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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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2381
Ben non, t'as pas vu la pub à la télé :) ?
2382

Citation : Prétexte à 2 balles ? Non je dirais exemple à 2 balles. Encore un fois, on compare les choses matérielles, la voiture, à des choses immatérielles, la culture (musique). La culture c'est immatériel, on ne peut faire de comparaison valable avec des biens matériels, la culture, c'est fait pour être échangé, sinon ça ne vaut rien.



Là, j'avoue que ca me fait flipper. POur être échangé sinon ca vaut rien ?? Ben alors je vais aller voir un prof de chant je vais lui demander des cours gratuits, et puis pareil pour les mecs qui devait m'apprendre des trucs harmoniques, c'est culturel donc gratuit ? ?

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

2383
Dans Le Monde, un article sur le créateur de BitTorrent :

Citation : (.....)
Pendant deux ans, Bram Cohen se contenta de vivre modestement, grâce à des dons envoyés par des internautes reconnaissants, et à la vente de tee-shirts arborant sa devise préférée, "Donne, et tu recevras". Par ailleurs, il avait créé sur son site Web un moteur de recherche spécialisé, permettant aux débutants de retrouver facilement tous les films et morceaux de musique existants en format BitTorrent. Mais, en 2005, il change de philosophie et décide de devenir entrepreneur : il crée une société à San Francisco, trouve 8 millions de dollars auprès d'un investisseur et s'associe avec un jeune gestionnaire, Ashwin Navin.

En novembre 2005, Bram Cohen a passé un accord avec la MPAA, association regroupant les grands producteurs de films américains : BitTorrent s'engage à ne plus référencer de films piratés dans son moteur de recherche — mesure surtout symbolique, car il y a mille autres façons de les trouver. En échange de ce geste de bonne volonté, plusieurs grands studios de Hollywood ont engagé des négociations avec BitTorrent, pour créer un service payant de distribution de films.

Ashwin Navin tient cependant à préciser que les grands studios ne sont pas leurs seuls clients potentiels : "Nous souhaitons aussi distribuer les oeuvres des petits producteurs qui manquent de moyens pour se distribuer par les moyens classiques. Déjà, sur BitTorrent, les films d'indépendants et d'amateurs sont sans doute plus nombreux que les copies de films de Hollywood. Regardez, par exemple, le succès mondial du film indépendant finlandais Star Wreck (de 4 millions de téléchargements en quelques semaines). Nous allons niveler le terrain, créer une réelle égalité des chances entre les gros et les petits producteurs."

2384

Citation : POur être échangé sinon ca vaut rien ??


c'est le genre de théorie que tu trouves chez 95% des critiques d'art ou des theoriciens de l'esthetique, que ce soit en litterature, en arts plastiques, en musicologie, l'oeuvre n'a de sens que lorsqu'elle est perçue. mouais, 2000 ans d'erreurs??
j'ai jamais lu, NULLE PART, que la valeur d'une piece de theatre dependait du prix de l'entrée.
2385
Entretien avec Bram Cohen, inventeur du système Bittorrent

Citation : Au départ, vous avez voulu que BitTorrent soit un logiciel libre, et vous avez laissé les internautes créer un réseau d'échange gratuit. Pourquoi avez-vous soudain décidé de créer un service payant et contrôlé ?

D'un seul coup, BitTorrent a été tellement demandé partout dans le monde, sa popularité est devenue si massive, que c'en était ridicule. L'occasion de gagner beaucoup d'argent était tout simplement trop énorme, psychologiquement je me suis retrouvé quasiment contraint d'en profiter.

Suite à votre premier accord avec la Motion Picture Association of America (MPAA), que souhaitez-vous obtenir des Majors de Hollywood ?

Mon projet est simple : BitTorrent va obtenir des licences de distribution des détenteurs de copyright, et je vendrai leurs films sur Internet.

Techniquement, cela ne pose pas de problème. Je ne peux pas parler des négociations en cours, mais elles progressent. L'acquisition de produits culturels via Internet est un fait acquis. Les habitudes sont prises, le système est en place.

Bientôt, la majorité des consommateurs voudront se procurer leur musique et leurs films en ligne, sans bouger de chez eux. L'industrie du cinéma est en train de s'en apercevoir, son attitude change rapidement.

Mais pendant ce temps, d'autres serveurs BitTorrent continueront à offrir gratuitement des vidéos piratées ?
Le piratage existera toujours, et d'ailleurs je ne suis pas sûr que cela fasse perdre beaucoup d'argent aux producteurs et aux artistes. La bonne tactique est plutôt de proposer, en parallèle, une offre payante et légitime. Si elle est bien faite, elle va attirer des clients et faire gagner de l'argent aux détenteurs de copyright. S'il n'y a pas d'acheteurs aujourd'hui, c'est uniquement parce qu'il n'y a pas de vendeurs.

Nous allons offrir un catalogue immense de films de toutes sortes, notre offre sera plus variée que celle des sites sans licence. Mon site sera très agréable et très cool, les transactions seront faciles et sans risque.

Alors, tout va s'arranger pour les producteurs ?
Non, en tout cas pas pour l'industrie musicale. Son business model est caduc, pour des raisons liées aux nouveaux outils informatiques, mais qui n'ont rien à voir avec le piratage. La musique devient un marché hyper-concurrentiel : bientôt, un musicien solitaire pourra enregistrer un produit de qualité dans sa salle à manger, avec du matériel à la fois bon marché et performant. Les coûts de production s'effondrent, cela va devenir difficile de faire de gros profits dans un environnement aussi surpeuplé. La bonne vieille concurrence va faire souffrir l'industrie du disque beaucoup plus que le piratage.

Par ailleurs, pour les entreprises de distribution, la fin est proche, même si elles ne l'ont pas encore accepté. Le coût de la bande passante tend vers zéro, et les disques durs deviennent si énormes et si bon marché que, bientôt, toutes les musiques et tous les films que vous posséderez tiendront dans un seul boîtier. Toute cette logistique lourde consistant à graver des CD et des DVD, à les stocker dans des hangars, à les transporter dans des camions, à les empiler dans des magasins, à aller les acheter en voiture, tout ça sera bientôt obsolète.

Quand on y réfléchit, c'est complètement ridicule et irrationnel de distribuer des produits numériques sur des supports physiques.

Etes-vous favorable à l'installation de protections pour empêcher les acheteurs de CD et de DVD de faire des copies ?
Aujourd'hui, aux Etats-Unis, non seulement il est interdit de casser ces systèmes de protection, mais il est illégal de mener des recherches sur les moyens théoriques de les casser. C'est abusif : dans un pays libre, on devrait avoir le droit de mener n'importe quel type de recherche scientifique. Par ailleurs, la seule façon de savoir si une protection est efficace, c'est de la tester, donc d'essayer de la casser. Sinon, les auteurs de logiciels de protection pourront vendre aux producteurs et au public n'importe quel produit de mauvaise qualité. D'ailleurs, toute protection est vouée à être cassée.

Personnellement, je pense que la seule façon de réduire le piratage n'est pas de punir ses clients potentiels, mais de proposer sur Internet toutes les oeuvres existantes, à un prix raisonnable, avec des systèmes d'achat faciles et agréables.

Que pensez-vous du débat français actuel sur la licence globale et la copie privée ?
D'après ce que j'ai compris, le raisonnement des partisans de la licence globale est fondé sur des notions complètement périmées.

L'analogie avec la radio ne tient pas. Sur Internet, on n'a pas besoin de faire des estimations approximatives : si on possède un bon système — comme BitTorrent —, on peut obtenir des informations précises sur tout ce que font les utilisateurs, et facturer chacun selon sa consommation.

La licence forfaitaire sur Internet créerait un système injuste, à la fois pour les clients et pour les ayants droit. Cela pourrait aussi être un système corrompu : la répartition de l'argent serait décidée de façon arbitraire, et ce genre de décision ne peut pas être audité correctement.

Si vous rencontriez les parlementaires français, qu'auriez-vous à leur dire ?
A ceux qui ont voté la loi sur la licence globale, je dirais : votre but est de rendre la culture accessible à tous grâce à Internet, c'est très bien, mais pour ça, pas besoin d'interférer avec les forces du marché.

Le progrès technique et l'évolution économique vont pousser les producteurs à vendre leurs produits en ligne, c'est un processus naturel. Cette ingérence étatique est inutile.

Et aux professionnels qui rêvent de bloquer cette évolution, je dirais : en tardant à mettre vos produits en ligne, vous vous condamnez vous-mêmes. Vous ne pourrez pas maintenir artificiellement une situation héritée du passé, votre manque à gagner sera énorme. En fait, vous allez tout perdre.

2386

Citation : j'ai jamais lu, NULLE PART, que la valeur d'une piece de theatre dependait du prix de l'entrée.


Mais personne ne te dis ça ! ! On dis juste que le prix de la pièce de théatre, c'est le mec qui fait les lumières, qui fait le son ,les acteurs, etc.... Ces gens ne vivent pas d'amour et d'eau fraiche ( ou de l'argent de papa et maman comme certains.....enfin ... ) .
Et la musique c'est pareil, ton matos tu le paie comment ?


Ah oui!! j'ai oublié, par des donations. Sorry. :oo:

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2387

Citation : Là, j'avoue que ca me fait flipper. POur être échangé sinon ca vaut rien ?? Ben alors je vais aller voir un prof de chant je vais lui demander des cours gratuits, et puis pareil pour les mecs qui devait m'apprendre des trucs harmoniques, c'est culturel donc gratuit ? ?



J'ai précisé que la culture devait *s'échanger*, je n'ai absolument pas dit que ça devait être *gratuit*, nuance. Regarde, les bibliothèques, tu paies bien un droit d'entrée, les musées pareils, la télé pareil. Ensuite, tu lis bien ce que tu veux, tu regardes les oeuvres que tu veux. Les livres s'échangent bien entre les personnes et pourtant c'est pas gratuit. De la même façon, pourquoi est-ce qu'on ne paierait pas aussi un droit d'entrée pour écouter *toutes* les musiques que l'on souhaite écouter ?

Bien-sûr que dans notre société capitaliste, tout travail mérite salaire. Mais pour la question de rémunération, je pense que la license globale est plus dans l'esprit de la diffusion de la culture plutôt que le système de DRM qui va limiter le nombre d'écoutes, les façons d'écouter de la musique (interopérabilité).
2388

Citation : Regarde, les bibliothèques, tu paies bien un droit d'entrée, les musées pareils, la télé pareil. Ensuite, tu lis bien ce que tu veux, tu regardes les oeuvres que tu veux



Tu as tout à fait raison. Mais dans les musées tu n'emporte rien avec toi et dans les bibliothèques, les livres tu les rends. Il ya une différence entre partager, échanger, et posséder.

Mais je suis assez d'accord avec ton point de vue sur le reste. :clin:

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Merci Dr Pouet,
je viens justement de le balançer sur un autre thread!!
Cet Homme à tout compris !!
Les indépendants ont une opportunitée de pouvoir s'exprimer et peut être de pouvoir vivre de leur art, sans pour autant se gaver.
L'achat numérique est en route, c'est en tous cas ce que je pense, ce qui du coup fera baisser les tarifs des CD, n'en déplaise aux nombreux immobiliste français.
Son commentaire, est un peu celui qu'avait à l'époque des gens bien peureux de voir que le cd allait remplacer le vynil, c'est inéluctable.
Pour autant le cd doit garder toute ça place, car numérique ou pas, l'achat d'un cd avec la jaquette, parole etc.. c'est quand même important.
Sans la présence de ces Putain de DRM'S.
2390

Citation : ils ne peuvent pas fliquer les réseaux P2P, donc personne ne fait ça car les FAI ne pourront jamais inspecter chaque paquet pour savoir ce qu'il contient.



Faux, il existe déja des solutions pour savoir ce que tu fais exactement sur les réseaux P2P !


Citation : d'abord comme n'importe quel troyen, c'est illegal, ensuite, de toute maniere, c'est pas sur ce genre de base qu'aura lieu le decompte, parce que ça me arait impossible techniquement.



Sur quelle base alors ?

Tu ne crois pas qu'il y aura toujours + malin que les types ou logiciels qui feront les décomptes ?