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Test de la Markbass Super Synth - Le péril jaune

Finissons par une version 2.0 du synthé bass, un produit choisi pour son côté novateur, qui va se révéler plein de surprises.

Depuis quelque temps, la marque d’am­pli­fi­ca­tion italienne s’est lancée dans la fabri­ca­tion de pédales d’ef­fet. Derniè­re­ment, la compa­gnie a commer­cia­lisé un synthé-bass qui fait la diffé­rence, ou plutôt les diffé­rences : un octa­ver bien distinct de la partie synthé­ti­seur et une inter­face de program­ma­tion en télé­char­ge­ment libre. On peut donc éditer et mémo­ri­ser ses présets ! La Super Synth a, sans aucun doute, de quoi marquer sa singu­la­rité, sur un marché qui n’a pas beau­coup bougé depuis dix ans.

 

Bête de scène

 

Markbass Super Synth

À bien regar­der le Super Synth et sa façade épurée, on comprend vite que c’est un produit conçu pour le Live. On dispose d’un affi­chage digi­tal, trois foots­witches et quatre potards :

  • Gain : permet d’ajus­ter le gain d’en­trée
  • Cut Freq/Oct –1 : En Mode Synthé, ce potard commande la fréquence de coupure. En mode Octa­ver il permet de régler le volume des octaves infé­rieures (il y en a deux).
  • Tone/Oct +1 : Côté synthé, il laisse le choix entre sept modes de synthé­ti­sa­tion, dont un préset utili­sa­teur (voir la vidéo plus bas pour ce détail). Côté octa­ver, il permet de régler le volume de l’oc­tave supé­rieure.
  • Level/Dry : Le niveau de sortie du synthé ou le volume de la fonda­men­tale en mode octa­ver.

Le premier foots­witch permet de passer d’une plage de mémoire à l’autre (il y en a 10 pour le synthé et 2 pour l’Oc­ta­ver). Le second active le True Bypass et le dernier de permet sélec­tion­ner l’oc­ta­ver ou le synthé­ti­seur.

Markbass Super Synth

On a une entrée Jack pour l’ins­tru­ment et deux sorties (stéréo). Le péda­lier est vendu avec un trans­for­ma­teur (12V) dont le câble peut se prolon­ger à l’aide d’une rallonge four­nie (un clip permet de conver­tir la prise, ce qui est plutôt malin). Par contre, pas de loge­ment de pile au programme.

Main­te­nant parlons peu, parlons son car il faut avouer que la Mark­bass brille par sa faci­lité d’uti­li­sa­tion et la qualité des sons qu’elle génère. Même en usant des présets d’usine, on obtient assez vite une modu­la­tion qui sied, en ajus­tant la fréquence de coupure. Les rendus sont variés comme vous pouvez l’en­tendre plus bas. L’oc­ta­ver inté­gré est un des plus perfor­mants que j’aie jamais utilisé : au contraire du riz de notre bon vieux Oncle Ben, il colle et ne décroche jamais !

 

Preset 1
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  • Preset 1 00:33
  • Preset 2 00:33
  • Preset 5 00:33
  • Preset 3 00:33
  • Preset 4 00:33
  • Preset 7 00:33
  • Preset 6 00:33
  • Preset 9 00:33
  • Preset 8 00:33
  • Preset 10 00:33
  • Preset 11 00:33
  • Preset 12 00:33

 

Markbass Super Synth

Person­nel­le­ment, je trouve les présets d’usine réel­le­ment perti­nents et ce coté Plug & Play est assez agréable pour qui veut s’amu­ser sans avoir à action­ner dix-huit contrôles. Toutes les modu­la­tions propo­sées ici ne seront peut-être pas employées par un utili­sa­teur bassiste, elles restent quand même exploi­tables au besoin. Il lui suffira juste de trou­ver le bon contexte pour cela et éviter ainsi, de se faire pour­rir par le reste de son groupe ! La simpli­cité d’uti­li­sa­tion donne un atout majeur à la Super Synth pour les pres­ta­tions scéniques. Mais le nombre limité de réglages embarqués réduit ses charmes comme outil de Studio, où l’on cher­chera un maxi­mum de possi­bi­li­tés.

Donc si comme moi vous trou­vez que quatre potards c’est un peu court pour sculp­ter un son à la mesure de votre indi­vi­dua­lité artis­tique, je vous laisse décou­vrir la petite capture d’écran suivante.

 

 

 

Conclu­sion

Mon appré­cia­tion person­nelle de ce péda­lier frise l’Award : tant au niveau de son ergo­no­mie que des sons de qualité qu’il génère. Utili­sée telle quelle, la Super Synth est clai­re­ment limi­tée dans ses correc­tions, mais se révèle idéa­le­ment pratique sur scène. En revanche, ses réglages sont les plus complets du marché, une fois qu’on l’a connec­tée à un ordi­na­teur. Un double emploi qui fait de cette produc­tion Mark­bass, un succès garanti par votre servi­teur.

Prix : 286 €

  • Les sons !
  • Très pratique pour la scène (affichage LED et les Presets)
  • True Bypass
  • L’octaver qui colle mieux qu’une groupie
  • 12V donc pas de pile
  • Une sortie stéréo et pas de signal Dry ? Ma qué !?
  • La qualité se paye, donc vous allez raquer
  • Les hivers sont de plus en plus froids, vous ne trouvez pas ?

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