Avis sur les compos Classique

Technique :

J'aime vraiment bien cette sensation entre piano et violons qui s'égarent, c'est très moderne mais ce sont les couleurs suggérées qui sont vraiment touchantes, encore une fois cela me rappelle non pas messian mais ce qu'il provoque chez moi, non pas de l'émotion au sens romantique du terme, mais une sensation extrême que je découvre, nouvelles inconnues musicales, jusqu'à des points flottants subtils et ephémères ... messian a ses oiseaux, ici c'est une autre couleur, des bruyères obsessionnelles peut être, qui m'entourent de tous part et puis comme un tourbillon elles m'emportent comme dans une spirale infinie ... mais vraiment c'est exquis, il n'y a pour ma part pas d'ennui, il semble que l'inventivité est toujours au rendez vous, tiens des passages jazz c'est une musique réellement originale et une belle découverte pour moi

Artistique :

Merci pour l'aventure, des fois on a l'impression que l'émotion est au bord d'une note et puis le tourbillon nous reprend au vol, c'est une ivresse qui me plait beaucoup

Technique :

Les sons m'ont tout de suite évoqué l'orgue, et je pense que cette pièce devrait être repensée pour cet instrument.
Il y a beaucoup de phrases qui sonnent harmonica, cornemuse, cabrette ou même vièle avec leurs bourdons.
A partir de là, on peut admettre, intégrer ces sons interminables comme naturels.
Par contre vouloir en faire une pièce symphonique nécessiterait un orchestre complet et un synthétiseur unique ne peut être bon en tous sons et finira immanquablement en "orgue". Il faudrait marier les souces sonores avec d'autres synthétiseurs choisis pour leurs qualités sonores pour tel type d'instrument.

Artistique :

Toutes ces références à ces instruments justifient amplemment le titre du morceau: pastorale.

Une pastorale calme et langoureuse.

Technique :

Pièce que je trouve assez réussie dans son ensemble, une atmosphère mélée d'interrogations mais aussi d'éveil, au son de ce piano qui habille avec un certain charme les violons

Artistique :

Musique plus dans la sensation que dans l'émotion mais cela me plait aussi

Technique :

Comme pour les trois premiers mouvements, le rendu sonore est impeccable. Précision des attaques, nuances parfaitement maîtrisées. Du vrai travail de pro.

Artistique :

Ce dialogue entre le piano d'une part, les entrelacements de cordes d'autre part, est un modèle du genre, un bon exemple de complémentarité entre les instruments dans leur registre solo.
Un ton mélancolique, lancinant dans la partie finale quand le piano se tait et qu'il ne reste que les cordes qui s'éteignent lentement.
Accoutumance à ce genre musical? Effet barouh? Toujours est-il que l'excellente impression que j'avais eue avec les trois premiers mouvements se confirme ici.
Merci de nous emmener hors des sentiers battus et encore bravo.

Technique :

Le son est précis, bien plus que ce que tu nous faisais écouter auparavant et c'est sans doute aussi pour cette raison que l'on gagne en comprehension dans l'harmonie, dans l'interpretation.

Artistique :

C'est un super travail, les nuances sont présentes, l'harmonie est vraiment originale avec ce mouvement répétitif obsédant.

Je suis admiratif.

Bravo et excellente année à toi.

Technique :

Je suis admiratif du cerveau capable de comprendre cette musique

Artistique :

Et je suis encore plus admiratif de celui qui peut la concevoir !

Technique :

Lorsqu'elle devient une finalité - et peut-être la seule raison d'être d'une musique - la recherche acharnée et presque pathologique de la véracité des sons samplés ou synthétisés est souvent le fait de celui qui n'a - musicalement - pas grand chose à dire. Pour les autres ...
Les sons synthétiques ? Finalement, dans cette Pastorale, on les oublie très vite pour ne plus songer qu'au discours et à ses significations.

Artistique :

Tension > Résolution. Tension > Résolution. Tension > Résolution. Approvisionnez ... Armez !

Il semble que Sorges ait souvent dessein de nous effrayer pour mieux nous rassurer. Il y a dans cette Pastorale, comme dans d'autres de ses pièces, des passages difficiles et escarpés où il se soucie peu - et je rejoins en ce sentiment certains des honorables commentateurs de ce morceau - qu'on puisse l'y suivre ou non. Démarche éminemment musicale d'un créateur qui ne cherche pas à séduire mais qui dit ce qu'il veut dire, de la façon qu'il veut le dire, contre vents et marées.
J'ai donc peiné dans certaines montées, faute d'une via ferrata secourable, et la ré-écoute conseillée par le fabriquant n'a pas permis, pour moi, l'accoutumance. Cela ne veut être que constatation. En aucun cas avis. Mais il y a eu de vertes vallées (vert foncé, foncé !) où j'ai pu prendre quelque repos.
Cela valait le voyage et les trébuchements.

Technique :

"Good vibrations" aurait dit Mike Love (The beach Boys).
L'instrumentation est finement pensée et excellemment mise en oeuvre. Le son est beau et attirant. Très beau travail technique.

Artistique :

Une ambiance tendue et nécessaire, tissée de sons insinuants, obsédants, oppressants. L'atmosphère Sorges dans toute son acception, avec ses angoisses et ses détentes. L'ensemble apparaît construit avec beaucoup de soin, de réflexion et une précision encore accrue. Cette pièce à l'écriture dense ne nous laisse jamais en repos, exigeant de nous une écoute exclusive, d'un bout à l'autre. Certains passages sont émouvants (par ex. la section finale, à partir de 8 mn), voire pénétrants.
L'avis ne vaut, bien entendu, que pour moi, mais Vibrations est une oeuvre qui laisse pressentir un tournant dans la démarche créatrice de Sorges. Sa manière est toujours là, mais elle évolue. Et dans le bon sens.

Technique :

Le son est très sympa et très propre. Les séquences soutiennent bien l'ensemble et savent se fondre dans le propos musical sans alourdir le morceau.

Artistique :

L'aspect répétitif est toujours délicat à manier parce qu'il risque d'induire rapidement une sorte de lassitude. Mais ici, tout est maîtrisé de façon à provoquer une agréable narcose.(c'est moins cher que la coc' et y a pas d'accoutumance !) Les inters de voix sont intéressantes et relancent bien la boucle rythmique. Bref, de la bonne musique, bien construite et bien menée.
J'hésite cependant à penser qu'Orka est vraiment à sa place dans la section dite "classique". Mais c'est un fait, nos GDAF (Gentils Dirigeants d'Audio Fanzine) ont jeté la musique de film dans le classique. Pas d'autre choix donc ! Cela posé, on n'est pas sectaires chez les classicos' et on invite volontiers des collègues d'autres courants. Surtout quand ils ont un peu de belle lumière dans leur musique ... ce qui semble être le cas ici !
Bonne continuation.

Technique :

Un exelent titre celtique ...
un travail """Plagale""" (RE / LA) se laisse entendre avec le motif d'introduction,
qui joue en fin de système une succession de quinte (mineur/majeur/majeur aug)pour ensuite revenir à la tonalité (RE majeur).
l'enchvêtrement d'arpèges et l'echo ajoutés donnent une sensation très aérienne et très agréable ... il faut continuer. @+

PS : mixage toujours impecable.

Artistique :

Bien que fatigué hier "fôte d'ortografe & de frape" milles pardons ... je me suis enregistré.