Avis sur les compos Classique

Technique :

Oui, oui, oui il FAUT développer !!!
La progression est sublime, et l'entrée de la batterie, wow , qu'est ce que c'est beau! qu'est ce que c'est doux! Qu'est ce c'est frustrant d'en entendre si peu :-(

Artistique :

Vivement la suite.

and a big kiss for you.... private joke :-)

Technique :

Top du respect : pour l'auditeur, pour la musique, pour la beauté de ton geste.

Quelle pièce magnifique se dessine déjà sous ce (trop) court métrage. Oh oui, développe, s'il te plaît.

Artistique :

Au diapason émotionnel, pour moi, quasi ignare du genre, avec "You must believe in spring" de Bill Evans ou de certaines ballades de mon vieux copain Oscar P. (see U up there, soon, big boy...).

Superbes déliés d'automne, portés par un pianissimo, entrée des cordes comme un premier rayon après l'averse... mmmmmm... la soie et l'aube, en pleine après-midi... une trille... puis deux... on glisse mollement en swing tendrement chaloupé... les balais nous caressent de leur brise, la contrebasse nous enveloppe de sa fourrure chaude... un vibraphone s'est posé dans l'arbre... l'après-midi commence à peine, intemporelle, son corps semble me sourire, couché sur une plume, nimbée de cette lumière sans heure... je la laisse dormir encore...

Un mot ? Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm.....

Technique :

Superbes sons et très bien joué !

Artistique :

Je dois avouer que je ne connais pas ce style de musique, donc je découvre. Mais c'est assez impressionant. Ou vas-tu chercher tout ça ? Merci de me faire découvrir la musique sous un autre angle

Technique :

Sur le fil entre le glacé et l'incandescent.

Elle pourrait servir d'intro à une pièce orchestrale (pour régler le problème du "est-ce trop court?").

Artistique :

Une interprétation orgue-harpe permettrait de donner plus d'amplitude émotionnelle.

Bravo!!

Technique :

Un troisieme mouvement qui raconte bien, on retrouve avec plaisir les sonorités sensuelles des cordes, la chaleur dynamique du piano. C'est malaxé avec maitrise, l' écoute n'est dédiée qu'à l'écoute. Bel équilibre dans le dialogue, chaque instruments laissant causer son voisin, se faisant place tour a tour . Quelques passages d'ensemble cependant, bien construits et donnant le change pour plus de diversité encore. Petit bemol au demarrage de l'intro ... l'impression d'avoir raté une ou deux mesures en amont ... la version orchestrale resoudra sans doute cet etat ?

Artistique :

Musique tres suggestive, deployant le support d'une musique complementaire, s'installant par lueurs virtuelles, en résultante emotionelle. Réponse cerebrale a ce langage abstrait, particulierement original... quelque chose de subliminal... Extra ! Bonne suite !

Technique :

Bon son, tous les instruments se détachent bien et l'ensemble est bien équilibré.

Artistique :

L'impression que j'avais eue avec le précédent mouvement se confirme ici.
Bien que tu laisses une large part à l'atonal, j'ai écouté très facilement le morceau à plusieurs reprises.
Bon, ça reste encore ardu pour moi, mon oreille a encore un peu de mal avec ce genre musical, c'est pourquoi je me suis limité à 9. Mais on sent qu'il y a de la recherche, rien n'est fait au hasard.
Au début et à la fin, le piano s'impose un peu trop, je trouve, avec ses longues phrases rapides. La partie qui me parle le plus va de 1'05" à 4'25". Et curieusement, c'est celle où le piano est le moins présent (mais c'est sans doute aussi la partie qui s'apparente le plus à un concerto classique, c'est peut-être pour ça...).
Ton style musical sort des sentiers battus, et tu y mets tellement de conviction et de compétence que tu donnes envie de découvrir les compositeurs qui t'influencent!
Bonne continuation pour les deux derniers mouvements.

Technique :

Après écoute en boucle (incroyable pour l'invétéré shooté que je suis à mes racines trotskoko-électrico-binaires), eh ben je trouve que mon avis sur "drâme pour un piano" s'applique bien en transversal à ton remarquable travail.

Sur le technique, seul me frustre un peu la relative pôvreté des samples et, peut-être aussi (t'es bien assis ? j'me lance...) sur l'artificialité des certaines articulations dans ton jeu. Calme-toi, j'explique : ou bien tu t'émancipe des contraintes inhérentes aux instrus que tu évoques, et là, RAS, un "violon" peut effectivement faire un tenu de 3 minutes avec un vibrato en spirale parfaite, ça passe (dans ce cas, pourquoi ne pas aller plus loin vers Philip Glass ou Steve Reich, en effet, et inventer / synthétiser ta propre matière sonore). Ou bien tu veux "émuler" (pouaaah ce mot... on dirait une vilaine qui s'obstine à crier "Oh oui !" alors qu'elle est sèche comme une vielle trique... pouf pouf ! la pouffe et la trique molle, justement), et alors tu dois penser comme l'instrumentiste et quasiment sentir le contact avec son instrument, sentir ton bras qui va et vient, forcément, même avec un archet et un bras de 3 mètres, même sur un long tenu, qui module avec application mais qui accepte aussi que son vibrato respire, varie... comme la voix d'un chanteur, même avec 30 litres de coffre pulmonaire et une technique parfaite.
Si tu lis bien, j'espère que tu entendras l'empathie confraternelle, admirative et encourageante que je mets dans ce pédant "avis".

Artistique :

Là itou (troulala... euh, c'est pour détendre, t'es tout rouge Sorges... j'déconne !) : cf mon avis précédent. "Ce mec veut-il vraiment de nous dans sa "chambre" ou est-ce qu'on dérange ?". Aide-nous steup ! Aide-nous à entrer dans ton monde.
Ta musique est belle, forte, riche. On ne doute pas une seconde de ton sérieux et du respect que tu as de pour cet acte artistique et pour l'auditeur qui vient vers toi. Mais je pense que c'est aussi à toi de franchir une partie de la distance avec notre coeur et notre âme. A toi d'accepter de nous dire dans un langage perceptible ce que tu veux nous dire : comme un alien ému qui nous tomberait dans les bras, plein de mots dans le yeux et dans la voix (si tant est qu'il en ait, le ptit gris...), on veut comprendre, partager, dialoguer et échanger avec toi (ça ne peut donc se faire sans un minimum de sémantique et de lexique commun, non ? Même un peu basique et forcé au début). Emmène-nous avec toi que diable, comme des invités souhaités, avec qui tu choisis la beauté du partage (même au prix de la réduction de ta pensée à quelques conventions de langage), plutôt qu'une simple confontration de 2 univers (si riches, mais si "incommunicables" (oups, barbarisme... heureusement que t'étais prof de maths et pas de français, il m'aurait coûté 4 points, çui-là + 4 points pour l'emphase pédante.. ça y est, j'vais encore m'ramasser c't'année...).
Moi, j'ai envie de te comprendre, mon nouvel ami venu d'ailleurs, étrange et beau. Et toi, dis, tu me prends la main ?
Regarde, on se sourit : le plus dur est fait.

Technique :

Assez d'accord avec Chris (sur la petite limite "virtuosité" perceptible par moment, mais surtout sur le côté film / spacial, j'y viendrai).
Ma pitite contrib / avis (fallait pas demander, aussi...) : quand c'est à ce point dépouillé et textural, on devient exigeant sur la qualité de chaque note / son / tenue. Et là, ça mériterait effectivement un piano un peu moins "étroit", un peu plus riche (la réverb ne compense pas une certaine fadeur harmonique / vibratoire des samples, si c'en est). Et surtout des cordes plus émouvantes (moins imitatives et pauvres en matière, en grain archet / cordes / résonances de bois, etc...).
Si je te blesse, Anthrax bienvenu sur mon mail...
Si c'est bien du sample, et sans tomber dans le hors-de-prix, ton angle d'approche mériterait surement de t'offrir une ou 2 soundbanks "classique" un peu plus pro. T'as la taille du costume, je pense (mais, c'est peut-être déjà le cas depuis cette compo).

Artistique :

Musique "de chambre" ??? T'habite où, que j'y fasse attérir mon module spacial ?
On est plus proche de 2001 Odyssée de l'espace (HS : cher immense Stanley, comme il nous manque, c'ui-là aussi...) et de sa dimension ésotérique et vertigineuse, que de la Petite musique de nuit. La tenue en haleine est effectivement remarquable mais on manque effectivement aussi de cette importante récompense (au moins finale) de sentir que tu nous a ainsi emmené avec toi là où tu le voulais : en clair, on reste un peu en l'air (suspendu entre le monolithe noir qui flotte dans le cosmos et la station spaciale qu'on voit s'éloigner avec l'angoisse certaine de ne plus pouvoir y retourner...). "Dans l'espace, personne ne vous entend crier", comme disait l'affiche d'Alien 1 (le seul vrai !).
Vue la forme choisie, c'est forcément original (sans doute trop pour le vulgus pecum, même AFien). Et avec une telle destructuration (délibérée je pense), l'auditeur peut parfois se demander si tu veux vraiment l'inviter dans ton monde ou le laisser à l'extérieur de ton oeuf hermétique.
Le génie de Varese et Stravinsky (parmi d'autres) est aussi d'avoir su laisser une porte entrebaillée pour qu'on puisse se glisser dans leur monde, grâce à quelques repères de structure et/ou d'harmonie, mais sans nuire à la progression ni empater le vertige par trop de répétitions inutiles. (HS : c'que j'peux être pédant, parfois... heu, souvent ?)
Mais ne pas voir l'intensité et le courage de ton geste artistique serait injuste : rien que ça mérite l'envoi tous mes applauses vers ton satellite. Sauras tu leur entrouvrir ton radar pour y lire toute mon amitié inter-planétaire ?

Technique :

Salut l'ancien ! Pardon de cette familiarité mais, comme disait mon grand père "le chien qui m'a mordu te cours après..." et du haut de mes 45 balais-brosse, je m'autorise. Et pi, fallait pas citer Franck Z, Stravinsky et Vincent VG sur la même page,... ça je sais pas résister.
Bon. Ce n'est clairement pas mon style et mon éducation, mais sur le côté technique le 100% numérique (ni instru acc, ni voix) laisse peu de place à l'imprécision technique. Donc, au vu de la propreté et le vernis cosmétique des compos, le 9 s'impose.

Artistique :

Là en revanche, je franchis le pas et j'ose la critique tant réclamée dans tes sous-titres (à ce propos, comme disait ma mère (décidément, tout l'arbre va y passer...) : c'est en ne demandant rien qu'on reçoit le plus, donc, modère tes suppliques, ça rabaisse ta posture et ton (gros) travail et c'est dommage : l'indifférence du monde, y compris artistique n'a jamais mesuré l'hypothénuse de la médiocrité... n'est-ce pas Vincent ?) : sauf à se revendiquer de l'intégrisme atmo/textural genre Philip Glass ou Brian Eno (les 2 seuls que je connaisse et apprécie), moi, je suis malheureux quand je ne sens pas le flux/reflux de la structure (une forme de tension et de résolution dans un morceau/pièce). Et, là... j'en ai manqué un peu-beaucoup (je souligne que je n'y connais keud à ce registre particulier du néo classique post moderne, moi qui suis plutôt chanson punk-rock accoustique ou électrique).
En outre, je me demande si l'adéquation long-format/AF n'est pas un peu risqué voire bisextile (pouf pouf) : en clair, toi qui as tant besoin de feedback, ne penses-tu pas que ce site permet surtout de se présenter et qu'il serait plus futé d'appliquer un dénominateur 4 à tes compos pour les rendre plus immédiatemment identifiable et appréciable (quitte à indiquer que ce n'est qu'un échantillon extrait du sommet de ta courbe de Gauss). Je crains que les vrais connaisseurs de ton style ne pullulent pas sur AF (et encore moins quand on lit "classique / 11 minutes / please un avis"... l'Afinen moyen a déjà zappé d'après moi).
Autre ch'ti conseil/suggestion vite faff : pourquoi ne pas t'accoupler (hoolllaaaaa...) avec un autre instrumentiste pour enfanter d'alliages combinatoires plus distributifs et assymétriques (vrai violoncelle ? vraie guitare class ? voire varie sonorités éthno ou indus... l'expérience peut en valoir la peine ?).
Voilà, ami matheux (moi, qui ai claqué un 0 éliminatoire-copie blanche à mon premier bac, je suis pas rancunier !). J'ai fait long, je sais, c'est tout moi ça (et toi aussi !)... Mais tes siouplait m'sieurs dames (et l'autoportait de Vincent !) m'ont ému... un peu plus que tes compos, tu l'as compris (compos que je n'ai fait que picorer, je le confesse humblement et je ravale ma morve d'autodidacte).
Reste qu'il se dégage en transversale de tes compos une vraie maîtrise de ton propos et un grand respect de l'auditeur. Ca aussi, ça m'a touché.
Amitiés à toi, ne lâche pas l'affaire.

Technique :

Très sérieux

Artistique :

Classe. Fort si l'on peut dire de mon inculture crasse en matière symphonique, je me laisse emporter par ces nappes troublantes, ces plongées dans les cimetières marins de ces temps révolus où le monde avait encore de la tenue. Seul sur mon radeau, j'ai mangé tous mes rameurs, et toujours ce putain de soleil.