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Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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1776
x
Hors sujet :
Ho, les gars : vous avez encore beaucoup de courses comme ça dans le quartier ? :oops2:

Nous, on veut des anecdotes. Ou alors, ah que faites vos balises :mrg:



Hier, ma philosophe au salon :

- "C'est quoi ce machin contre le mur" ?
- "Ben c'est mon étui de basse (ndr : il est là en attente de déménager, avec sa capote neuve en plastique pour éviter la poussière)... Tu sais, ça fait une bonne dizaine de jours qu'il est là, heinG...
- !?...

Mais ça c'est juste la routine :mrg:




- - - - - - -
Anecdote promise :

Les chats ont disparu !

Si vous suivez ces lignes depuis quelques années, vous avez lu l'épisode de la même nana, m'ayant raconté s'être trompée de maison pour faire ses devoirs lorsqu'elle était gamine.
Eh bien c'est encore à l'authentique et même personnage de Comédie (que sonicsnap qualifie fort justement de "sacré numéro") que l'on doit les prochaines lignes.

Jugez-en.

Après quelques emplettes réalisées après un n-ième ratage de train -mais, cette fois arrivée sur le bon quai-, voici notre héroïne qui rentre un soir. Dans le lot des achats : des trucs de maquillage et une paire de collants. Je "revois" mentalement ces collants en écrivant ceci. Ils étaient totalement noirs, à la particularité-près qu'ils fussent décorés de petits chats blancs tout au long de la "couture arrière", du talon jusqu'à la fesse.

Quelques temps après, elle les porte pour la première fois. Elle qui n'en possède que des unis, je remarque forcément ceux-ci avec leurs chats imprimés; je la complimente.
"Bises, à ce soir ! / Smack.

Quelques semaines encore après, elle porte à nouveau ces bas.
"Bizoux, à toute ! / Smack.

Mais le retour du soir est un grand soir.
Elle m'expose en rentrant l'anecdote de la journée en se riant dessus à gorge déployée.
Elle avait pourtant plutôt démarré d'humeur chagrine.
S'étant aperçue le matin que les chats avaient disparu au premier lavage (!), elle s'était rendue dans la boutique pour en informer, discrètement toutefois, la vendeuse. Après tout, celle-ci n'est pour rien dans cette mystérieuse disparition.
Mais la vendeuse trouvant l'information plutôt bizarre (aurait-elle affaire à une cliente tentant de se faire rembourser abusivement un achat ?), elle questionne la disciple d'Aristote, excavatrice d'Hegel bien qu'élève de Badiou :

- "Pouvez-vous me ramener l'article qu'on regarde ça ensemble ?
- "Pas même besoin, regardez : je les porte sur moi !" dit-elle en désignant son mollet.

La vendeuse rosit alors.. mais rosit de la confusion de devoir annoncer à sa cliente... qu'elle les porte à l'envers ! Je précise : non pas à l'envers genre retournés sur eux-mêmes mais "à l'envers" de façon que les matous soient tous passés "côté genou" !
En se retournant machinalement devant la glace ce matin, la freudienne toubib ne pouvait évidemment pas les avoir vus à l'endroit où... ils auraient dû se trouver !

J'ignore comment Friedrich, Baruch, Blaise ou René auraient réagit au récit de Miss S.P.A.
1777
Très drôle encore une fois... cependant bas ou collants il faut choisir, ce n'est pas la même chose :clin:

 

 

 

"La musique c'est de l'émotion dans l'espace et le temps" Nicolas G.

"Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière." Michel Audiard.

MrBlue on air : illustrasons

1778
Citation :
Oui, bah j'ai utilisé le mot : "bas" pour ne pas répéter "collants" :mrg:

Mais il s'agit bien d'une paire de collants. Lesquels, contrairement aux "hauts" des filles, entrent bien dans le vocable des "bas" :clin:
1779
Hit !, étant moi même un distrait, je salue fraternellement ta philosophe!
1780
Un peu à l'ouest ta camarade quand-même. Enfin de toutes façons c'était un bas achat.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1781
Oui :mrg:

Du reste je ne les jamais vus reportés, ces chatons.
Elle aura dû les semer quelque part (graaaaaaaaande spécialiste de l'affaire, qui explique je crois la haute fréquence des menus achats réguliers).



Et ça me faire repenser qu'un jour, je sentais bien qu'elle me faisais la gueule.

Je ne sais pas trop pourquoi... Mais on aurait dit qu'elle attendait son moment pour envoyer une salve...
Bah ! je m'en accommode : autre chose à fiche...

Et puis...

Au détour d'une conversation mi-ombrageuse (j'aime pas trop être emmerdé quand je bosse), v'là qu'elle file dans sa piaule et en revient une culotte à la main en me la foutant carrément sous le nez !

- "... Et c'est quoi, ça !?

- :?!: J'en sais rien, moi !

- "Ben moi je sais : tu peux te taper toutes les gonzesses que tu veux mais PAS ici, PAS dans ce lit !... j'ai HORREUR d'être prise pour une bille !

- :?!::?!: "Mais... je t'assure que ...

Mais il n'y eut rien à faire.


L'histoire, c'est qu'elle avait rapporté du week-end précédent ce linge d'une de chez ses copines, probablement en se servant par inadvertance dans le tiroir à slips de l'amie et en l'enfilant le + simplement du monde...
Du reste, "personne" ne lui en veut de ses bourdes dans l'entourage... on la connaît pour ce genre de gaffes, qui font même d'elle "la" bonne copine !

Mais franchement, déjà qu'une nénette ne reconnaisse pas son propre linge me dépasse, le + fort reste encore à mes yeux non seulement qu'elle ne s'en aperçoive pas lorsqu'elle le retire mais, encore, qu'elle semble ne découvrir "l'intruse" qu'après toutes ces manip's !

Moi, ça m'estomaque.
Au surcroît de passer pour un menteur lorsque son état "normal" retombe un peu sur terre alors là, c'est le bouquet final !


Épilogue :

Heureusement -non pas pour "les infidélités" (on a dépassé ce stade depuis long)- et "Heureusement !" re-dis-je, que sa propre amie dégomma toute suspicion en ayant l'excellente idée de lui téléphoner ces jours-là...

- "Allo, Miss Hit ! ?

- "Oui, comment vas-tu ?

- (bla bla et, 3 bonnes heures d'Emmanuelkanteries + tard) : "Ah au fait : t'as oublié une culotte chez moi, je te l'ai mise de côté !

- => [excuses à elle; explications qu'elle aura dû lui en emprunter une, une bleue, Victoria Secrets; etc.].

- "Ah je n'avais pas remarqué mais oui : en tout cas j'en ai bien une comme ça...

- "Bah cherche pas, elle est ici !

- [barres de lol]...


=> Évidemment, pas un mot à ladite copine de ce que j'avais pris, moi, sur les épaules -et pour rien !- quelques jours avant.

Mais spa grave.
L'honneur est sauf :oops2:

[ Dernière édition du message le 02/06/2023 à 21:09:05 ]

1782
Ben franchement elle aurait du s'excuser de cette accusation non fondée et totalement injuste. À ta place j'aurais été en colère.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1783
x
Hors sujet :
Ah mais je lui ai replacé, heinG : tu peux m'accorder ta confiance.

Mais pas à chaud.
Jamais, au grand jamais, avec les filles-losophes :oops2:
1784
Citation :
Mais franchement, déjà qu'une nénette ne reconnaisse pas son propre linge me dépasse, le + fort reste encore à mes yeux non seulement qu'elle ne s'en aperçoive pas lorsqu'elle le retire mais, encore, qu'elle semble ne découvrir "l'intruse" qu'après toutes ces manip's !

Moi, ça m'estomaque.

:mrg: :bravo:

(-;  Be Funky  ;-)

Soundcloud

1785
Voilà trois mois que j’ai découvert ce thread. Et me voilà arrivé à la fin. Quel périple !
Et me voilà hors sujet Hit, mais c’est l’occasion de remettre une pièce dans la machine. Une anecdote ?
Bon, je cherche de mon côté mais après tout ce que j’ai lu, je me sens bien incapable d’être au niveau.
1786
Laissez-moi vous conter ma plus belle et plus triste histoire d’amour…
Rentrée scolaire, classe de troisième. J’ai déjà redoublé 2 fois, ce qui me confère une stature d’ado avancé par rapport aux autres garçons de ma classe, quand j’aperçois cette fille au corps frêle, longs cheveux châtains et bouclés tombant en cascade sur ses épaules, un regard magnifique, une bouche à la moue légèrement boudeuse. Mon Dieu qu’elle est belle ! J’en rêve le soir, j’en ai mal au bide, il faut que Caroline soit mienne.
Fort heureusement Caro n’est pas bonne en maths et en sciences et je profite de l’occasion pour m’assoir à côté d’elle, l’aider, et opérer ainsi un rapprochement stratégique. Le lien d’amitié étant tissé, Caro se livre et me dit qu’elle a un petit ami. Le ciel me tombe alors sur la tête. Puis un lundi je vois Caro d’humeur sombre. Elle me raconte que son copain, profitant d’une permission (le bougre fait son service national) est venu la voir le week-end précédent, et lui a avoué avoir rencontré une fille et qu’il est indécis sur son avenir avec Caro. Pendant que Caro me raconte son malheur les larmes aux yeux, je ne peut m’empêcher de jubiler intérieurement. Mon horizon s’éclaircit de nouveau et dès lors j’use du plus perfide machiavélisme que je peux pour arriver à mes fins. Je la travaille à la tête, instille le doute, la colère, le dégoût, la vengeance (je sais c’est moche). Arrive le moment où je sens Caro mûre à point, prête à franchir le pas. Maintenant il me faut le lieux, l’endroit propice, qui se présente par une invitation chez une fille de la classe pour son anniversaire. Un pavillon, un jardin, il fait beau et chaud, je ne pouvais rêver mieux. Le père de la fille (appelons le Jean) travaille dans l’audiovisuel et dispose chez lui d’une caméra portable à cassette vhs. Il prend une cassette dans un meuble, la met en place et nous confie l’appareil pour que l’on se filme pour immortaliser ce moment convivial. On mange, on parle, on rit, rien que de très banal, mais Caro et moi on ne se quitte pas des yeux, c’est le moment, c’est maintenant ou jamais, on le ressent mutuellement. On s’éclipse du jardin en direction de la maison, on traverse la salle à manger pour arriver dans un petit salon et on s’installe sur le canapé en cuir. Enfin seuls, on peut s’embrasser vigoureusement, laisse aller nos mains dans les cheveux, la nuque, le dos. Caro respire fort, je sens la chaleur de son corps, je bande comme un fou. Notre absence s’étant faite remarquée, on nous appelle, on nous cherche, alors nous décidons de rejoindre les autres. Ce n’était pas le lieu pour aller plus loin mais comme le premier pas a été franchis, on trouvera une occasion d’être enfin seuls tous les deux.
La fête arrivant à son terme, Jean nous propose de visionner la cassette ce que nous acceptons tous avec plaisir. Alors apparaissent sur la télé les visages des uns et des autres, la teuf dans le jardin, puis la caméra qui se retourne, entre dans la maison, traverse la salle à manger, entre dans la pénombre du petit salon… et Caro et moi… Un petit salopard nous a trouvé, caméra à l’épaule, et nous a filmé depuis l’embrasure de la porte du salon, sans que l’on ne s’en aperçoive. Je vois des regards qui se tournent vers nous, et Caro qui se recroqueville sur elle même quand… sans transition aucune l’image passe sur le gros plan d’un braquemart faisant de vigoureux aller-retour dans une croupe féminine. Silence et consternation. Je vois Jean bondir de son fauteuil et arrêter la cassette. On comprends que la cassette n’était pas vierge et qu’on a enregistré par dessus un film de Q, mais la liaison est si parfaite que chacun se bidonne de rire et lance des moqueries salaces envers moi et la pauvre Caro qui cache son visage dans ses cheveux.
Le mal est fait, les enfants sont cruels et l’anecdote fait le tour du collège. Caro, désireuse de ne plus subir ces plaisanteries débiles, me signifie que c’est définitivement finit entre nous.
Il me reste une photo d’identité de Caro, et le souvenir d’avoir effleuré un rêve qui restera à jamais inaccessible.

[ Dernière édition du message le 23/05/2024 à 00:49:32 ]

1787
Mais c'est énorme ton histoire, je sentais le coup foireux venir avec la caméra. Ça a du être terrible pour toi.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1788
:bravo: :facepalm: et bien raconté.
En somme tu es resté sur le ...
Caro.:oops2:

(-;  Be Funky  ;-)

Soundcloud

[ Dernière édition du message le 23/05/2024 à 07:30:16 ]

1789
Pas de chance, vraiment.. Dans mon bahut, en troisième, c'était plutôt la classe d'avoir une relation avec une fille.. Mais il y a toujours quelques jaloux, et encore plus des jalouses.
1790
Citation :
Dans mon bahut, en troisième, c'était plutôt la classe d'avoir une relation avec une fille...

Ah, les années 60 :lol:

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

J'ai enregistré un peu de tout et n'importe quoi

1791
Années 70. Je suis déjà un vétéran, ne me rajoute pas une décennie.. :clin:
1792
Ouatisit j'espère que tu t'en es remis et que depuis tes relations sentimentales se passent mieux, en toute intimité :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 23/05/2024 à 16:35:08 ]

1793
Dans mon bahut, et jusqu'à la terminale, aucune fille. Elles n'ont été incorporées qu'à partir de la 6e quand j'étais déjà en 1ere.
Un peu jeunes du coup

Après c'était math sup et spé avec des filles là, mais peu (6 sur 40 environ)
Autant vous dire qu'en école d'ingénieurs j'avais la dalle :mrg:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

1794
Ah oui, c'était pas de chance, ça. Pour ma part, je n'ai connu le "non mixte" qu'en primaire. Autant dire que quand on s'est retrouvés en mixte en sixième, filles et garçons se regardaient un peu comme des bêtes curieuses.
1795
J'ai toujours connu l'école mixte mais lors de mes premières années il y avait encore l'école "libre" (catholique) en plus de l'école "républicaine". Elle a fermé au début des années 80, par-contre le collège des bonnes sœurs lui existe encore à ma connaissance.
Plus tard en fac de lettres il y avait au maximum 2 ou 3 mecs par groupe de 40 élèves. Ce qui finalement m'aura permis de conclure avec ma chérie toujours à mes côtés.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1796
Au collège, on jetait un voile sur notre réserve et notre timidité en nous la jouant "ultra machos".. Mais les filles n'étaient pas dupes..
1797
Citation de kosmix :
Ouatisit j'espère que tu t'en es remis et que depuis tes relations sentimentales se passent mieux, en toute intimité :mrg:

Ça n’a jamais été simple. De la fille qui t’avoue avoir 14 ans (merci mais non et adieu !), à celle qui aime multiplier les aventures, celles qui acceptent la relation charnelle pour une seule fois car elles ne veulent pas quitter leur mec (3 fois) et l’authentique rousse que tu as longtemps cherché et qui te plaque pour se tirer avec le bassiste du groupe :facepalm: ! C’te blague ahah et elle lui en a fait baver.. bien fait pour lui :mrg:.
1798
"La vie n'est pas un long fleuve tranquille, c'est dieu qui nous met à l'épreuve."

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1799
x
Hors sujet :
Citation :
La vie n'est pas un long fleuve tranquille

Ça c'est sûr! La mienne a plutôt été un torrent indiscipliné! Mais c'était celle qui me convenait, je pense. Pas l'ombre d'un regret!

[ Dernière édition du message le 24/05/2024 à 09:14:24 ]

1800
Citation :
Ah oui, c'était pas de chance, ça


Heureusement qu'il y avait les vacances avec les colos puis les camps d’ados... :bravo:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)