Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme


l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur


Ymusic

Tout ca pour dire que l'essentiel dans la musique reste le besoin de ce faire plaisir.
De nombreux groupes "amateurs", que je connais, envoient pour certains beaucoup plus que les daubes infames que l'ont peut avoir dans les bacs, la musique doit etre spéculative ou simplement rester comme elle doit etre une passion creatrice.?

Anonyme

Citation : Par contre pour un "petit" et même pour un producteur non novice la partie marketing est indispensable, n'importe quel producteur petit ou gros te le diras,
enfin c'est pas les memes couts a repercuter que 30 sec au milieu du film de la 6 et qu'une campagne d'affichage nationale. ou alors on parle pas des memes petits. je veux dire quand t'es un petit, ta com', c'ets essentiellement du reseau, de la presse spé, etc...
Citation :
les couts de distribution sont un point crucial je pense, et ils sont loin d'être anodin surtout pour un petit label...
Tu prends un label comme ad moiseam, en indus, ils arrivent a vendre des cds pour une douzaine d'euros maximum, des 12" pour 7€. ben quand tu tires a moins de 5000, il n'est pas sur que ce soit pas beaucoup plus rentable d'operer comme ça que de passer par une distro classique qui va te manger plus de 50% de tes marges. simplement ça implique d'avoir des objectifs autres que les bacs des fnacs. et ça c'est sans parler d'une distro en ligne.

position.on.off

et qd le label débute et que l'artiste débute, si tu n'as pas un distrib un peu connu dans le milieu qui t'intéresse, ça risque d'être la lutte qd même
après je veux bien te croire qu'il y a des solutions alternatives, mais je suis pas convaincu qu'elles s'appliquent dans tous les cas

shenzen

Citation : De nombreux groupes "amateurs", que je connais, envoient pour certains beaucoup plus que les daubes infames que l'ont peut avoir dans les bacs, la musique doit etre spéculative ou simplement rester comme elle doit etre une passion creatrice.?
Terranigma
Pour moi le problème est que la musique est devenu 1, qu'une industrie proposant la plupart du temps ( certes encore subjectif ) de la variété en pack tout Kaille et encore de la variété ( enfin en france )dont certaine sont franchement de grosses bouzes bien de chez nous voir Ici et là , malgré cela certains Artistes de talent arrivent à émerger tant bien que mal.
Comme les majors ne peuvent plus surtout pour des raisons de facilités se permettent "d'investir" à perte, groupe de talent ou pas ce qui prime c'est le rendement ! l'image "parfaite et stéréotypé" !
Grâce ou à cause d'internet et du P2P, l'industrie embourgeoisé se réveille car d'une part les indépendants prennent des parts du gâteau, et de l'autre une part grandissante de consommateurs court-circuites l'achat traditionnel du CD, ce qui donnent une baisse des ventes généralisés, et ce malgré la baisse tarifaire, qui donne à son tour des mesures répressives tout droit débarqué et made in USA, accentuant le phénomène P2P, puisqu'ils essayent de verrouiller et d'encadrer les consommateurs.
Il existe 3 types de diffusion pour les artistes :
La sphère économique et du tout bizz
Les undergrounds issues des 2 autres
Le P2P et le monde du "libre"
Comme le premier et le troisième se comportent actuellement comme 2 extrêmes
Le salut musical ne peut à mon avis être issue que du monde des undergrounds
mais pour pérenniser ce mouvement et lui donner plus d'arguments auprès du public, il faudrait sans doute expliquer à ce même public, ce qu'est un artiste aujourd'hui, ce que sont les majors et le P2P.
En sommes c'est à chacun d'entre nous de dire les vérités qui dérangent.

Anonyme

"Disques, CD : baisse des ventes:
Les ventes de disques ont baissé de 14,3 % cette année(2005), et de 28,5 % depuis 2 ans. En France, c'est la bérézina, malgré les succès des "Choristes", de Calogero, de Sardou, qui ont dopé les ventes. Même repli sur le marché mondial. Les majors accusent le téléchargement et surtout le piratage. L'explication me paraît trop facile. Elle fait l'impasse sur la question du prix du disque. Elle fait l'économie d'une réflexion critique sur les choix éditoriaux (peu de renouvellement, trop de compils, marketing standardisé, etc...). A Nantes, pendant la Folle Journée qu'organise René Martin, l'espace culturel à notre enseigne proposait 1 100 références de CD de musique classique. En 4 jours, 20 000 vendus ! Et uniquement consacrés aux oeuvres de Beethoven. Un bel événement populaire, un marketing sobre mais convivial, un choix large, une thématique, des prix attractifs, et les ventes progressent, chaque année, lors de cette manifestation (pourtant, c'est du classique !). Cet exemple montre qu'il n'y a pas de fatalité. Les professionnels doivent lancer d'urgence une réflexion stratégique globale sur l'avenir du CD (l'utilité, le prix, la place dans l'offre musicale) face au développement concurrent/complémentaire de l'internet, de la radio, du DVD, et des concerts !"
Michel-Edouard Leclerc

position.on.off

Citation : Elle fait l'impasse sur la question du prix du disque. Elle fait l'économie d'une réflexion critique sur les choix éditoriaux (peu de renouvellement, trop de compils, marketing standardisé, etc...).
ça par exemple

Anonyme

c'est un peu comme si un petit artisan designer fabriquant de mobilier voulait avoir la meme distro que les magasins Ikea. pour moi on est dans la meme optique, a peu de choses pres.
Partant de la, quand tu tires a moins de 5000, ça sert pas a grand chose d'avoir 30 sec d'antenne nationale ou 5 affiches 4/5 dans paris. a rien de vouloir envoyer un skeud dans toutes les fnacs de France, perdu dans les milliers d'autres references au sein d'une chaine de distro qui va te manger les deux tiers de ton prix de vente (la je parle de l'optique d'un label, je pese meme pas a ce que recupere l'artiste). le probleme pour les petits qui veulent en vivre, pour moi, c'est d'arreter de raisonner comme les gros et de se concentrer sur leur segment du marché en adaptant les moyens.
On a vu la production eclater en passant d'une quarantaine de gros studio qui avaient un monopole il y a 15 ans a des milliers de structures plus petites et plus autonomes, pour moi, l'etape suivante, c'est de proceder au meme mouvement dans la distribution et la communication. on a largment les outils pour.

Tchoupi

Il y a 15-20 ans, la FM était encore assez variée, les programmations plus audacieuses (en tout cas il me semble) et on pouvait découvrir un nombre important d'artistes. Mais aujourd'hui, il me semble (vu de ma petite fenêtre) que les FM ne sont que les relais publicitaires des majors qui se limitent à essayer de vendre du "style", de la "mode", plutôt que de la musique. En effet, le style et la mode, ça se maîtrise, le talent de création musicale, c'est trop aléatoire. En bons industriels, ils tentent de rédduire le risque, quitte à vider l'art musical de sa substance : la composition. J'ai parfois l'impression qu'aujourd'hui, Gainsbourg ou les Beatles n'auraient sans doute pas pu percer.
Bref, l'autre jour j'ai installé Last.fm sur mon PC, vous en avez peut-être déjà parlé ici d'ailleurs et auquel cas je m'en excuse. C'est un truc dans la mouvance "web 2.0" où l'utilisateur devient lui-même acteur d'une communauté.
Pour ceux qui connaissent pas, Last.fm fonctionne à la fois comme une webradio gratuite en utilisant des tags (on indique quels genres on aime, puis on vote "j'aime / j'aime pas" au fur et à mesure que les morceaux passent. Si on écoute des mp3 sur son PC, Last.fm envoie également les infos (anonymes) à un serveur central, lequel agrège toutes les données qu'il reçoit, ce qui permet finalement de s'avoir ce qu'écoutent et apprécient réellement les gens, et non pas ce qu'ils achètent (comme les charts classiques).
Et après l'avoir essayé, je dois dire que je suis plutôt séduit pas le concept, je découvre des artistes qui me plaisent à un rythme largement plus important que par le biais de la radio ou de la télé. Et ça me redonne envie d'acheter des disques. Tout simplement en contournant le discours marketing des majors, qui préfèrent bourrer le crane des 10-25 ans plutôt que de s'adresser à une clientèle comme moi, disposant pourtant de plus de pouvoir d'achat.

position.on.off


mais il y a des dizaines de sources d'informations il faut butiner par si par là
je suis aussi sur last fm, avec mon frère, mais c surtout pour les top , et voir un peu ce qu'on écoute


Anonyme

Le marché de la catastrophe, c'est le disque.

Anonyme

Fruit of the Loop !


Anonyme

a modifié les circuits de distributions et rétributions !Universal floué veut par le biais du gouvernement récupéré son pognon !ça ne marchera pas !Google et amazone font un holdup sur les livres en les numérisant online ,d'ici peu hachette va pleurer comme univrsal !mais les gestionnaires issus de l'ena n'ont
surement pas encore l'adsl ,ils n'ont riens compris !

Anonyme


Anonyme

tss...le piege fonctionne !

shenzen

BitTorrent signe avec des majors
Citation : Le système P2P qui a révolutionné le partage de fichiers entre les internautes annonce qu'il a signé avec plusieurs acteurs du monde de l'édition, dans la vidéo et la musique. Plutôt que de rester dans l’ombre comme "outil pour le piratage", BitTorrent se paye une virginité.
Parmi ces fournisseurs de contenus, l'on trouve la 20th Century Fox, Kadokawa Group Holdings, Kadokawa Pictures USA, Viacom, MTV Networks, Lionsgate, et Starz Media LLC.
Hier honni, le protocole P2P de distribution de contenus commence enfin à se faire une place dans la réflexion des Majors.

shenzen

Universal Music : après le Zune, une taxe sur l'iPod ?
Citation : La plus grande major du monde ne compterait pas s'arrêter au Zune mais également toucher un pourcentage des ventes du phénomène iPod.
Universal Music :
" La seule raison pour laquelle nous estimons que c'est un bon partenariat, est que ce qu'il y a de stocké sur ce genre de périphériques n'a pas été obtenu légalement, et nous voulions avoir une sorte de compensation pour ce que nous pensons perdre. (...) Je veux que nos artistes soient payés pour la musique qui rend ces périphériques si populaires. " déclarait alors Morris.
Zune : deal entre Microsoft et Universal Music
Citation :
Doug Morris, a déclaré : " La seule raison pour laquelle nous estimons que c'est un bon partenariat, est que ce qu'il y a de stocké sur ce genre de périphériques n'a pas été obtenu légalement, et nous voulions avoir une sorte de compensation pour ce que nous pensons perdre. (...) Je veux que nos artistes soient payés pour la musique qui rend ces périphériques si populaires. "
Répartitions des richesses
L'industrie du disque estime en effet que l'acquisition de fichiers protégés par droits d'auteur via des systèmes de partage comme le peer-to-peer constitue des manques à gagner pour son économie. C'est pourquoi de grandes maisons de disque avaient poursuivi en début d'année la firme Sirius et l'avait contrainte à reverse une partie des ventes de chaque baladeur Sirius S50.
Selon Morris, ce nouvel accord avec Microsoft marque une sorte de tournant dans la manière dont Universal Music considèrera de futurs partenariats. " Je ne veux aucun business qui soit construit sur notre musique sans que nous soyons rémunérés par une partie [ des revenus ] de ce business. "
Le montant de la commission que touchera Universal Music Group sur chaque Zune vendu n'a pas été devoilé. En revanche, le label a indiqué qu'il partagerait cet argent avec ses artistes mais là encore, la répartition n'est pas connue.

Anonyme

En plus, un accord où il n'y a QUE universâle qui palpe, c'est discriminatoire pour les autres boîtes de prod.
Au final, ce n'est qu'un gros acteur du marché qui fait du racket.

fritesgrec


Pov Gabou

Mais qu'ils crevent dans leur merde, a ce niveau de mauvaise foi, franchement.

Anonyme

En hollande, l'industrie avait presque réeussi à faire passer une taxe de 3€ par Go sur les lecteurs portables...

zieQ


fritesgrec


Anonyme


shenzen


Bienvenu dans un monde meilleur " the racketLand tour "

Anonyme

Hors sujet : Citation : paternité revenant à Ragoutoutou
Non, pas de moi, j'aurais aimé, mais non, pas de moi...
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