Réponse du berger Fender à la bergère Line 6, la Strat VG vient grossir l'offre en matière de guitares à modélisations. Avec sur le papier, un avantage de taille : la Strat VG est basée sur une vraie Stratocaster American Series...
Présentation
Née de la collaboration de Fender et Roland, la Stratocaster VG sortie au printemps 2007 est donc une guitare à modélisations, tout comme la Variax de Line 6, mais avec un net avantage par rapport aux produits concurrents puisque l’instrument est avant tout une vraie Strat « American Series » de type Corona.
Gérant les accordages alternatifs à la volée et offrant 37 sons différents, la VG n’est certes pas à portée de toutes les bourses mais en conciliant une électronique moderne à une lutherie qui a fait ses preuves depuis près de 60 ans, elle est susceptible d’attirer plus d’un guitariste en recherche de polyvalence, sur scène ou en Home Studio.
Voici son descriptif :
- CORPS : Aulne (vernis polyuréthane)
- MANCHE : Erable, profil Modern “C”, vernis polyuréthane
- TOUCHE : Erable ou Palissandre, Radius 9.5” (241mm)
- FRETTES : 22 Medium Jumbo
- DIAPASON : 25.5” (648mm)
- LARGEUR AU SILLET : 1.6875” (43mm)
- ACCASTILLAGE : Chrome
- MECANIQUES : Fender® Bain d’huile étagées
- CHEVALET : Vibrato acier chromé avec 2 points d’ancrage
- PLAQUE DE PROTECTION : 3 Plis – Parchment
- MICROS : 3 American Strat® / Micro Roland GK
- Sélecteur 5-Positions – fonctionne dans tous les modes :
- Position 1. Micro chevalet,
- Position 2. Micro chevalet et Micro central,
- Position 3. Micro central,
- Position 4. Micro central et Micro manche,
- Position 5. Micro manche
- CONTROLES : Volume général, Tonalité générale, Sélecteur de type d’accordage, Sélecteur de Mode guitare.
- CORDES : Fender® Super Bullets® 3250L, Nickel Plated Steel, (.009 – .042)
- PARTICULARITES : American Series Strat + Système VG
Notez que les sons de la vidéo ont été pris au moyen d’un SM57, repiquant soit un ampli à lampes Peavey Classic 50, soit un Roland Jazz chorus 77 (à partir des démos en son acoustique).
Vidéo
Olivier Louvel
"Pour Olivier LOUVEL, la musique est histoire d’ouverture et de voyages. Le monde, il l’a parcouru dans tous les sens, avide de connaître ses musiques, ses peuples, ses soleils. De l’Indonésie à la Namibie, de l’Equateur aux paysages arctiques. Avec l’ORCHESTRE NATIONAL de BARBES, Geoffrey ORYEMA, David LINX, Antoine ILLOUZ, Stéphane HUCHARD, Anne DUCROS, IDIR, Rick MARGITZA, Jeanne CHERHAL, JALEO (Louis Winsberg), Daniel MILLLE, Demi EVANS, Olivier KER-OURIO, Eric SEVA… le guitariste de Caen, aujourd’hui parisien agrandit chaque jour sa famille musicale, le monde est sa limite.
Ses collaborateurs (Nana VASCONCELOS, Safy BOUTELLA, Bendik HOFSETH ) en attestent. Sans doute le plus apte à proposer à l’esthète David LINX les couleurs qu’il recherche, à l’ONB son contagieux sens du groove, ce sillon qu’il creuse comme personne, Olivier LOUVEL est également compositeur à l’image.
Avec ces qualités, dont il est rare qu’elles cohabitent chez un seul homme, il confectionne un joyaux : « En attendant Julia » l’anti-démonstration de guitariste (sa maîtrise de l’instrument est pourtant impressionnante). Des rythmes qui s’entrecroisent, des couleurs qui se mélangent, des voix venues de partout (David LINX, Fathalla GOGGHAL et Youssef BOUKELLA de l’ONB). En amenant vers l’excellence ses comparses, à des années lumières de l’autisme de certains jazz et des cartes postales trop vite fanées, de certaines tentatives world, Olivier LOUVEL découvre un pays de musique et en invente le folklore."
Propos de Daniel Yvinec tirés du site web d’Olivier Louvel http://olivierlouvel.free.fr/.