Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
GregKozo
Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/
Dr Pouet
Citation : C'est déjà pas facile de répartir un montant global, mais répartir la contribution de chacun, c'est quasiment impossible, et c'est injuste ! Et en plus, ça sert plus à grand chose d'avoir une licence globale dans ce cas-là (si tu déclares qu'un album, autant l'acheter sur les plateformes payantes actuelles).
Le coup de la contribution de chacun, c'est juste pour expliquer. Si tu préfères l'idée serait que si tu télécharges 10 morceaux, chacun compte pour 1/10 de "point", si tu en télécharges 1000, chacun compte pour 1/1000.
Si au contraire une play-list compte davatange si elle est plus longue, ça revient à pouvoir créer de l'argent virtuel et attirera forcément des fraudes colossales. L'idée de Stop (se limiter à 10 artistes), même si elle est différente de celle que je décris, cherche à résoudre le même problème.
Mais enfin ce qu'il faudrait savoir surtout, c'est ce qui a été imaginé par les défenseurs de la licence globale. Ca sera une base de discussion plus intéressante que nos "amendements AFiens"... ;)
Dr Pouet
Citation : c'est pour ca que les majors se battent pour faire passer la Licence Globale!
Non, comme le dit liverpool, elees sont à fond contre. Vraisemblablement pour les raisons que j'avais évoquées plus haut.
Citation : En plus, on peut imaginer que les majors utiliserons les licences globales pour s'auto déclarer et s'en mettre plein les fouilles. Alors que nous, labels indé, on souffrira le martyr parce que pas assez de budget promo.
Pas forcément, tout dépend de comment est caclulée la répartition. Aujourd'hui pour la SACEM ce sont les ventes de disques, si je ne me trompe. C'est pas terrible parce-que toutes les ventes en direct sur le net, à la sortie des concerts...etc ne sont pas prises en compte. De plus, le catalogue très limité des supermarchés joue aussi contre la diversité.
Le mode de répartition d'une licence globale pourrait facilement être plus juste, et donc plus rentable pour les petits labels que ce qui est fait aujourd'hui. Il peut aussi être pire, encore une fois il faudrait des infos là-dessus !
Dr Pouet
Harry > les tournées dématérialisées ont beaucoup moins d'intérêt
Citation : apres, c'est clairement de l'utopie, je doute que nos parlementaire iront jusque la, c'est bien dommage.
Qu'est-ce qui te fait dire ça justement ? Les résistances des majors ? Les problèmes aux frontières ?
Sur la vente "au morceau", je sais pas si ça éclaire le débat mais faut savoir que pour iTunes par exemple le morceaux sont vendus 1 euro. 50 centimes vont à la maison de disques (qui semble y trouver son compte quand même), mais avec le reste, Apple ne gagne pas d'argent. Apparemment leur principal intérêt est de vendre des iPod, et de faire de la pub pour la boîte (ce qui fait monter les ventes d'ordi).
D'une manière générale, le "bon" prix pour un disque est hyper compliqué à définir. Avec le même prix pour un disque, des majors peuvent se faire le jackpot, pendant que Boucherie (distributeur + nombreux labels associés) végète et finit par jeter l'éponge.
C'est facile de lancer des yaka et "il suffit de", mais en réalité c'est vraiment complexe. Bien sûr les requins du jackpot compliquent encore les choses, mais même sans eux, une solution simple et équitable ne semble pas facile à trouver.
silicon/silicium
Citation :
Si tu trouve que 1 euro le morceau c'est cher, je n'ose imaginer à quel prix tu estime la musique...... enfin.
c'est une fortune, ça fait 10 € un album a repartir entre artiste et netlabel, en gros ces deux la se mettent presque le triple de ce qu'ils se mettaient dans la poche avec le cd.
aujourd'hui ça coute 15/20 € de faire arriver un album dans les bacs, et le plus couteux, c'est loin d'etre la part de l'artiste ou du prod... alors en zappant les intermediaires, en supprimant stock, trandport, distributeurs, support physique, etc, en arriver a 10€ l'album, oui, c'est une fortune, ça defie toutes les lois du marché...
la dessus, effectivement les majors vont etre d'accord avec toi, reduire les couts par 10 et les prix par 2, c'est un joli coup!!!
ah oui, un dernier truc: je n'estime pas le prix de la musique. je m'en branle de son prix. la musique chez moi c'ets pas une valeur ajoutée. quand j'aime quelque chose, je sais pas dire combien d'€ je l'aime.
je peux vendre 60 secondes de musique 1500€ a une entreprise pour de l'habillage pub ou facturer 350€ une heure de presta en vernissage a regarder live tourner (et en agitant un bouton de temps en temps), et sortir mes prods a perte. cheche l'erreur...
je sais pas, c'est comme si tu disais qu'un zola devait valoir plus cher qu'un gavalda, ça n'a pas de sens...
maintenant si toi tu sais chiffrer la valeur esthetique d'une oeuvre, felicitation...
Citation : Qu'est-ce qui te fait dire ça justement ? Les résistances des majors ? Les problèmes aux frontières ?
l'inertie des politiques, simplement, ça m'etonnerais qu'ils creusent plus loin
Alienik Groove Factory
Citation : Mais enfin ce qu'il faudrait savoir surtout, c'est ce qui a été imaginé par les défenseurs de la licence globale. Ca sera une base de discussion plus intéressante que nos "amendements AFiens"...
Rien:
11 / Qu’est ce que la licence globale ? Est-elle une solution pour les créateurs et pour les consommateurs ?
La licence globale ou légale (car il s’agit en fait de la même chose) consiste à instaurer un prélèvement forfaitaire sur l’abonnement à Internet, en contrepartie d’une autorisation par la loi des échanges d’œuvres protégées sur Internet. Instaurer une licence globale n’est pas une solution. Tout d’abord elle est aujourd’hui incompatible avec le droit européen et international. Ensuite il faut se demander à qui elle bénéficiera : il est clair qu’elle ne profitera ni aux créateurs ni aux consommateurs. A terme elle ne permet aucun modèle économique viable pour les artistes, les industries culturelles et les fournisseurs d’accès. En effet les partisans de la licence légale ne proposent pas de mode de répartition, donc pas de garantie de rémunération individuelle, donc pas d’investissement dans la création. C’est l’ensemble de l’économie et de la création qui se trouveraient menacées, c’est-à-dire d’une part des emplois, d’autre part la diversité culturelle. Pour les consommateurs, l’option de la licence globale aurait pour conséquence immédiate d’augmenter fortement le prix de l’abonnement et pour conséquence à moyen terme
Ca vient de là:
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/index-droits05.html
Mais je ne suis pas pour la DAvSI pour autant
Citation : C'est facile de lancer des yaka et "il suffit de", mais en réalité c'est vraiment complexe. Bien sûr les requins du jackpot compliquent encore les choses, mais même sans eux, une solution simple et équitable ne semble pas facile à trouver.
Cela me semble impossible.
ALIENIK GROOVE FACTORY
GregKozo
c'est une fortune, ça fait 10 € un album a repartir entre artiste et netlabel, en gros ces deux la se mettent presque le triple de ce qu'ils se mettaient dans la poche avec le cd.
aujourd'hui ça coute 15/20 € de faire arriver un album dans les bacs, et le plus couteux, c'est loin d'etre la part de l'artiste ou du prod... alors en zappant les intermediaires, en supprimant stock, trandport, distributeurs, support physique, etc, en arriver a 10€ l'album, oui, c'est une fortune, ça defie toutes les lois du marché... [quote]
Tu n'as vraiment rien compris. Ce qui se passe c'est qu'aujourd'hui c'est 1euros partagé entre le netlabel , l'artiste et le label classique ( chez moi ça fait trois mais bon passons ).
Mais l'avenir pourrait être qu'un euros serait dans la poche de l'artiste quasiement à 80%. Et donc tous les gars qui crèvent de faim parce que la distrib est un goulot d'étranglement, pourraient vivre un peu de leur musique.
LA vraie valeur serait là. Elle reviendrait à l'artiste.
Donc le vrai intérêt de faire baisser les tarifs( 17 euros ton cd à 10 euros ton album téléchargé ) c'est que les gens paient moins cher mais l'artiste gagne plus.
Je bosse en label indé depuis plusieurs années et je doute que tu connaisse les réalité du marché. Ce n'est pas comme de vendre de la musique de pub, ou de faire tourner live dans les galeries d'art.
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Anonyme
shenzen
Comme on s'en doutait cette "pseudo licence" n'offre que peut d'éclaicissement mais elle a le mérite d'ouvrir le débat
Citation :
Le montant de la licence : il varie, selon les sources, de 4 à 15 euros par mois, perçus par les fournisseurs d'accès à Internet. Le risque, pour les auteurs, est que la somme s'amenuise avec le temps en raison de la concurrence que se livrent les opérateurs de télécommunications. Sauf à l'indexer sur un pourcentage du prix de l'abonnement à Internet.
Citation :
La répartition de la taxe : c'est l'inconnue. Les sociétés d'auteurs – Adami, Spedidam – souhaitent gérer cette manne. Personne ne songe adopter comme critère le nombre de téléchargements, et donc le succès de chaque oeuvre. Les sommes seraient versées forfaitairement aux ayants droit, avantageant les plus petits.
Une Alliance pour rémunérer les artistes sur le peer-to-peer
Bon y a pas grand chose de nouveaux seulement c'est un article rédigé le le 03/06/2005 à 18h53.
Toujours est-il que les Producteurs, FAI et la Sacem sont hostiles au projet
d'une licence :
Citation :
Licence globale ou légale ?
A l'origine, il y a un an et demi, l'Adami parlait d'une « licence légale ». Aujourd'hui, elle corrige le tir : il s'agit d'une licence globale. La différence ? Une licence légale est une autorisation, un droit donné par la loi. Au contraire, la licence globale est un dispositif contractuel, proposé par un prestataire (en l'occurrence les FAI), sous forme d'une option au service de base par exemple (ici, l'abonnement haut-débit), et soumis à des conditions générales de ventes et d'utilisation. Dans l'esprit de l'Alliance, cela recouvre à la fois les téléchargements et la mise à disposition de fichiers.
Bon le débat est ouvert depuis des lustres Des news, des avancés
shenzen
La licence globale «sécurise les échanges des particuliers tout en assurant une rémunération aux ayants droit»
Citation :
On peut douter de la possiblité d'assurer assez de revenus pour la filière avec ce mécanisme...
C'est un argument décalé par rapport à la réalité. Il ne s'agit pas de compenser les pertes de l'industrie du disque, qui ne sont pas liées exclusivement au peer-to-peer, loin de là. L'objectif premier est de rémunérer les ayants droit pour des usages qui ne le sont pas aujourd'hui
Citation :
Ce mécanisme serait une première au monde. Est-il compatible avec les traités internationaux?
Oui, cette solution est faisable au regard des traités, de la directive européenne et du droit français. Quand les ayants droit ne parviennent pas à faire respecter leur droit d'interdire, la gestion collective obligatoire, qui permet d'autoriser en contrepartie d'une rémunération, est légitime. C'est une analyse corroborée par l'étude effectuée sous la direction du professeur de droit André Lucas. Or cela fait dix ans que personne ne parvient à faire respecter le droit exclusif sur l'Internet. Depuis Napster, on ne parvient pas à juguler le peer-to-peer. Comme on ne peut pas faire appliquer le droit d'interdire, nous demandons un droit à rémunération.
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