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Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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Hors sujet : Pardon pour la fausse alerte : ce n'est pas une "connerie publique" que je poste ici.
Enfin... si, puisque je vous convie à plusieurs... dizaines !

Je renvoie en effet les plus récents d'entre-nous sur ce forum vers le thread de crossroads, à cette adresse -il s'agit des "conneries on TV":

/le-pub-des-gentlemen/forums/t.159096,les-conneries-on-tv.html

* :mdr: *

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Toilb : pas de hors sujet, s'il te plaît
Reviens dans le sujet, merci. :bravo:
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Bien que frais et moulu sur AF, je me permets de vous livrer une anecdote dont je fus la victime.
Cette histoire navrante se déroule vers 1970 (autrement dit à l'ère du rien-numérique, pour nos plus jeunes lecteurs) et j'allais à petites enjambées (au vu de ma taille) vers mes 11 ans. Mon pote et néanmoins voisin Cricri et moi-même décidames par un beau jeudi après-midi qu'il était temps pour nous de nous émanciper et de devenir des hommes. Nous voulions fumer ! Mais le poil aux pattes nous faisant encore défaut, nous n'avions pas le courage d'aller au tabac acheter un ballot de pipes. Adoptant la solution de l'époque pour les gamins tout à la fois peu courageux et désargentés, nous courûmes couper de la liane dans la forêt.
Savourant à l'avance l'interdit que nous allions transgresser, nous nous installâmes sur le balcon de Cricri. Il convient à ce moment du récit de préciser que l'appart de mes parents était au-dessus de celui du sus-nommé Cricri et que ma rem ne travaillait pas.
Or donc le Cricri et moi-même, prenant des poses avantageuses à la Tony Montana, nonchalament appuyés à la rambarde et toisant avec mépris tous les petits caves occupés à leurs pauvres jeux d'enfants, commençont à tirer sur le bambou en essayant de ne pas gerber.
Quand soudain, une voix tombée du ciel nous pétrifia : "Mais qu'est ce que vous faites ? Mais vous fumez ! Vincent, remonte immédiatement ! TOUT DE SUITE !" Ma mère secouant une nappe, venait de nous pécho !
Damned ! Fait comme des rats ! J'en étais à ouvrir la porte du Cricri, quand celui-ci fut pris d'une de ces inspirations qui m'ont valut plus d'une fois des coups de pompe dans le cul. "Attends, me dit-il, ta mère, a va sentir que tu pues la liane, faut que tu boives un truc". Glorieuse inspiration ! On se précipita dans la cuisine où mon pote ouvrit le fridge. Rien, sinon une bouteille de mousseux entamée de la veille. Tant pis, à la guerre comme à la guerre, je m'en enfilais une bonne lampée !
Je montais l'escalier aussi rapidement qu'un condamné à l'échafaud et j'affrontais le regard un tantinet courroucé de ma mère.
- T'as fumé !
- Nan, c'est pas moi, c'est Cricri.
- Approche un peu et souffle.
Je fis donc une bouche en cul de poule et exhalait un pauvre filet d'air.
- Te fous pas de moi, Vincent, je t'ai dit de souffler !
Ne pouvant plus y couper, je lui envoyais une bonne rasade de mon haleine fétide dans le visage !
Et là, je peux t'assurer, Ami Lecteur , que je m'en souviendrai jusqu'à mon dernier souffle (ah, ah), ma mère qui ouvre des yeux comme des soucoupes et qui hurle : "Et en plus, t'as bu !"
Je pense donc j'essuie (La Mère Denis, philosophe mercantile du siècle dernier)
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Citation : acheter un ballot de pipes

Et pour les putes ? Elle l'a pris comment ?




La vie, c'est comme un train de montagne

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Hors sujet : Retour au sujet; 59 & 56-z'iens...

Permettez-moi de profiter de cet aparté pour saluer vcasino, qui poste sur AF son premier message ici.
Et de quelle façon !

RETOUR AU SUJET.

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Hors sujet : Merci cher toilb ! J'ai essayé, à ma piètre manière, de rendre hommage à ton style. Sont pas ben nombreux, les ceusses qui causent beaux, euh d'nos jour. Fin de l'apartheid. Retour au sujet !

Je pense donc j'essuie (La Mère Denis, philosophe mercantile du siècle dernier)
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Je sens que je vais avoir honte :bravo: .

Ca se passe sur le Nil.

Tour en barque.

Ma copine Paquita rame avec l'enthousiasme de toute sa vie. Elle a quoi : 21, 22 ans sur le sourire de ses photos; pas davantage...

Maillot de bains jaune à fleurs rouges, sous une sorte de truc transparent assorti dont le nom et même la texture m'échapperont peut-être à jamais.

Bah... elle se lève, ensuite. Eh bah vii : à un moment donné toute barque accorte accoste, sinon c'est pas vraiment bon signe :bravo: .

Bah vii... Mais là; catastrophe féminine.
Non point qu'elle trébucha et régala l'équipage.
Même que ça serait plutôt le contraire...

Je sais pas; l'tampon ne c'était pas bien placé, l'avait pas bien serré la d'dans ou j'sais pas quoi comme détail.
M'enfin, chose est sûre, c'est qu'elle "en" avait partout, ma Paquita.

Bah quoi...j'l'avais bien dit au départ qu'j'éprouverais comme un sentimment de honte en racontant tout ça, non ?... -Je me demande bien pourquoi, du reste.

Mais à peu près rien à côté de la sienne, pauv' Paqui... qui continua "ainsi" l'excursion avec les Allemands, Italiens et autres Grecs -comme si ça avait aussi de l'importance- lesquels "jouaient les touristes" en regardant en l'air... avant de reprendre le trajet... sur le Nil...
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Arf la pauvre Paquita.... ainsi souiller son pareo....

ça me remémore une histoire semblable d'il y a plus d'une décennie maintenant.
C'était samedi soir, le jour des réceptions chez nous comme chez beaucoup j'imagine.
Ce soir là nous recevions une famille d'amis d'amis, pas très intimes, pas plus que ça quoi, le père, la mère et la fille.
Elle était jeune adolescente, mais elle me paraissait être deja une femme face au gamin de primaire que j'étais.
Bon entre deux plats, on sort de table pour aller faire le tour de ma chambre. Nous n'avons pas joué au docteur, non, ni joué tout court, elle etait trop vieille pour ça... dommage, moi qui avait mes playmobils qui nous tendaient leurs mains en "U"... on a ecouté de la musique faut de mieux.

Elle etait assise sur mon lit à me raconter des histoire de collège, quand soudain elle se tût, et blêmit. Elle me demanda expressement d'aller appeler sa mère car elle avait un "problème de fille". Et elle parut paralysée sur mon dessus de lit en velours rose...
je vais au séjour annoncer sans complexe qu'il y avait un souci, les mamans semblèrent comprendre immédiatemment et se precipitèrent vers la salle de bains.
je retournai donc dans la chambre en les attendant, face à cette jeune fille de plus en plus embarassée... je ne suis douté de rien, jusqu'à ce qu'elle quitte le dessus de mon lit sur lequel elle laissa une empreinte curieuse qui eveilla ma curiosité... que ma mère regretta sans doute

du coup, nous sommes retrounés à table, et je crois qu'elle n'a plus jamais accompagné ses parents chez nous...
Wallace pour les intimes, -W- pour ceux qui parlent majuscule couramment, aka pour ceux qu'ont rien compris
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Quand t'étais jeune, t'avais un dessus de lit en velours rose?

Tu veux en parler?

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

535

Hors sujet :

Citation : Tu veux en parler?

:mrg: :ptdr:



ça laisse rien passer ici !!

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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A l'origine il était blanc, mais avec toutes les filles qui ont déteint dessus...
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En parlant de déteindre, j'avais fait cette fois-là les "Bommels" en Flandre -ça encadre les réveillons, on fait la fête pendant deux semaines, un truc de fou-, autant dire que mon cousin et moi sommes rentrés dans un état bien avancé.

Après avoir bu une dernière soupe chez ma Mamy, un cousin décida de ne pas rentrer chez lui : il s'endormait carrément sur place.
Nous avons donc dormi tous deux dans un lit d'une seule place.

Mais, de moeurs ma foi classiques et évidemment très peu habitués à le faire, nous n'avions pas pensé à nous démaquiller avant de nous coucher (les Bommels invitent fièrement les fanfarons à se grimer en tout)...

Le midi arrivant, Philippe se réveilla en sursaut et repartit chez lui à la vitesse de l'éclair (il ne pensait à l'origine dormir qu'une heure ou deux, mais en fait il avait fait sa nuit !) alors que ma grand-mère, qui n'avait rien vu de tout ce manège, n'était pas encore rentrée du marché.

Je pris le parti de rester au lit, la porte se refermit et les pas du cousin s'éloignèrent.

Quand Mamy revint des commissions, elle poussa doucement la porte dans l'idée de commencer à me réveiller... et s'aperçut non sans effroi que l'oreiller était couvert de tâches (fard à paupières, rouge à lèvres et autres produits...).

Elle me réveilla moins doucement qu'escompté, et il fallu + tard jusqu'au témoignage du cousin pour lui prouver que je n'avais pas passé la nuit avec une fille de mauvais genre !

Pauvre Mamy !...
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Hors sujet : Puisqu'il parait qu'il faut rien laisser passer

Citation : la porte se refermit



Du verbe refermir ? :diable:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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:ptdr:
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Hors sujet : alors si on ne laisse vraiment rien passer,

Citation : l'oreiller était couvert de tâches



t' avais pas fini ton boulot ?


:clin:
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Moi j'en ai une qui remonte à quelques semaine et qui me vaut un surnom :
Un pote m'apelle, pour me dire qu'on va à une fête chez une meuf.
La meuf en question j'en avait rien à foutre et je connaissais personne la bas donc, j'ai déssider de me bourrer la geule et de profiter de la bouffe.
Donc on arrive ambiance sympa pas mal de monde de la bouffe et de l'alcool.
Je vais vaire le buffet et me gave de gateaux apéro et bois comme un trou au bout d'une heure ou deux à boire et à bouffer j'en pouvais plus je suis aller vers la meuf pour lui dire un truc et...
Je lui est gerber desssus !!!!
Devant pas mal de monde, après on c'est tirés et depuis mes potes m'ont trouvé un surnom sympa : "Gâteau".
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J'ai toujours su que tu faisais dans la finesse. :shootme:

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Les murs de Gerbiko se sont ainsi dressés sur cette pauvre païenne.
Hymen...tu nous feras 3 patés et deux ovaires.

La vie, c'est comme un train de montagne

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:?!:
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Gerbiko = Zubiko qui gerbe.
= les murs de Jéricho...

La vie, c'est comme un train de montagne

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Ha ok :mdr:
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Hors sujet : Held !... Help !...

Sinon; un petit retour aux anecdotes, peut-être ?...
Je suis sûr qu'en fouillant bien...

Des souvenirs de colo, de coloc', de repas de famille politiquement incorrects, de rendez-vous foirés, de quiproquos :bravo: ...

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Or donc, ma soeur décide de convoler en justes noces. Elle et son futur conjoint ne veulent pas faire les choses à moitié. Nous aurons donc droit à la totale : mairie, église et tout le tralala. Afin d'agrémenter la cérémonie religieuse qui, comme le savent les moins mécréants d'entre vous, peut être assez rébarbative, le prêtre propose à ma sister de faire intervenir quelques personnes qui auront pour mission de lire qui un extrait d'évangile, qui une poésie !
Ma chère soeur ne veut personne d'autre que moi pour lire un texte qu'aura pondu le cureton. Je ne peux pas dire que la perspective de lire la prose curetonesque me réjouisse, mais bon cela a l'air de faire plaisir à la soeurette, alors j'y consens,

Arrive le grand jour ! Précisons que j'étais bien jeune à l'époque (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître) et que pour l'occasion et pour la première fois je portais un costume. Costume sur lequel je ne disserterais pas.
La cérémonie se déroule sans anicroche, ma soeur rayonne et ma mère chiale comme une madeleine, bref tout baigne. Soudain, ma gorge se serre, le prêtre me fait un signe discret, c'est mon tour. C'est ma première prestation publique, je monte, la démarche un peu flageolante, et m'installe derrière le pupitre. Je respire un grand coup et le nez dans le guidon, je m'élance. Le début est difficile puis je me détends et je déroule.
Je ressens comme une jubilation quand je commence à percevoir des murmures dans l'assemblée. Je lève le nez de ma feuille et aperçois mon frangin, au premier rang, qui me désigne sa braguette. Je ne comprends rien, puis d'un seul coup je percute. Je baisse les yeux, et, horreur, ma braguette est béante. Malheureusement elle n'est pas seulement ouverte, un pan de chemise en dépasse, qui me fait comme une petite zézette blanchâtre.
Enorme moment de solitude. Je reste pétrifié devant les gens qui commencent à se bidonner de plus en plus fort. Je n'ai malheureusement pas terminé mon laius. Alors, me disant que je ne pouvais pas être plus ridicule, je décide de fermer ma braguette le plus dignement possible et de finir mon speech.
ERREUR!!!!
Je dois préciser qu'étant encore jeune, comme dit précédemment, je me cherchais au niveau look. Je portais donc au poignet gauche un de ces petits bracelets brésiliens tressés censés porter bonheur. En cette occurence ce fut plutôt un porte-scoumoune.
Dans le même mouvement j'essayais de remonter la braguette et de rentrer la chemise. Et comme de juste je coinçais le joli petit bracelet dans ma braguette ! Que je tentais de décoincer en tirant comme un glandu.
Et là, ce fut mon premier triomphe publique. Toute l'assemblée explosant de rire devant ma déconfiture.
Le discours ne fut jamais terminé, et je fus le héros de la soirée qui suivit.
Je pense donc j'essuie (La Mère Denis, philosophe mercantile du siècle dernier)
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Hors sujet : -Bienvenue.
-Merci.

Allez : encore des anecdotes; encore-encore ! :bravo:...

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J'assistais à la messe de confirmation de ma soeur (décidément...)
Cérémonie majeure, qui requiert la présence de l'évêque du Diocèse, bref, un évènement paroissial.
La cérémonie se déroule parfaitement.
A la fin de celle-ci, un des confirmés s'avance au micro. Un type assez marrant d'ordinaire, mais qui était là à peu près dans le même état de stress que vcasino au début de son speech.

Et là, sur un ton funèbre digne d'un sinistre discours d'enterrement, il déclare :
"Aujourd'hui, c'est la fête... Vous êtes tous cordialement invités au pot de l'amitié qui se déroulera juste après salle paroissiale."

Toute la soirée qui a suivi, tous ses potes et sa famille sont allés le voir en prenant une grosse voix : "Alors, aujourd'hui, c'est la fête :?: :mdr: "