A quoi pensent les gens?
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developpé
sinon, ça fait [dévailopé]
En fait tu enrages que je suis pas dépressif
sickfuzz
5142
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
sickfuzz
5142
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Et tu les imagines au pieu avec toi je suppose , grand fou , ceci explique peut-etre le fait qu'il ne se passe rien 
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Anonyme
521410
Citation : dévellopé
developpé
sinon, ça fait [dévailopé]
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
Seul dans le métro :
J’observe très attentivement mon environnement visuel, sonore et olfactif : Les gens, l’architecture des stations de métro, les affiches de publicité, les pictogrammes, les bribes de conversations, l’odeur caractéristique des couloirs…
A partir de là l’imagination se met en route. Concernant les gens, j’essaye d’imaginer leur vie, ce qu’il font, ou il vont, ce que ce sac à dos peut contenir, si cette jolie fille est célibataire, quel est le contenu du SMS qu’envoie cet ado, à qui, quel monument va visiter ce groupe de touristes…
En observant l’architecture je pense photo, cinéma : « La lumière de cette station est incroyable », « cette structure en métal est magnifique », « La texture délabrée de ce couloir est photogénique », etc…
Les pictogrammes, les affiches de pub sont des prétextes à fascination ou à l’écœurement… Tout est disséqué, la typographie, la couleur, le trait, la photo, le message. Je me surprends alors à détourner cette avalanche d’informations vers un univers léger, absurde ou provoquant.
Les odeurs m’évoquent immanquablement mon enfance, ou accompagnant mon père, je sillonnais les quais de la seine, les bouquinistes et disquaires Parisiens.
En avion ou en train :
Ces déplacements sont essentiellement professionnels. Là aussi j’observe mon entourage mais je suis beaucoup plus moqueur ou critique.
Je me dis « Est-ce que le bouffon d’à côté avec son PC potable croit vraiment à ce qu’il fait ? », je rigole de l’intonation de voix du blaireau qui fait le malin avec sa secrétaire en ligne qui brusquement change de ton dès qu’il a son boss en ligne.
A la vue de cette population je trouve leur situation (et un peu la mienne) futile et ridicule.
J’imagine des situations comiques ou complètement débiles.
Le paysage qui défile et notamment la chaîne des Alpes au loin est source d’une douce rêverie, d’un émerveillement sans cesse renouvelé…
En voiture lors d’un long trajet :
Le présent, l’avenir, le rêve, le cauchemar, mes réussites, mes échecs… Les longs trajets en voiture sont, comme tout le monde, des moments d’introspection. Des moments propices à la rêverie…
A la traversé de certaines villes, je pense à des conneries aussi : Par exemple, laisser un gros tag à l’entrée du tunnel de Fourvière avec comme message « Fuyu sale pioute », coller des autocollants Babar dans le métro, etc… Ensuite je me marre tout seul en imaginant leur tête en passant devant.
Sur le plan artistique, des milliers d’idées foisonnent, des projets prennent forme… Malheureusement abandonnés dès mon retour…
Sur autoroute, je pense également régulièrement à l’accident grave avec pleins de détails morbides. C’est radical pour que je lève le pieds.
En voiture lors des trajets domicile-travail :
5 minutes de bonheur avec mes titres préférés dans les oreilles. Je sifflote, je chantonne, je tapote des doigts.
Chaque soir au retour, à la vue de Sainte Victoire, je me dis que j’ai de la chance d’habiter ici.
A pied :
Au final mon moyen de transport préféré. Là je pense à tout… A rien…
J’observe très attentivement mon environnement visuel, sonore et olfactif : Les gens, l’architecture des stations de métro, les affiches de publicité, les pictogrammes, les bribes de conversations, l’odeur caractéristique des couloirs…
A partir de là l’imagination se met en route. Concernant les gens, j’essaye d’imaginer leur vie, ce qu’il font, ou il vont, ce que ce sac à dos peut contenir, si cette jolie fille est célibataire, quel est le contenu du SMS qu’envoie cet ado, à qui, quel monument va visiter ce groupe de touristes…
En observant l’architecture je pense photo, cinéma : « La lumière de cette station est incroyable », « cette structure en métal est magnifique », « La texture délabrée de ce couloir est photogénique », etc…
Les pictogrammes, les affiches de pub sont des prétextes à fascination ou à l’écœurement… Tout est disséqué, la typographie, la couleur, le trait, la photo, le message. Je me surprends alors à détourner cette avalanche d’informations vers un univers léger, absurde ou provoquant.
Les odeurs m’évoquent immanquablement mon enfance, ou accompagnant mon père, je sillonnais les quais de la seine, les bouquinistes et disquaires Parisiens.
En avion ou en train :
Ces déplacements sont essentiellement professionnels. Là aussi j’observe mon entourage mais je suis beaucoup plus moqueur ou critique.
Je me dis « Est-ce que le bouffon d’à côté avec son PC potable croit vraiment à ce qu’il fait ? », je rigole de l’intonation de voix du blaireau qui fait le malin avec sa secrétaire en ligne qui brusquement change de ton dès qu’il a son boss en ligne.
A la vue de cette population je trouve leur situation (et un peu la mienne) futile et ridicule.
J’imagine des situations comiques ou complètement débiles.
Le paysage qui défile et notamment la chaîne des Alpes au loin est source d’une douce rêverie, d’un émerveillement sans cesse renouvelé…
En voiture lors d’un long trajet :
Le présent, l’avenir, le rêve, le cauchemar, mes réussites, mes échecs… Les longs trajets en voiture sont, comme tout le monde, des moments d’introspection. Des moments propices à la rêverie…
A la traversé de certaines villes, je pense à des conneries aussi : Par exemple, laisser un gros tag à l’entrée du tunnel de Fourvière avec comme message « Fuyu sale pioute », coller des autocollants Babar dans le métro, etc… Ensuite je me marre tout seul en imaginant leur tête en passant devant.
Sur le plan artistique, des milliers d’idées foisonnent, des projets prennent forme… Malheureusement abandonnés dès mon retour…
Sur autoroute, je pense également régulièrement à l’accident grave avec pleins de détails morbides. C’est radical pour que je lève le pieds.
En voiture lors des trajets domicile-travail :
5 minutes de bonheur avec mes titres préférés dans les oreilles. Je sifflote, je chantonne, je tapote des doigts.
Chaque soir au retour, à la vue de Sainte Victoire, je me dis que j’ai de la chance d’habiter ici.
A pied :
Au final mon moyen de transport préféré. Là je pense à tout… A rien…
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
En fait tu enrages que je suis pas dépressif
Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
lecyr
1435
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
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