Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
- 16 485 réponses
- 615 participants
- 935 796 vues
- 544 followers
Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
Anonyme
On est pas près d'évoluer...
Anonyme
http://www.spedidam.fr/actu/actu.htm
Anonyme
Mais bon, je vais arrêter d'argumenter ici, il y a trop de gens qui ne veulent même pas lire les avis différents du leur...
Dr Pouet
Page 9 : Une étude de la Fnac en juin 2004 conclut que la baisse des ventes de CD est due à :
1- le phénomène de mode du CD (remplaçant le vynil) s'est tassé, et il n'y a pas de nouveau format qui démarre (SACD, DVD audio...)
2- Une déstructuration du marché liée à la gestion de prix et des produits (je pense que le majors sont pas mal visées à travers cette phrase)
3- Une baisse des investissements marketing
4- Une concurrence accrue sur les autres budgets loisirs : DVD, livres, jeux vidéos...
Je pense que la conclusion sur le support (SACD...) est dictée par les intérêts de la Fnac, mais pour le reste ils doivent avoir une position relativement neutre (puisqu'ils vendent les produits concurrents : livres, DVD...)
Une étude japonaise remarque que le démarrage réel des ventes en lignes ne fait pas baisser le p2p.
Il est rappelé que l'instauration de la copie privée en 1985 n'avait pas affecté les ventes de CDs (je ne sais pas si ce dernier point a beaucoup d'importance ? )
Anonyme
en parrallele le medef met la pretion au intermitant du spectacles afin de précariser les gens travaillant dans le domaine de la culture, cela prouve que l'on veut diminuer les parts du gateaux.
je suis de prés depuis pas mal d'années les infos de la spedidam et il y a environ 10 ans il s'attaquait a la télévision qui ne reversait pas les droits au artistes interprètes.
les procès ont duré + de cinq ans.
tout vas se rejoindre a un moment donner et les textes de loi n'iront, je penses, pas en notre faveur, c'est uthopique d'y croire.
les manifestations des stars le prouvent.
n'oublions pas que les taxes des droits a la copie privée servent aussi à renuméré les gens de l'ombres ,l'organisation de spectacle ,le soutien de projet indépendant et différentes structure culturel.
c'est un avis personel ,apres lecture de pas mal de docs depuis des années.
je me trompes peu etre sur certains points mais je connais beaucoup de groupes qui peinent à tournés dans le millieu du métal et pas a cause du p2p qui les aides à amener du public a leur concert(cachet avec un minimun d'intermédiaire)mais bien parce que les structures se bornes a payées un max de frics des prestataires possédant un nom qui passes bien sur le marché ,travail pouvant etre réalisé, avec la meme qualitée, par des structures plus petites et tout aussi qualifiée pour un cout 3 x moindres.
mais je crains le pire car comme tout monde je ne suis pas blancs 20% des titres que je possèdes en mp3 sont illegaux car je ne possède pas ou plus les originaux(vynils abimés ,cds volés ou prix du cd en magasin horiblement cher tout simplements)
bon je fait un regroupement global car je pense que le problemes est à la source et non dans celui des consomateurs.
quoi qu'on dise on paye tous la tva (ça n'a rien a voir mais c'est le meme systeme).
car tout le materiel qui me sert à etre en partie légal/ilégal apporte de l'argent dans les caisses de l'état ,en gros je serais jugeé par les gens que je payes, je trouves ça très fort.
Alienik Groove Factory
Citation : Saine lecture. Je suis quasiment d'accord sur l'ensemble du "livret bleu", notamment.
Moi pas!
extrait du livre bleu :
Citation : 1. UN CONSTAT PRÉOCCUPANT
La question de l'échange de fichiers musicaux, de
photographies, d’images fixes et d’oeuvres audiovisuels
sur les réseaux peer-to-peer est devenue particulièrement
sensible, tant pour les utilisateurs de ces réseaux -
dont chacun peut craindre d'être inquiété dans sa vie
privée3 - que pour l'ensemble des ayants droit qui
n'obtiennent aucune rémunération sur ce flux
d'échanges. Depuis l'apparition de Napster en 1999,
les oppositions entre internautes, producteurs, auteurscompositeurs
et distributeurs se cristallisent un peu
plus chaque jour. Les incompréhensions persistent
et la situation se dégrade en raison des poursuites
judiciaires, du recours par les maisons de disque aux
mesures techniques de protection, et de campagnes
de sensibilisation particulièrement choquantes
(menaces de poursuites judiciaires dans les collèges
et lycées) et impopulaires.
Six années se sont déjà écoulées, sans que le marché
et les usages sociaux n'aient été régulés sur cette
question. Il devient impératif que le pouvoir politique y
réponde par une solution réellement adaptée au
réseau, sans aller à contre-courant des usages installés.
Cela veut dire 6 années de laxisme des pouvoirs publics concernés, entrainant un syndrome socio culturel chroniquement irréversible et économiquement dangereux!
Citation : sans aller à contre-courant des usages installés.
Ben voyons, la politique cela demande un certain courrage (ou une certaine dose de démagogie)
Citation : C'est ainsi que les internautes plébiscitent aujourd'hui
le peer-to-peer : 20 milliards de fichiers musicaux
ont été téléchargés en 2004 à travers les serveurs
d'échanges de fichiers contre 310 millions sur les sites
payants de musique en ligne .
Là je suis d'accords, cela veut dire que l'on peut baisser les prix tant qu'on veut, la gratuité prendra toujours le dessus!
Citation : Les personnes téléchargeant sur Internet se comptent
donc par millions. Il s'agit d'un véritable phénomène
de société qui ne peut plus être ignoré, ni par les
ayants droit, ni par le pouvoir politique. Ces téléchargeurs
et partageurs occasionnels de musique ne sont pas
des pirates et encore moins des délinquants9, ce sont
des consommateurs avides de culture - en témoigne
les milliers de blogs10 florissant sur le sujet de la musique
- qui ont développé de nouvelles pratiques sociales.
C'est clair ! mais il doivent comprendre que contrairement a ce que ces 6 années de "laisser faire" ont bien voulu leur laisser croire, la culture a UN PRIX !
Sinon la culture, la diversité, s'éteidront, pour ne laisser place, qu' a une culture réduite, conditionnée, formaté, et dictée, par les plus puissants, qui eux survivront!
Je le répète: la licence globale, c'est la mort des indés! (et des futurs indés du MP3)
Citation :
Il est utile de rappeler que la propriété littéraire et artistique
se compose de droits exclusifs d'autoriser et d'interdire.
Il est regrettable de constater que, en matière de peerto-
peer, seul le droit d'interdire est aujourd'hui exercé.
Sa mise en œuvre est problématique car elle oblige
les internautes à obtenir l'autorisation préalable
auprès des ayants droit avant de copier ou d'échanger
telle ou telle œuvre.
Or, cela est matériellement impossible, et les poursuites
judiciaires continuent. Il semble évident que l'approche
par le droit d'autoriser doit être privilégiée sur l'Internet.
Quoi répondre d'autre que le droit d'interdire, quand d'autre se donnent le droit d'anarchie? ...oups pardon!... de liberté!
Citation : 3. LA NOTION DE COPIE PRIVÉE
OBSCURCIE
Depuis 2001, de nombreuses campagnes de
désinformation tendent à faire accepter à la presse
et au pouvoir politique que le fait de télécharger des
œuvres sur les réseaux peer-to-peer est illicite, malgré les
opinions contraires de nombreux professeurs de droit.
faudrait leur demander si ils ont vus les Bilans comptable des boites concernés (majors et indés confondus)!
Ca commence a faire long! Je vais faire en 2 fois ce post là!
ALIENIK GROOVE FACTORY
shenzen
J'aimerai bien connaitre tes arguments concernant le faite que la "licence" globale :
Citation :
Je le répète: la licence globale, c'est la mort des indés! (et des futurs indés du MP3)
Parce que jusqu'à preuve du contraire cette licence est soutenu par :
"UFC-Que Choisir, CLCV, Unaf, Ligue de l'enseignement, Association des audionautes ; pour les artistes : Adami, Spedidam, SAIF (Société de gestion de droits pour les arts visuels), Samup (Syndicat des interprètes créateurs et enseignants de la musique, de la danse et de l'art dramatique), Syndicat national des musiciens FO, Syndicat national des artistes plasticiens CGT, Union des musiciens de jazz, Union des photographes créateurs." + quelques députés.
Cette licence favoriserai les plus petits :
Citation :
Les sommes seraient versées forfaitairement aux ayants droit, avantageant les plus petits.
Post N°2099 : tiré de l'article du Monde : les inconnues de la licence
Tu l'as lu ?
J'aurai bien aimé avoir des réactions à ce sujet, sujet qui à défaut de solution permet depuis des années d'en débattre.
D'ailleurs Dunce nous rappelle que :
Citation :
n'oublions pas que les taxes des droits a la copie privée servent aussi à renuméré les gens de l'ombres ,l'organisation de spectacle ,le soutien de projet indépendant et différentes structure culturel.
La licence Globale soulève donc des questions techniques, juridiques et économiques.
silicon/silicium
Citation : A vraie valeur serait là. Elle reviendrait à l'artiste.
Donc le vrai intérêt de faire baisser les tarifs( 17 euros ton cd à 10 euros ton album téléchargé ) c'est que les gens paient moins cher mais l'artiste gagne plus.
Je bosse en label indé depuis plusieurs années et je doute que tu connaisse les réalité du marché.
bien sur qu'elle reviendrait a l'artiste et a son label, ça change quoi au probleme, effectivement, toi en tant que patron de label ça te parait interessant, reduire tes couts par 10 et augmenter ta marge (et celle de l'artiste) par 5, meme chez hewlett packard on en reve meme pas. pour moi, ça veut surtout dire arreter de contribuer a une chaine de distribution physique, autant d'emploi entre deux, etc. pour 20€ j'alimentais une 10aine d'intermediare. pour 10, l'artiste et le label qui decouvre la poule aux oeufs d'or... les majors ont eu la meme idée que toi, ça ne marche pas: le constat est TRES simple, on a ni besoin du label en tant que catalogue/editeur, ni en tant que diffuseur, puisque d'autre canaux s'y sont substituer.
on en revient a la repartition du cd: l'artiste, 1€, le label, 1 ou 2, ça te fait en gardant les meme proportions et en zappant le reste un album a 3€. et le grand macroeconomiste que tu es ne s'est jamais dit qu'a 3€ tu risquais d'en vendre plus qu'a 20 ou 10?? que quelqu'un qui se tournait vers l'illegal, pour 3€, va acheter ton son?? le grand promoteur de la culture ne s'est pas dit qu'il pouvait la rendre accessible?? multiplier par deux la diffusion des ses artistes? non au lieu de ça il s'ets dit, multiplions nos marges, on aura autre chose a bouffer que des pates, sans se fouler davantage. et encore, ça ça aurait pu exister il y a 4/5 ans, la ou les labels, majors y compris, se sont tous montré frileux pour se jeter dans le bain, la vente en ligne, de toute façon, ça ne remplacerait jamais les cd hahahaha... ben ouais, maintenant vous l'avez un peu dans le cul, et pour les artistes, je suis convaincu que la licence est la moins mauvaise des solutions. pour les labels, franchement ils peuvent crever ça me fera ni chaud ni froid.
au passage, je connais pas le bizness de la musique, il se trouve que j'ai quand meme taffé dedans quelques années, travailler (de la com) pour des labels, etc...
Anonyme
Je suis d'accord !
Les + : solution alternative aux poursuites pénales et au verrouillage du système de distribution.
Les - : pour que le dispositif soit viable, le supplément d'abonnement devra être payé par tous (ce qui est injuste) et les modalités de répartition de cette manne finement déterminées (sous peine de créer d'autres injustices).
Alors, solution boiteuse, pis-aller, consensus mou, constat d'impuissance ?
Ca me rappelle les problèmes d'emploi : on voulait partager le travail mais en fait on partage le chômage...
(Mais je n'ai peut-être pas tout compris... ;) )
silicon/silicium
Citation : pour que le dispositif soit viable, le supplément d'abonnement devra être payé par tous (ce qui est injuste)
pourquoi?? celui qui telechargera sans payer sera juste hors la loi. comme aujourd'hui.
- < Liste des sujets
- Charte