réactions au dossier Sondage sur le sexisme dans le milieu de l'audio
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Hushman

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Hushman
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Darkmoon

J’vais conclure et sans pavé.
@vass-m
T’as raison et suis d’accord sur la conscience de transgression. Ensuite nous pourrions investiguer~débattre à savoir si cette dernière concerne plus le fait de connaitre ce qui est interdit légalement et socialement VS ce que les gens considèrent comme étant « mal » moralement, mais bon.
Aussi en accord qu’il y a des échelles et des degrés. Je n’ai pas abordé pour ne pas ajouter à mes pavés, mais il existe aussi des dizaines d’autres cas typiques entre l’extrême « bien intentionné » et l’extrême « faire le mal pour le mal ». P. Ex, la frustration et la rancune pour un acte antérieur, la crainte d’un supérieur qui voit son poste menacé par l’efficience d’un subalterne, une incompatibilité basique de caractère et de personnalité, etc., et, bien sûr, un a priori envers les jeunes/vieux, les femmes, une origine ethnique, l’orientation sexuelle, etc.
Bref il existe des dizaines de causes potentielles faisant qu’un « patron~superviseur » puisse être « moins ouvert » à proposer de l’avancement et/ou à mieux payer un employé. Il y a donc en effet tout un continuum possible entre « la bonne volonté » et l’action délibérément « méchante ». Mais, justement, bien prétentieux celui qui pourra prétendre savoir tout ce qui entre en jeu ou pas dans tous les cas où un individu n’obtient pas le poste et/ou le salaire désiré. Sinon les stats permettent de dégager des tendances relativement à la circonscription d'une caractéristique choisie (comme le genre), mais n’expliquent cependant pas pourquoi et les raisons ne sont parfois pas uniquement celles que l’on suspecte a priori.
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
[ Dernière édition du message le 13/12/2022 à 14:07:47 ]

Darkmoon

Je suis pratiquement en accord sur tout concernant ton dernier message, mais là c’est parce que tu switches vers le capitalisme effréné, qui est un autre sujet quant à moi. J’ai juste des réserves sur ton avis concernant le système d’éducation, mais c’est fort probablement parce que nous ne sommes pas témoins du même système n’habitants pas dans le même pays. Ici au QC, c’est « différent ». Et sinon je ne partage pas l’avis que toute compétition est nécessairement malsaine. Elle est aussi un moteur qui nous pousse à nous dépasser. Mais c’est certain qu’il en existe des formes malsaines et extrêmes, dont celle où sont maintenant empêtrées toutes les entreprises devant « jouer le jeu » de la concurrence, à défaut de périr, mais souvent au prix d’agir comme de véritable entité psychopathique (j’imagine que tu connais l’excellent docu « The Corporation », sorti en 2003 ? Il y a aussi une 2e partie « The New Corporation » sortit plus récemment).
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

Darkmoon

Citation de Will Zégal :
3- sur l'école : oui, dès tout petit, l'école promeut la compétition et le fait d'écraser les autres. Rien qu'avec les systèmes de notes et de classement, et l'exigence d'entrer dans le moule, que ce soit dans le comportement, les apprentissages et la vitesse de ceux-ci. Elle apprend la soumission à l'autoritarisme (ce qui est très différent du respect de l'autorité).
Tu as des enfants ? L'école d'aujourd'hui n'est plus du tout comme ça.
En effet! En tout cas pas ici, au QC. Il n’y a plus aucune autorité à l’école, c’est le festival des « enfants dictateurs » supporté par leurs « parents valets », qui se présentent (les élèves) même en classe en pyjama!

Sans compter qu’on abaisse les notes de passage et/ou qu’on les fait carrément disparaitre pour ne pas « heurter » la sensibilité des jeunes et la fierté de leur parent. Je pourrais fournir des tas de liens d’articles décrivant la situation ici, au QC, mais je viens juste de trouver que cela semble identique par chez vous en France :
Pourquoi la suppression des notes sur 20 et le nouveau système d'évaluation voulu par l'éducation nationale n'est pas la solution ? (article datant du 9 janvier 2016)
Donc l’école (actuellement et depuis déjà plusieurs années) promeut la compétition et le fait d'écraser les autres ? Ainsi que la soumission à l'autoritarisme? Vraiment?



"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
[ Dernière édition du message le 13/12/2022 à 14:21:55 ]

Anonyme

Tu as parlé des « féministes fanatiques ». Assume-le.
Et ces « féministes fanatiques » verraient, selon toi, du sexisme là où il n’y en a pas. Bref, technique rhétorique vraiment pas glorieuse
https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.605692,les-plus-beaux-jme-tire-de-youtou,p.6.html

Sybelle

À vous lire vous entre-tuer, je me demande si je suis pas la seule à être homministe ici.
(Au cas où, c'est un HS sans parti-pris, doublé d'une innocente plaisanterie.)
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

alex.d.

Citation de Will Zégal :xHors sujet :J'ai des enfants. Elles ont vingt ans.
Et des amis instits et profs. Et des amis qui ont des enfants scolarisés. Et une connaissance CPE. (...)
Moi je répondais à "dès tout petit, l'école promeut la compétition et le fait d'écraser les autres.", et ça désolé, mais ça a changé drastiquement. Quand j'étais à l'école, il y avait des notes, un classement, les profs rendaient les copies dans l'ordre des notes (croissant ou décroissant), en annonçant à haute voix la note de chacun, pour bien mettre la pression et humilier les mauvais.
Là, quand je vois comment ça se passe avec mes enfants, il n'y a plus de notes en primaire, il n'y a plus de classement nulle part jusqu'au lycée. Les profs rendent les copies avec discrétion. En TD de maths, il y a des exercices par niveau, les ceintures noires font des trucs plus durs que les ceintures vertes, de façon à ce que tout le monde réussisse à faire des choses et à avoir une bonne appréciation quel que soit son niveau. On a désormais 96% de réussite au bac. Et je ne connais plus aucun élève qui ait redoublé.
Alors non, désolé, je trouve qu'on ne leur enseigne plus la compétition. Dans le public, du moins. Dans le privé, c'est autre chose.
Après, tu réponds sur le fait de leur enseigner la démocratie ou la contestation. C'est hors sujet, sans aucun rapport avec la question de départ. C'est important aussi, mais c'est un autre problème.

Anonyme

À vous lire vous entre-tuer, je me demande si je suis pas la seule à être homministe ici.
(Au cas où, c'est un HS sans parti-pris, doublé d'une innocente plaisanterie.)
.....un hommage aux femmes. U2, retombant dans les travers de son leader Bono qui se rêve Prix Nobel de la Paix, a livré un concert que de rares moments exaltants n'ont jamais pu faire décoller, samedi 8 septembre. Pourtant, au grand soulagement du public de l'AccorHotels Arena à guichets fermés, comme elle le sera dimanche, mercredi et jeudi....
Je me me suis jamais lassé de U2, je veux qu'on m'enterre avec "Achtung Baby"
[ Dernière édition du message le 13/12/2022 à 16:00:15 ]

Darkmoon

Moi je répondais à "dès tout petit, l'école promeut la compétition et le fait d'écraser les autres.", et ça désolé, mais ça a changé drastiquement. Quand j'étais à l'école, il y avait [...] [...] [...] Après, tu réponds sur le fait de leur enseigner la démocratie ou la contestation. C'est hors sujet, sans aucun rapport avec la question de départ. C'est important aussi, mais c'est un autre problème.
C’est pour ça que je suis, paradoxalement, simultanément en accord/désaccord avec Will. Ça dépend de quoi l’on cause.
Concernant le fait de leur enseigner la démocratie ou la contestation, je partage plutôt son avis, mais comme tu le soulignes, ce n’était pas de ça d’ont il parlait au départ. Et concernant « dès tout petit, l'école promeut la compétition et le fait d'écraser les autres. [sic]», je partage entièrement (ton désaccord concernant cette formulation de Will) ton avis sur le sujet, puisque ce que tu partages concernant tes enfants et ce qui ce passe à leur école est exactement ce que j’observe ici (chez moi) avec nos enfants et notre système scolaire.
Pour moi, je vois les représentations de Will à un autre niveau que les nôtre. Il est plus dans « le général » au sens qu’il vise tous les « défauts » de notre « système » (au sens le plus large du terme). Et c’est pourquoi je lui ai dit que je le trouvais un tantinet « idéaliste », dans la mesure où, si nous ne nous limitons pas à des points très précis, dans des cadres très précis, ça revient en fait à « critiquer » une espèce de « fantôme » que l’on peut un peu trop facilement démoniser (tout en s'attribuant, en être « les victimes »).
D’ailleurs, le docu (en fait dans la page Wiki du docu, pour être précis) auquel j’ai fait référence un peu plus haut, il est mentionné :
« Des interviews plus personnelles montrent pourtant que cette caractéristique des entreprises ne constitue pas nécessairement un trait de leurs dirigeants. Ceux-ci se révèlent souvent au contraire intelligents et de haut sens moral dans le privé. Ce qui est en cause n'est pas l'entreprise elle-même, mais les règles du jeu qu'on lui donne, et qui la transforment en machine à créer ce qu'on nomme des externalités, des victimes indirectes de l'activité de l'entreprise. »
Ce qui d’un, tend à soutenir ce que j’avance ( «… se révèlent souvent de haut sens moral dans le privé »), et qui, de deux, démontre aussi que rien n’est simple. Ce sont très souvent les « dynamiques » qui se créent de par les différentes interactions du « système » qui créer des résultantes critiquables, souvent même abjectes, mais dont pourtant pratiquement personne ne supporte et/ou n’en est (en particulier) la cause. Bref, c’est extrêmement complexe! L’on pourrait même aller jusqu’à se représenter mentalement le tout comme une espèce de réseau subtil, de « toile d’araignée » ayant jailli du système en tant que phénomène émergeant et dans laquelle toile nous sommes tous empêtré, dépendant et contraint, malgré toute notre meilleure bonne volonté.
Ça s’observe très bien dans la problématique de ce que l’on doit faire (collectivement, au sens planétaire) afin de minimiser (parce qu’il n’est plus question de les empêcher, c’est trop tard) les impactes des changements climatiques, entre autres.
Sauf quelques et plutôt maintenant rarissime climato-sceptiques, même chez « les riches et puissants de ce monde », tous sont conscients de l’urgence de la situation et voudrais bien faire (ils ont aussi des enfants qu’ils aiment, hein!), mais ça implique tellement de changements en profondeur du présent « système » (capitalisme effréné, surconsommation, moyens de palier aux sources d’énergie, respects de l’avis de tous les groupes~cytoyens afin conserver un « minimum de démocratie » et ne pas imposer des solutions par coercition, etc., etc.) qu’il est très difficile de modifier en profondeur les choses (sous toutes les « contraintes de la toile »). Du coup, croire que ce n’est qu’une question d’intention et/ou de volonté de la part des « riches et puissants » (ce qui, oui, encore une fois, c’est mon « dada», mais qui renvois à la notion de « bourreaux VS victimes ou « dominants/dominés ») est réducteur et trop simpliste.
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

Point-virgule

Mais les parents, la société, n'y sont pour rien.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 13/12/2022 à 19:48:39 ]

Will Zégal

J'ai survolé mais on en arrive au point où c'est la faute à l'école. Bain vïon.
t'as vraiment survolé alors.
Plané, même


Point-virgule


« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

ronanr

Citation de Franck Heudebert De Folembray :Je parle même pas de la chaine C8 et compagnie. (...). Les médias jouent aussi la dessus, on est d'accord. Au final rien n'en ressort. Je préfère à choisir lire des articles ou regarder des sujets la dessus ou on explique, ou on informe,
Heu ... les media ce n'est pas uniquement la TV et la radio hein ! la presse écrite ou en ligne en fait également partie.
(mais sinon, oui, il y a les bons et les mauvais media, et on les reconnaît parce que ... comme les chasseurs)

Anonyme

99 % des femmes ont déjà été victimes d’un acte ou commentaire sexiste en France . La prévalence des attitudes discriminatoires envers les femmes est le reflet d’inégalités structurelles dans le pays. En dépit d’un affichage politique fort, d’un arsenal législatif conséquent déployé depuis près de 40 ans et d’un tissu associatif éprouvé de longue date, les femmes et les filles pâtissent toujours de traitements différenciés par rapport aux hommes et aux garçons.




Will Zégal

Après, tu réponds sur le fait de leur enseigner la démocratie ou la contestation. C'est hors sujet, sans aucun rapport avec la question de départ. C'est important aussi, mais c'est un autre problème.
Ben non, pas tant que ça. Apprendre notamment qu'il est non seulement légitime, mais un devoir de citoyen de se dresser contre une situation injuste fait partie de l'arsenal pour lutter contre des trucs comme le sexisme, le harcèlement, etc.
Explication détaillée...
"Quand avez-vous assisté à une situation de harcèlement ?"
Puis juste après "qu'avez vous fait pour y mettre fin ?"
J'ai trouvé très violent qu'elle commence par mettre une victime en face de ses responsabilités comme complice silencieuse. Puis au fil de son discours, j'ai compris qu'il s'agissait de mettre la personne en face de la réalité des situations de harcèlement et pourquoi pour elle même, personne n'avait bougé et peu de gens sans doute témoigneraient. Le fait aussi que personne ne se soit manifesté ne signifiant pas qu'il n'y avait pas harcèlement. Or, il semble que ça soit un facteur dans le harcèlement : comme personne ne bouge, la victime a du mal à s'identifier comme effectivement harcelée.
Harcèlement, domination, maltraitance, racisme, sexisme... tout ceci peut se passer de façon cachée, mais très souvent, les situation ont lieu et perdurent parce que tout le monde ferme les yeux ou détourne le regard, d'autant plus quand le responsable est puissant, a une quelconque forme de pouvoir, de prestige, etc.
Or, oui, j'estime que l'école contribue par son système et son fonctionnement à légitimer le "tout pouvoir" de la part des personnes puissantes, prestigieuses, etc. Alors qu'une des formes de l'éducation à la citoyenneté et la démocratie est de décorréler pouvoir et droits : une personne n'a pas plus de droits parce qu'elle a du pouvoir.
Que voit-on dans la population ? La majorité des gens voient comme supérieurs les gens qui ont acquis des positions de pouvoir et légitime ainsi le fait qu'ils puissent se permettre plus de choses.
On peut dire que l'école n'est pas responsable de ça. Elle n'est évidement pas la seule, mais elle y contribue largement :
- le tout pouvoir du professeur sur sa classe où tout se fait à son bon vouloir tant qu'il n'y a pas d'abus criant pénalement répréhensible.
- le tout pouvoir de l'institution sur l'élève, sans que ses pairs aient leur mot à dire (la présence de délégués de classe à un conseil de discipline est une vaste blague, un emplâtre sur une jambe de bois, et c'est surtout déjà bien tardif)
- la façon dont l'enseignement érige les "grands hommes" (artistes, écrivains, chercheurs, personnages historiques) en sorte de figures mystiques, d'êtres supérieurs désincarnés. (qu'est-ce qu'elle a pu me faire du bien l'émission de Frédéric Lodéon qui nous parlait des grands compositeurs allant boire des coups à la taverne le soir avec leurs copains, les descendant de leur piédestal de demi-dieux inaccessibles et les ramenant à de simples figures humaines).
Et en contrepartie, non, aucun enseignement à la réflexion citoyenne, à la contestation, à la dénonciation des injustices et à la lutte contre elle. Tout juste commence t-on à voir entrer timidement la question du harcèlement parce qu'on commence à n'en plus pouvoir de voir des mômes victimes de harcèlement scolaire se suicider. Combien de morts ? Combien de cassé.es, de durablement traumatisé.es pour en arriver timidement là ?

Anonyme

Will : tu es bien agressif sur l'école, et je ne partage pas trop ton point de vue.
Ça s'est bien ouvert, mais malheureusement, le pire est à venir.
L'éducation se fait par la société, et il y a une part de plus en plus grande d'acteurs qui ne jouent pas le jeu, notamment le ministère qui délaisse en force, et plein de parents qui font de même.
Faut vraiment le voir aussi de l'intérieur pour en prendre conscience.

Point-virgule

Ah, j'ai resurvolé, vu d'autres commentaires, il est quand même question un peu de la faute à l'école. Ce qui est formidable est que tout le monde est passé par elle, ainsi que par une famille, mais que tout le monde est plus prompt à donner son avis sur l'école que sur les parents.
Celle-ci n'est pas hors de la société. Pour reprendre l'exemple de la compétition : d'une part, les premiers à la réclamer sont en bonne partie les parents et leurs enfants, bien avant l'institution ; d'autre part, la société est ainsi faite qu'il y a de la sélection à tous les étages. Les établissements sans notes ou les pédagogies alternatives, type Frenet, ne changent pas fondamentalement la donne, de tous les retours personnels et professionnels que j'ai, et j'imagine sociologiques. Ce qui ne veut pas dire que l'éducation populaire ne fait pas sens, hein.
Et je suis le premier à dire que l'école devrait un lieu de bonheur. Difficile dans une société qui n'est pas heureuse. Après, si les enseignants avaient dix élèves au lieu de pas loin d'une trentaine par classe, les inégalités seraient résorbées en moins d'une génération.
Edit : les élèves sont de plus en plus associés à divers conseils (vie citoyenne, écologique, etc.) avec une véritable possibilité de proposition et de décision, les cours de plus en plus adaptés à divers profils ; le tout pris sur le dévouement des personnels, vu que c'est à moyens constants ; enfin les enfants, surtout ceux issus des quartiers défavorisés, ont besoin de cadres et de repères solides et en sont très demandeurs, d'autant qu'ils peuvent en manquer avec leurs parents.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 14/12/2022 à 19:32:40 ]

Anonyme

Joeko : +1 je te rejoins

Darkmoon

Apprendre notamment qu'il est non seulement légitime, mais un devoir de citoyen de se dresser contre une situation injuste fait partie de l'arsenal pour lutter contre des trucs comme le sexisme, le harcèlement, etc.
Je suis d'accord, mais cela ne peut débuter trop tôt non plus.
Avant de pouvoir contester quoi que soit, ça nécéssite d'avoir un socle de connaissance pour remettre en question les autres et, ultérieurement, ce socle.
Or, c'est le rôle de la primaire de donner ce socle aux jeunnes enfants et pour ce faire, l'enfant doit être encore réceptif à des arguments d'autorités qui veulent que son prof ait raison quand il dit quelque chose (même si l'apprentissage peut passer par une découverte par l'enfant, il est important que l'enseignant reste la figure vers qui il peut se tourner pour avoir la bonne réponse lors d'un apprentissage.)
Apprendre à un enfant à contester trop tôt risquerait de déboucher sur une tendance à l'hypercritique au niveau secondaire (collège), surtout si en plus les parents remettent en cause l'enseignement en primaire (ce qui arrive parfois, notamment si leur idéologie ne les fait pas adhérer à tout le programme scolaire.)
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

Dr Pouet

xHors sujet :Joeko : +1 je te rejoins
Pareil


Anonyme


vass-m

Je suis pas non plus pour l'école à la maison, ça serait une charge supplémentaire qui pèserait sur les femmes ! Et tu as raison Franck Heudebert la famille est aussi une institution à détruire


Will Zégal

Mon dernier post sur l'école, on vire au HS en ne parlant plus spécifiquement du sexisme ni du milieu de l'audio.
Citation :Will : tu es bien agressif sur l'école, et je ne partage pas trop ton point de vue.
[...]
Faut vraiment le voir aussi de l'intérieur pour en prendre conscience.
faut surtout voir avec quelle constance les membres du corps enseignant ignorent ou nient totalement ce que montrent de nombreuses études, qu'elles soient universitaires ou des services de l'état.
Par exemple sur le fait que l'école accentue les inégalités.
Dès qu'il y a un petit truc qu'ils parviennent tout de même à concéder du bout des lèvres, alors on sort les excuses "c'est pas notre faute, trop d'élèves, pas assez de moyens, les parents ils sont trop cons..."
Je partage évidemment le constat sur le nombre d'élèves et les moyens. C'est quand même un peu limite comme excuse pour éviter de mettre en cause le système lui-même.
Mais qu'attendre d'autre de gens qui n'ont, pour la plupart, connu que l'école et choisi d'y exercer, donc de se conformer à son système ?
Je suis d'accord quand Jaeko dit qu'il ne faut pas tout mettre sur le dos de l'école. Ce n'est pas mon propos. Mais c'est un peu facile d'évacuer toute responsabilité de l'école en disant "ouais, mais c'est la société qui est comme ça".
Dans ce cas, assumez d'être le simple reflet de la société et arrêtez de prétendre faire l'inverse de ce que vous faites.
L'école professe former des citoyens éclairés et forme des robots. J'y ai appris Montaigne "mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine" et toujours vu l'école faire l'inverse.
C'est d'ailleurs une autre excuse classique : ce n'est pas le rôle de l'école d'éduquer, juste d'enseigner.
Sauf que l'école se mêle jusqu'à l'habillement des enfants.
Ou que ma douce demandant des comptes sur le fait que sa fille s'était faite menacer au collège de se faire planter, on lui a répondu qu'elle n'avait pas à s'occuper de ce qui se passait dans l'établissement.
Je n'ai pas la prétention de faire changer d'avis des gens de l'éducation nationale. Je ne suis pas assez utopiste pour ça.
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir beaucoup de respect pour les profs en tant que personnes, d'être intimement convaincu que l'écrasante majorité est pleine de bonne volonté et fait ce qu'ils/elles peuvent dans des conditions scandaleusement difficiles en étant payés au lance-pierre (comme un peu tout le monde) et que la plupart de ceux que je connais et dont je connais un peu le travail se bougent pour faire des trucs formidables à l'intérieur d'un système qui les contraint extrêmement fortement.
Des qui soient lucides sur le système dans lequel ils fonctionnent, ben les seuls que j'ai rencontré.es ont quitté l'EN, voire l'enseignement. A part une CPE et un prof de musique qui restent en essayant de faire de son mieux.
Le truc terrible, c'est que tout prof prend la moindre attaque contre l'EN comme une attaque contre lui. Corporatisme ?
Evidemment, ça ne peut pas marcher tant qu'on ne sort pas de cette logique. Encore une fois, je pense que la quasi totalité des profs exercent plein.e de bonnes intentions (dont l'enfer est cependant pavé) et au mieux qu'ils ou elles peuvent. Ceci ne leur interdit pas de prendre un peu de recul et sur l'institution, et sur leur propres biais.
Notez que si je suis très sévère envers l'école, je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain.

Sybelle

Je me souviens de mon entrée en école maternelle. Cette classe est faite chez nous pour effectuer une transition du cocon familial vers le milieu social. Je suppose que c'est pareil ailleurs.
En fait au début, on y apprenait exactement les mêmes choses qu'à la maison, ou du moins, à les prolonger : l'hygiène, la politesse, l'ordre, le temps et l'horaire, le respect de l'autorité... Pour moi ce fut très rassurant et en même temps très enthousiasmant.
Il n'y a aucune distinction de sexe ni de niveau social (nous portons tous le même uniforme) et les jeux pendant la récréation sont «supervisés» afin de perpétuer la mixité par des activités ou l'éventuelle force physique ou emprise caractérielle n'ont pas le dessus (un deux trois soleil, ballon prisonnier, chat perché... Pas de foot, pas de dinette...). Peu de temps nous est laissé pour une totale «liberté» pendant lequel nous formons à notre guise des petits groupes tranquilles (on ne doit plus courir, on joue aux osselets, aux grimaces...).
J'ai plus le souvenir que notre société s'organisait alors en «grégaires» et en «solitaires» plutôt qu'en affinité de sexe.
Je ne sais pas si les choses ont changé, chez nous comme en France, car 30 années se sont bientôt écoulées. Mais je remarque, de plus en plus de manifestation de «l'enfant roi» dans les lieux publics (insubordination, caprice, hurlements).
Juste en supposition et pour alimenter ma «thèse» déjà exprimée : c'est la frustration qui alimente le sexisme, et en ce sens, malheureusement, notre «civilisation» (notre aptitude à devenir «meilleur» au fil des époques) décline.
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Will Zégal

Soyons clair : ce qui suit n'est mes propos, mes affirmations.
D'ailleurs, plutôt que de décrire le truc, je préfère vous laisser voir ce qu'en dit un média hyper-gauchiste-woke comme BFM et le témoignage d'un membre pastèque de l'ultragauche... UDI.
https://www.bfmtv.com/societe/mixite-a-l-ecole-a-quoi-ressemblent-les-cours-de-recre-non-genrees_AD-202109010370.html
(au passage, on reconnaîtra bien son côté gauchiste et non-discriminatoire quand il se sent obligé de préciser
On est dans des quartiers populaires, il faut absolument dès le plus jeune âge apprendre à vivre ensemble.
Evidemment, c'est dans les quartiers populaires que cet apprentissage est "absolument nécessaire". Passons...
Le rapport en question du Commissariat général à la stratégie et à la prospective destiné à Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, faisait état en 2014 d'une "appropriation inégalitaire" de l'espace en milieu scolaire. Il plaidait pour un meilleur apprentissage des "bonnes pratiques d’utilisation mixte de la cour de récréation et des espaces de pratique d’activités sportives ou culturelles."
C'est pas moi qui le dis, hein.
Et j'en profite pour souligner qu'on a là un parfait exemple d'un truc dont les profs ne sont pas directement responsable, mais bien le système dans lequel ils exercent.
[ Dernière édition du message le 15/12/2022 à 10:46:28 ]

Point-virgule

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 15/12/2022 à 19:59:09 ]
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