Les conneries. publiques !
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Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
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... Vous en êtes un autre, mon cher Livingroom.
Je vous dois bien cette politesse
-Livingroom-
Je suis de nature à ne pas aimer être surpris en m'exerçant à la chose, je commence donc à prendre peur en entendant un sifflement (très jolie mélodie d'ailleurs "poupée de cire, poupée de son"). Je me dis que quelqu'un est en approche, ce qui est fort probable quand on parle d'un chemin de randonnée.
Pourtant je n'entends pas de bruits de pas, le doute m'envahit, je cherche du regard qui peut siffler aussi fort sans être à mes côtés.
Eh bien j'ai trouvé le mec qui siffle super fort, de l'autre côté du lac, l'eau conduisant le son, j'avais l'impression qu'il me sifflait presque dans l'oreille!
Résultat j'ai pas pu m'empêcher de le suivre à distance pendant une bonne demi-heure, halluciné de la puissance de feu du personnage
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Une chance pour toi que c'était pas mon éternueur...
Sûr, tu finissais de pisser en haut des branches
-Livingroom-
dana12
- En faisant de l'aviron (en skiff, c'est à dire seul sur le bateau) un jour de brouillard très épais sur un lac que je connaissais pourtant par coeur, je me suis "perdu". Je ramais tranquille, sans me rendre compte que je m'éloignais de la berge (on rame normalement à 100 voire 150m du bord, sauf obstacles, bien entendu). Au bout d'un moment j'ai voulu me rapprocher du bord, que je ne voyais pas. En essayant de me repérer aux bruits de la circulation, j'ai tenté tant bien que mal de me rapprocher du bord. Impossible de ramer droit sans point de repère, j'ai fini au bout de 3/4 d'heure par voir la berge et constater que j'étais à plus de 5 ou 6 bornes de l'endroit où je croyais être ! Le son va plus vite au ras de l'eau. Quand on n'y prête pas attention, pas de problème mais dès qu'on a besoin de l'ouie pour se repérer, ça cause des soucis.
- Et puis, à propos de pisser contre un arbre, lors d'un footing au bord d'une rivière, j'ai moi aussi obéi à un besoin pressant. Dès que j'ai commencé à uriner, un serpent s'est dressé devant moi gueule ouverte : j'étais en train de pisser sur une couleuvre à collier de belle taille. Je n'ai pas peur des serpents mais je jure que ça surprend comme même !
Et j'ai été stupéfait par la rapidité avec laquelle elle s'est sauvée, de mémoire quasiment à reculons.
Exploit : je me suis même pas pissé sur les chaussures !
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 25/07/2016 à 17:50:37 ]
-Livingroom-
cyar
automatiquement, ton récit me rappelle cette blague:
C'est un type qui fait le Paris-Dakar, il s'arrête pour pisser et il se fait mordre le bout du zob par un serpent. Alors il dit à son équipier : "Vite, appelle le médecin !". L'équipier téléphone au médecin, il lui explique la situation et le médecin dit : "Bon écoutez, c'est une morsure de serpent venimeux, il faut sucer la plaie !". l'autre, se tordant de douleur, demande :
-"Alors, qu'est ce qu'il dit ?"
-"Il dit... Il dit que tu vas mourir !".
dana12
Le premier réflexe, c'est un coup de frayeur quand on voit la bestiole se redresser face à soi, à à son zob, effectivement à portée de morsure.
Mais dès que j'ai reconnue la couleuvre (très vite), frayeur retombée, j'ai juste eu le temps d'essayer de la détailler. Elle était très grande mais elle a vite filé. Je ne devais pas faire 6m pour elle !
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
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Elle a peut-être été impressionnée par la lance-à-incendie en action, va savoir...
Elle se sera dit : "y'a le feu, les pompiers sont déjà là, barrons-nous de c't'histoire!..."
dana12
Elle a peut-être été impressionnée par la lance-à-incendie en action, va savoir...
En tout cas, elle s'est pas dit : "tiens voilà une collègue !"
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
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Un... revenant !
En ce début d'après midi, je reviens de 2-3 coursettes qu'on avait eu la flème d'aller chercher samedi.
En marchant, je distingue vaguement à une petite centaine de mètres une silhouette de type semblant faire de grands gestes dans ma direction.
'Connais pas
... C'est donc lui qui, arrivé à ma hauteur (cette fois y'a pas de doute : c'est bien pour moi !), change de trottoir et m'étreint presque comme une Pieta son Jésus :
-"Didier ! oh ! ça alors, ça fait bien 20 ans qu'je t'ai pas vu (et gnagna, et patin et couffin dans Paris au bistrot que j'étais censé dans sa loghorrée avoir tenu !...)
Je lui réponds d'un ton plutôt amusé qu'il y a manifestement une erreur... que je ne me prénomme pas Didier, et que si j'ai été taulier, ça n'a jamais été que par intérim lors de fêtes entre potes...
Mais il ne lâche pas l'affaire ! Aussi, pour lever le doute et vu que j'ai un moment, bah j'entreprends de lui sortir carrément mes papiers lorsque, d'un coup, rougi par la confusion, il porte la main à la bouche en ouvrant ses + grands yeux :
-"Ah ben non, c'est vrai, c'est pas possible : vous êtes le frère, vous êtes mort y'a bien 10 ou 15 ans.
C'est donc ravi d'apprendre que mon inconnu n'avait encore jamais vu de toute sa vie un mort en aussi bonne santé, que vous me voyez conclure cet épique épisode.
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[ Dernière édition du message le 20/03/2017 à 16:03:38 ]
Ny Batteri
La vraie virtuosité, ce n'est pas plein de notes dans tous les sens, mais plein de sens dans toutes les notes
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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Tiens, cette fois j'ai eu la curiosité de regarder au moment du postage le nombre de visiteurs à 16 heures.
En 2 heures il avait fait un bond de 150...
Je peine un peu à croire que parmi ces visites, personne n'ait quelque friandise à nous raconter; soit qu'il en fût témoin, ou qu'on lui ait raconté en famille ou entre potes ...
Rien parmi 150 visiteurs pour enrichir nos friandes anecdotes ?
Allez-allez; engagez-vous sur AF ! : Allez ! : à vos stylos !![]()
Anonyme
Dans le cadre de mon boulot, j'appelle un gusse prénommé David (prénom changé pour l'histoire). Il devait venir enregistrer chez moi une partie de gratte bluesy.
Bon, comme on se connait par ailleurs, on discute le bout de gras, pendant facile 10 mn ou plus. Au bout d'un moment, je parle du projet précis, et jle lui demande s'il a bien bossé ses parties à enregistrer, et s'il est prêt.
Lui me répond, gêné, heu, nan, mais heu, de quoi tu me parles. Moi je commence à bouillir intérieurement, jme suis dit, encore un qui picole et se défonce trop.
je lui dis carrément : mais putain ça fait 3 bonnes semaines que je t'ai filé les lignes à bosser, kestafoutu ? Lui me dit que je lui ai rien filé, bref, dialogue de fou.
Limite je commence à parler fort et faire gendarme, lui disant que tout de même, il est payé, et bien payé, pour enregistrer sa gratte de merde.
Là, le type éclate limite de rire, et me dit que jme viande comme un buse: il est bassiste. Immédiatement je percute, jme suis planté de David en composant le No de téléphone.
Et toute la discussion initiale collait : les 2 se et me connaissent très bien, et d'ailleurs jouent dans le même groupe ; et la dernière fosi que je les avais vus et discuté avec eux, ils étaient ensemble, et c'était à un de leurs concerts..
[ Dernière édition du message le 20/03/2017 à 18:15:33 ]
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Mais elle m'en rappelle une autre -mienne-, que je peine à retrouver dans ces colonnes malgré l'outil "recherche" dont je conclus mal devoir me servir...
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Z'ont perdu un client.
A l'époque, je n'ai pas le permis et me déplace en train.
Nickel : il ne démarre que dans 10 bonnes minutes : j'ai le temps d'aller vite-fait m'acheter des clopes au tabac de la gare.
Pas d'attente au comptoir, juste un monsieur âgé qui demande au buraliste une cartouche de -je ne sais plus quoi- sans filtre.
Tout baigne au mieux dans le meilleur des slips possibles sauf qu'au moment de payer, le brave Papy sort de son cabas des pots de Nutella remplis de pièces de 5 et 10 centimes, qu'il étale délicatement sur le comptoir et les compte une à une pendant que je me sauve... attraper mon train !
crossroads
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
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Ah ben ça tu peux pas : y'a des lois !...
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[ Dernière édition du message le 21/03/2017 à 15:37:11 ]
JohnnyG
#Lu automatiquement# Bernard Minet
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Dimey, certainement l'un des + grands auteurs de tous les temps. Génie hardiment massacré ci-dessus par l'interprète, il est l'auteur de "Syracuse" (pour Henri Salvador), "Mon truc en plumes" (Zizi Jeanmaire) ou "Mémère" (Michel Simon) entre mille textes restés... eux, à découvrir.
Anecdote "mi-musicale" :
Une heure ou deux pour un chef (d'oeuvre) :
Sa veuve, Lily, me raconta un jour que Pierre Brasseur lui avait demandé de lui écrire un texte qu'il pourrait théâtraliser.
Bernard Dimey le lui promettait tout le temps, mais bien que prolifique et fulgurant dans l'écriture (beaucoup lui ont piqué ses coins de table), jamais rien ne se passait.
Brasseur, s'alcoolisant tout autant que lui -la légende, connue de tout temps, reste même en-deça de la vérité !- lui tendit un piège en parvenant à l'enfermer dans un hôtel, privé de jaja : seulement un stylo et du papier, et dont il ne pourrait sortir qu'une fois l'oeuvre achevée.
Il ne fallu que quelques heures à Bernard (avant que les effets spiritueux ne se dissipent) pour lui sortir en entier "La Crucifixion", mise ensuite en musique par Francis Lai et dont voici un extrait par Salvador :
(On entend Dimey à la fin de cet extrait).
karloguan
Et s'il le faut j'emploierai de moyens légos !
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C'est le même intitulé, mais pas le même esprit:
oryjen
Merci!!!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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On l'intitulera aujourd'hui :
L'Europe... En... marche !.
Un jour que je jouais dans je ne sais plus quel bourg du Nivernais, v'là que Mr. le Maire -qui avait réussi cette prouesse d'épouser une asiatique (laquelle, au surplus, ne prêchait pas un mot connu du français)-, v'là-t-y donc pas que le Maire s'engueule avec sa Dame; dans un dialecte apparemment compris d'eux seuls.
L'oeil extérieur, pour qui le piquant de la situation l'emportait d'un nem sur le contenu du drâme, constatait là, parmi d'autres yeux presque amusés, une bonne scène de ménage.
Mais voici que dans le transport de sa verve, Mr. le maire oublia une chose : que des travaux étaient en cours aux abords de la salle municipale (et quand on dit : "salle municipale", en musique on traduit vite par : salle-des-fêtes, de basket, de mariages enfin bref : salle à emmerdes - ou : "polyvalente" diraient certains pacifistes...).
Des travaux en cours, donc (eh ! oui : pour une question de normes, l'Europe tout-entière vient sermonner jusqu'au + perdu des patelins), travaux parmi d'autres terminés et au rang desquels figurait une marche.
Une marche toute banale, récemment rehaussée des 6 mm qui lui manquaient pour être conforme et dont on peut dire, à en juger par le nombre d'anciens qui se la mangeaient toute l'après-midi en vociférant, qu'il s'agissait-là d'une marche que tout le monde prenait en coutume d'un peu vite oublier.
Y compris Mr. le Maire qui, reculant d'un pas pour admonester son ultime semonce à son épouse, se prend à revers le talon dans la marche, et tombe de son lourd sur le cul face à une épouse qui éclata d'un rire même pas jaune !...
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