 semaine ce que Simon aurait mis presque 2 mois à faire, et je mesure mes mots.
Aujourd'hui, les choses sont sur le point d'aboutir. Mais le discours de Simon change radicalement.
Il me dit qu'il va deposer les morceaux à la SACEM, mais que je ne peux plus jouir des droits que l'ont s'était promis... du fait de mon manque de présence durant 2/3 ans, car pendant ce temps là, les morceaux ont beaucoup évolué. Soit, ça se tient. Il me sort pour argumenter l'exemple d'un enfant que tu mets au monde, mais dont tu participes pas à l'éducation... Il me dit egalement qu'un certain avocat à la Sacem va devoir demander qui a fait ci, qui a fait ça sur les morceaux que l'on depose... et enfin, me dit que c'est Edouard qui ne veut pas donner des points à une personne qu'il n'a jamais vu. Il me fait tout un topo de droits en musique, très très vagues et peu compréhensibles à chaque fois, concernant le nb de notes maximales, le nb d'années, les différentes parties d'un morceau où un compo peut prétendre être le compo... soit je l'écoute.
Sauf que je fais face à la réalité :
Les morceaux n'ont en fait objectivement pas changé. Tout ce que j'ai joué est toujours présent. La base, l'ossature, le pack accords+melodie+structure du morceau demeure le même sur pratiquement toutes les chansons. Ce que lui appelle un chamboulement des morceaux est : transposition du morceau pour adapter la tonalité, changement de sons sur certaines pistes, ajout de p'tites melodies ornements (flutes, saxo...) et voila... fondamentalement, les morceaux n'ont pas changé. Si on "desosse" les premieres versions puis les derniers versions des morceaux pour les jouer en acoustique, ça donne la même chose.
Donc je me dis que je suis en train de me faire avoir.
Tjrs selon Simon, les droits d'un morceau en ce qui nous concerne lui et moi sont divisés en deux : droits d'auteur/droits de compo, 50/50.
Il prends donc la totalité des droits d'auteur, puis 50% des droits de compos, ce qui lui fait 75%. Et Edouard doit toucher ses 4 ou 5% en tant que réalisateur, ainsi que d'autres intervenants à 2 ou 3%... mais sur mes 25% !
Ainsi, je dois renoncer à un certain pourcentage de composition (qui si il était vraiment equitable, serait de 70% pour moi et 30% pour lui, c'est pour dire...) à cause d'une absence qui aurait vu les morceaux evoluer sans moi, alors que dans la réalité il n'en est rien. Et, détail futil, Edouard est devenu tout à coup un ami de Simon...
Mes questions sont les suivantes :
- Rien qu'à la lecture de ce pavé (desolé pour le roman...) y a t'il entourloupe dans cette histoire ?
- Est il vrai que le parolier s'octroie 50% des droits ? ça me semble enorme...
- Simon me dit que la SACEM par l'intermédiaire d'un avocat nous demandera -voire fera des vérifications-, pour savoir quel a été le role de chacun dans chaque morceau... mais pour moi l'évidence est que la SACEM est une société où l'on depose ce que l'on veut, et qu'on declare ce que l'on veut bien déclarer... non ? La SACEM a t'il quelquechose à voir avec tout ça finalement ? Ou est ce encore une tchatche de Simon ?
- Est ce que le fait que je sois peu présent durant 2 3 ans change totalement au final la donne au niveau de mes droits, sachant que dans les faits les morceaux n'ont fondamentalement pas changé... comme je vous l'ai décrit plus haut ?
arseno
163
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 18 ans
61 Posté le 20/10/2007 à 18:37:29
C'est quand meme triste que la musique soit rendu une affaire autant d'argent et de possesion, tant qu'a moi je dirais a ce Simon que le but est de faire de la bonne musique avant tout.
Mais d'apres ce que j'ai pu lire, il n'a pas l'aire du meme avis que moi
Mais d'apres ce que j'ai pu lire, il n'a pas l'aire du meme avis que moi
Music is only a feeling ........ - Jimi Hendrix
Lochky
303
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
62 Posté le 22/10/2007 à 21:56:24
Plus de nouvelles ???
Anonyme
1491
63 Posté le 24/10/2007 à 04:11:13
rien ne vaut le copyleft
Citation :
C'est quand meme triste que la musique soit rendu une affaire autant d'argent et de possesion
manzano
13
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
64 Posté le 27/10/2007 à 03:05:19
Hello,
Que tu sois venu ou pas en répétition ne change rien à l'affaire. Si tu as composé des titres, ils t'appartiennent de droit. Apparemment, ton "associé" cherche à t'évincer. C'est le syndrôme de beaucoup de groupes. Dès qu'il y a un semblant d'espoir de réussite, paf, les requins sortent de leurs cachettes. Et c'est LUI qui te disait de te méfier d'Edouard !
Une solution : tu peux t'envoyer tes propres compos à toi-même, y compris celles que tu as écrit pour ce groupe, en recommandé avec accusé de réception - ( n'ouvre pas l'enveloppe ! )- et / ou déposer cette enveloppe chez un huissier ou un notaire. Ca tiendra lieu de preuve devant un éventuel tribunal.
Ensuite, essaye de t'inscrire à la Sacem.
Ton "pote", à mon avis, se prépare un avenir assez sombre... dans ce métier, cruel, certes, mais où tout se sait, des gens comme lui, on les écarte rapidement, sauf s'ils sont bankables... mais ce n'est pas son cas, apparemment.
Tu me sembles très pur dans ta démarche, et c'est rafraichissant. Mais il faut AUSSI savoir mordre, parfois. Tout comme toi, je suis un musicien droit et sincère dans ce qu'il fait, et avec les gens,(ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas fait de coneries, loin de là... !) et si je n'ai pas d'ennuis, c'est juste parce que ceux qui travaillent avec moi savent qu'on me trahit une fois, mais pas deux. Le morsure est telle, qu'en général, ils ne s'y frottent pas deux fois. Ma réputation étant basée sur cette certitude, je n'ai, du coup, jamais eu à attaquer. Mais je le ferais sans hésiter si besoin était.
Courage.
M.
Que tu sois venu ou pas en répétition ne change rien à l'affaire. Si tu as composé des titres, ils t'appartiennent de droit. Apparemment, ton "associé" cherche à t'évincer. C'est le syndrôme de beaucoup de groupes. Dès qu'il y a un semblant d'espoir de réussite, paf, les requins sortent de leurs cachettes. Et c'est LUI qui te disait de te méfier d'Edouard !
Une solution : tu peux t'envoyer tes propres compos à toi-même, y compris celles que tu as écrit pour ce groupe, en recommandé avec accusé de réception - ( n'ouvre pas l'enveloppe ! )- et / ou déposer cette enveloppe chez un huissier ou un notaire. Ca tiendra lieu de preuve devant un éventuel tribunal.
Ensuite, essaye de t'inscrire à la Sacem.
Ton "pote", à mon avis, se prépare un avenir assez sombre... dans ce métier, cruel, certes, mais où tout se sait, des gens comme lui, on les écarte rapidement, sauf s'ils sont bankables... mais ce n'est pas son cas, apparemment.
Tu me sembles très pur dans ta démarche, et c'est rafraichissant. Mais il faut AUSSI savoir mordre, parfois. Tout comme toi, je suis un musicien droit et sincère dans ce qu'il fait, et avec les gens,(ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas fait de coneries, loin de là... !) et si je n'ai pas d'ennuis, c'est juste parce que ceux qui travaillent avec moi savent qu'on me trahit une fois, mais pas deux. Le morsure est telle, qu'en général, ils ne s'y frottent pas deux fois. Ma réputation étant basée sur cette certitude, je n'ai, du coup, jamais eu à attaquer. Mais je le ferais sans hésiter si besoin était.
Courage.
M.
"Je préfère réaliser mes rêves que de rêver ma vie..."
- < Liste des sujets
- Charte