Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
- 20 569 réponses
- 222 participants
- 244 662 vues
- 167 followers
Anonyme
J'avoue que ça porte à réflécir.
Dr Pouet
Citation : S'il y en a bien un qui est pourri , c'est lepen , et pourtant faire plus fort que chirac ou pasqua , c'est un exploit!!
C'est pas vraiment la même catégorie tout de même : Le Pen a torturé de ses mains, à Alger, et y prenait manifestement un malin plaisir. Il y a des témoignages assez effrayants là-dessus. Il était évidemment pour l'Algérie française et dans l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète, qui désobéissait à l'Etat et que De Gaulle a maté). Il est aussi pas mal soupçonné d'avoir "aidé à mourir" son pote qui lui a refilé sa fortune, les Ciments Lambert. Sans parler de l'oeil qu'il a perdu dans une baston, je crois bien que l'autre gars lui a donné un coup de couteau mais Le Pen l'a étranglé.
Ensuite ya la fois où il a truqué les élections à Assas, élections assez prises au sérieux, bien qu'étudiantes. Rocard l'a traîné devant les tribunaux, Le Pen a été condamné puis Rocard a gagné les élections.
Après il s'est assagi : il a dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire, fait des jeux de mots du genre "Durafour crématoire", et cogné une député PS (quel courage ! ). Dans les années 80, il vendait également tout un tas de disques de chants nazis. Polac avait dénoncé ça dans son émission Droit de réponse.
Voilà, Le Pen c'est tout ça. Plus bien sûr le discours "tous les problèmes de la France viennent des immigrés" qu'il nous sert depuis 20 ans.
Anonyme
Anonyme
Dans les deux cas il y sûrement 100 pauvres types pour un salaud.
cécile fion
Citation : C'est pas vraiment la même catégorie tout de même : Le Pen a torturé de ses mains, à Alger, et y prenait manifestement un malin plaisir. Il y a des témoignages assez effrayants là-dessus. Il était évidemment pour l'Algérie française et dans l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète, qui désobéissait à l'Etat et que De Gaulle a maté). Il est aussi pas mal soupçonné d'avoir "aidé à mourir" son pote qui lui a refilé sa fortune, les Ciments Lambert. Sans parler de l'oeil qu'il a perdu dans une baston, je crois bien que l'autre gars lui a donné un coup de couteau mais Le Pen l'a étranglé.
Ensuite ya la fois où il a truqué les élections à Assas, élections assez prises au sérieux, bien qu'étudiantes. Rocard l'a traîné devant les tribunaux, Le Pen a été condamné puis Rocard a gagné les élections.
Après il s'est assagi : il a dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire, fait des jeux de mots du genre "Durafour crématoire", et cogné une député PS (quel courage ! ). Dans les années 80, il vendait également tout un tas de disques de chants nazis. Polac avait dénoncé ça dans son émission Droit de réponse.
Voilà, Le Pen c'est tout ça. Plus bien sûr le discours "tous les problèmes de la France viennent des immigrés" qu'il nous sert depuis 20 ans.
lalala lala lalalalala lala lala lalalalalala lala lalalalalalalalalaaaaaaa
ba, c'est bien tout ça, on te crois puisque que tu le dit..
moi j'appele ça de la diffamation ou de la désinformation a mouton.
ps: je voterais Lepen car je suis en accords a 100% avec son programme.
le voici:
http://www.lepen2007.fr/pdf/Programmejmlp2007.pdf
ratafiole
Citation : la loi DADVSI sera abolie et une licence globale sera instaurée pour les échanges privés sur Internet, qui doivent rester libres.
et il a viré son couplet sur le rap et la techno
Anonyme
"L'Histoire de la France est trop souvent réduite a des épisodes "Honteux", comme l'esclavage, la collaboration ou la torture en Algerie"
Bon, c'est pas faux, mais ce que j'aime par dessus tout, c'est les guillemets a Honteux, comme si en fait, c'était trop coooooooooool
esperantoto
http://www.lepoint.fr/content/a_la_une/article?id=121887
"L'autorité, qui ose encore en parler ?" a lancé le ministre de l'Intérieur à environ 5.000 personnes rassemblées au parc des expositions de Perpignan. "C'est devenu un de ces mots qui peuvent vous briser une carrière politique" et "vous fait soupçonner de préparer rien moins qu'un Etat policier".
"En niant toutes les formes d'autorité, on autorise toutes les aventures. En récusant tout les manifestations de l'autorité on excuse tous les débordements", a averti le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, pour qui la "dévalorisation" de l'autorité est, avec celle du travail, "au coeur de la crise morale que traverse la France".
Faute de rétablir l'autorité de la République, c'est la République qui risque de s'effriter, a-t-il poursuivi.
Et "quand la République s'effrite, c'est le communautarisme, c'est l'enfermement dans ses origines, ce sont les règlements de compte entre les communautés, c'est la violence qui s'installe", a ajouté Nicolas Sarkozy, qui avait auparavant rencontré des jeunes issus de l'immigration dans un quartier populaire de Perpignan. "Je n'accepterai jamais le communautarisme, la loi des bandes et la loi des voyous", a-t-il insisté.
Il a assuré que le mot autorité ne lui faisait "pas peur" - "L'autorité ce n'est pas l'autoritarisme (...) L'autorité ce n'est pas la force, c'est la légitimité", a-t-il fait valoir.
Tout au long de son discours d'une heure, il a décliné ses propositions à la lumière de ce principe d'autorité, qui impose d'abord un devoir d'exemplarité à "ceux qui doivent l'exercer".
Il faut "une République irréprochable qui inscrive ses principes dans la réalité et pas simplement sur ses monuments", a-t-il expliqué. "Comment les hommes politiques pourraient-ils avoir une autorité s'ils ne donnent pas l'exemple ? (...) S'ils ne tiennent pas leurs promesses, s'ils violent la loi qu'ils votent, s'ils ne sont pas capables de s'imposer à eux-mêmes les sacrifices qu'ils prétendent imposer autres, s'ils ne croient pas eux-mêmes à la politique ?"
"L'ORDRE AU SERVICE DES PLUS FAIBLES"
"Si l'autorité des hommes politiques est si contestée, ce n'est pas à cause de la mondialisation, c'est à cause de comportements, d'attitudes, de mensonges, d'approximations que les Français ne supportent plus", a-t-il souligné.
Restaurer l'autorité de la République, a-t-il poursuivi, c'est garantir un "Etat impartial" et l'égalité des chances mais aussi permettre à l'Etat de remplir ses missions régaliennes.
"Comment l'Etat pourrait-il avoir une autorité s'il ne se donne plus les moyens de se faire respecter, s'il est appauvri, endetté, s'il est étouffé par sa bureaucratie, s'il est aux mains d'une technocratie arrogante ?" a-t-il lancé.
Nicolas Sarkozy a de nouveau prôné la restauration de l'autorité à l'école, le renforcement de la lutte contre la délinquance et l'immigration clandestine et, de façon plus générale, il a plaidé pour la réhabilitation de "l'ordre".
"L'ordre sans le mouvement, c'est le conservatisme et je ne suis pas conservateur", a-t-il assuré. "Mais le désordre, c'est l'injustice et je ne veux pas de l'injustice."
"L'ordre est au service des plus faibles. Abaisser l'ordre c'est exposer les plus faibles. Voilà ce que les socialistes n'ont jamais compris", a expliqué le président de l'UMP. "Les ravages de l'immigration clandestine, le travail au noir, la fraude, la défaillance de l'école, la délinquance, le chômage la concurrence déloyale, ce sont des désordres dont les victimes sont d'abord dans les quartiers défavorisés, dans les familles des milieux modestes, chez ceux qui sont les moins qualifiés."
Nicolas Sarkozy a étendu la notion de République irréprochable, d'autorité et d'ordre au monde de l'économie.
"Comment les patrons pourraient-ils avoir une autorité s'ils n'acceptent pas de mettre les patrons voyous à l'index, s'ils n'acceptent pas de remettre en cause certaines pratiques choquantes et déraisonnables ?" a-t-il demandé.
"L'ordre, c'est quand on cesse de s'appauvrir en travaillant et de s'enrichir en spéculant", a-t-il ajouté. "Je veux que la production rapporte plus que la spéculation ou la rente, je veux que l'entrepreneur passe avant le spéculateur et le rentier."
c'est simplement maginfique
Dr Pouet
Citation : ba, c'est bien tout ça, on te crois puisque que tu le dit..
moi j'appele ça de la diffamation ou de la désinformation a mouton.
En fait tout les trucs que j'ai listés sont apparus plusieurs fois dans la presse (et Le Pen n'a soit pas porté plainte pour diffamation, soit perdu).
Pour l'Algérie, il se trouve que mes grands-parents y étaient, et que selon eux, ce que l'on peut lire dans l'article du Monde (3 juin 2002) ci-dessous est largement pas ce qu'il a fait de pire :
Citation : Le récit de Mohamed Abdellaoui : "Je suffoquais. Mon ventre est devenu énorme. Le Pen s'est mis debout sur moi"
LE MONDE | 03.06.02 | 10h51
Alger de notre envoyée spéciale
Mohamed Abdellaoui est un enfant de la casbah d'Alger. Il y est né en 1930 et y habite toujours. Grand, le visage bronzé et les yeux bleus, ce Kabyle n'a jamais raconté son histoire, sauf à ses huit enfants et à ses trente et un petits-enfants. Une nuit du début février 1957 - il ne se souvient plus de la date exacte, mais il sait que la "grève des huit jours" venait de prendre fin à Alger -, il est arrêté par les parachutistes au domicile familial, 4, rue du Sphinx. Il a alors vingt-sept ans et vit avec ses quatre frères et sœurs et sa mère, veuve depuis 1945. En pleine nuit, se souvient-il, on le transfère en Jeep, les mains liées dans le dos, une corde passée autour du cou, à Fort-l'Empereur, sorte de citadelle qui domine Alger. Puis il est enfermé dans un cachot, au sous-sol du bâtiment, où gisent une vingtaine de militants du FLN, qui ont tous subi la torture.
"BUREAU DE TORTURES"
Il raconte : "Le lendemain matin, la porte s'est ouverte et un jeune militaire m'a dit : "Abdellaoui Mohamed, c'est toi ?" J'ai répondu : "oui". Et le militaire a dit : "Le député t'appelle à l'Assemblée !" Sur le moment, je n'ai pas compris ce que ça voulait dire." On l'introduit dans un bureau où se trouvent deux hommes. L'un debout, qu'il identifie comme le commandant Aussaresses, l'autre assis, qu'il identifie comme le lieutenant Le Pen. "Mes "frères" prisonniers m'avaient fait leur description la nuit précédente, précise-t-il. Ils m'avaient dit que j'allais sans doute être interrogé par les "patrons". L'un, bien costaud, la peau blanche, le visage rond, avec un sourire plutôt méchant. Celui-là, m'avaient-ils prévenu, s'habille toujours en para, et c'est le lieutenant Le Pen. L'autre est plutôt grand, mince, et s'habille en treillis de couleur kakie ; c'est Aussaresses."
Comme ses "frères"le lui avaient décrit, il s'agit bien d'un "bureau de tortures". "Il y avait des fils électriques par terre et au mur, et un sac vide mouillé, étalé sur le sol", se rappelle-t-il. L'homme qu'il assure avoir identifié comme étant Jean-Marie Le Pen lui lance : "Qu'est-ce que vous connaissez du FLN ? Et "le Vieux", où il est ?" Abdellaoui répond alors : "Moi, monsieur, je ne connais rien du FLN ; je suis un ouvrier de la maison Bastos [tabac] et je travaille !" Le "Vieux", c'est son chef, Slimane Guettam, de la zone autonome des groupes armés de la casbah, qui mourra plus tard au maquis. Car Mohamed Abdellaoui est bel et bien membre du FLN.
Devant ses dénégations, l'interrogateur aurait rétorqué : "Moi aussi, monsieur, je travaille en ce moment !" Avant de lui crier : "A poil !" Une fois déshabillé, il est allongé sur le sac mouillé, après que les paras lui ont ligoté les pieds et les mains. L'un d'eux lui verse le contenu d'un bidon d'eau sur tout le corps. Puis on glisse un anneau relié à un fil électrique jusqu'au fond de son gros orteil. "Et là, ils ont envoyé la première décharge, dit-il. Jamais je n'oublierai ! Mais je leur pardonne, car un homme qui torture, c'est un homme qui perd son âme."
Les paras sont sortis. Certains regardent "timidement" par la fenêtre, se souvient-il. "Le Pen tenait un objet à la main avec lequel il s'est mis à me donner des coups", assure-t-il. A l'en croire, il ne s'agit pas de simples coups, mais de décharges électriques. L'épaule droite et l'épaule gauche sont alternativement visées, puis le menton, les oreilles, les seins, les genoux, et à nouveau les épaules. "Et ça a duré, ça a duré, raconte-t-il. Sur le moment, ça laisse des traces rouges qui ne durent pas plus de cinq à six jours, mais ça peut aussi empêcher de marcher pendant quinze jours."
L'eau ensuite. Il affirme que Le Pen lui aurait "mis une serviette sur le visage" et qu'Aussaresses aurait "versé de l'eau". "Je ne sais pas s'il s'agissait d'une serviette spéciale, dit-il, mais l'eau rentrait dans ma bouche sans s'arrêter, je suffoquais. Mon ventre est devenu énorme. Le Pen s'est mis debout sur moi. L'eau m'est sortie par la bouche et par le nez... Je suis tombé dans les pommes... Ils ont continué ensuite de me poser des questions, Aussaresses surtout. Lui avait, je m'en souviens, trois barettes sur son treillis."
Sous la "question", il finit par parler. "La souffrance est tellement forte que ce n'est pas possible de réussir à se taire, explique-t-il. Alors, j'ai donné le nom de mes camarades montés au maquis, en pensant qu'ils ne risquaient rien ; mais je n'ai pas donné celui de mon chef, non, pas celui là !" Après cette unique séance de torture, Mohamed Abdellaoui restera encore environ trois semaines à Fort-l'Empereur. Il sera ensuite transféré au camp de Beni-Messous, où il demeurera près d'un mois et demi, avant d'être envoyé dans un autre camp, celui de Paul-Cazelles. A la fin de l'année 1958, il sera libéré et reprendra ses activités au FLN.
Si Mohamed Abdellaoui parle aujourd'hui, c'est "en souvenir de [ses] camarades torturés, tués, et brûlés par Le Pen", accuse-t-il. Il n'a jamais oublié les confidences des paras de Fort-l'Empereur, qui venaient le nourrir, lui et les autres prisonniers, parfois même leur apporter des médicaments -"sans doute pour nous montrer, dit-il, que dans l'armée française, il n'y avait pas que des salauds".
Florence Beaugé
Article paru dans l'édition du 04.06.02
En fait, d'après mes grands-parents, Le Pen et ses potes s'amusaient à aller massacrer des civils avec son auto-mitrailleuse dans des villages où il n'y avait aucune activité guerrière. L'un des jeux était de couper des corps en deux.
Ca c'est de la politique appliquée !
Dr Pouet
Citation : Nicolas Sarkozy a fait un discours bouleversant sur l'utorité, j'en frissone encore
(...)
c'est simplement maginfique
Anonyme
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours....
- < Liste des sujets
- Charte