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Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
2
J'inaugure avec celle-ci :

L'un de mes amis (un brave retraité nommé Gilbert), qui avait passé toute son enfance dans un village du Pas-de-Calais, apprit incidemment le décès récent de l'un de ses amis d'enfance.

Remué par la disparition du pitre de l'école qu'il n'avait cependant pas revu depuis des décennies, lui qui ne se renadit strictement jamais à l'église prit cette fois le parti de s'acheter un costume de circonstance en vue d'assister aux obsèques de son pote.

Fort bien.

Il se rendit donc du (samedi, je crois) en l'église du patelin où ils avaient déchiré leurs enfances.
Tentant de remettre un visage ou un nom au hasard de la petite foule frisquette, parlant ça et là de lui-même -il habitait depuis belle lurette sur Paris désormais-, se présentant et (re-)sympathisant avec deux ou trois têtes de son enfance... Des souvenirs remontaient, des dates se recoupaient, pas toujours nécessairement les mêmes, mais le tout emprunt de la cohérence et du bon sens communs.

L'office a lieu.

Comme le dit Brassens, "Les morts sont tous des braves types" et, comme on le répand encore assez collégialement, "Des morts il ne faut dire que du bien", Mr le curé part alors dans une sorte d'éloge à la gloire du disparu, éloge pendant lequel mon Gilbert ravale plusieurs fois sa salive.
Un peu par l'émotion, mais bien davantage parce que les encenseurs "fidèle à son épouse", "un exemple pour ses enfants" et "travailleur acharné qui lui valut l'estime de ses chefs" étaient à priori assez largement au-dessus de toute réalité (Gilbert m'avouant même avoir toussé malgré lui -!-)...

Bref.
On lève le corps; puis on se rend au cimetière : dernière bénédiction, puis casse-croûte au bistrot du coin, largement rompu à l'exercice.

On peut enfin parler tout haut, les langues alors se dénouent. C'est ainsi qu'au détour de plusieurs apéros et après moult conversations, mon Gilbert fait quelques recoupements et s'aperçoit tout bonnement... qu'il s'était trompé d'enterrement !

Son pote ayant déménagé de longue date, il s'était fait enterrer, le même jour, à plusieurs kilomètres de là...
Notre défunt portait tout simplement le même prénom (et connaissait même vaguement son "collègue" !)...
3
:oo:
4
Attends un peu que billiboy et les autres s'y mettent: t'as pas fini de te " :oo: -er " !
5
Lol.

Et flag.

Bon, excellente idée ce topic. Je déplace dans le pub où il sera plus à sa place.
6

Hors sujet : Merci Bill'. Je ne savais effectivement pas trop où poster.
Dis; tu nous la refait, celle des mariés ? C'est à crever de rire !

Tant que tu y est, pourrais-tu s'il te plait dans le titre du sujet m'ajouter deux points (..) entre "conneries" et "publiques" ? Merci bien.

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FLAG...
Vu les situations surréalistes que je vis des fois au boulot... y doit y avoir de la matière dans mes souvenirs...
Est-ce qu'on peut inclure nos plus grands moments de honte :?:
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9
Bah vii... z'avez la bénédiction de l'auteur... Dans le cadre de la charte évidemment...
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Flagounet du soir...
Euh...
11
... espoir !

(qui n'interdit pas de poster, non plus !).
Y'a quand même pas qu'une bourde d'enterrement à raconter sur AF, si ?

Allez-allez; Pulvo, Billy et les milliers d'autres : au turbin !
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13

C'est tout ce que j'ai à dire à propos de ça.
14

Hors sujet : Bah vii... mais on va p't'être pas non plus faire un thread rien qu'avec des cartons verts, des smileys rigolos et des flags en toutes lettres, quand même !...

Je sais bien qu'il faut démarrer etq u'il faut le temps que "ça remonte"; mais si ça continue pareil, à ce tarif on va entrer direct dans le livre des records d'AF, là !

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Ben on n'ose pas trop, on sait pas encore à quoi le thread va ressembler...
Je me lance :clin:
Pour ma première, je vais rester dans la Zic.

Afin de ne pas être reconnu, je modifie les lieux et les noms... j'ai peur des représailles... :oops:

En découvrant le Rock sur le tard en 1995, je tombe raide-dingue d'un groupe étranger, LA révélation.
J'écoute tous les albums, je suis à fond dedans, et j'apprends qu'ils sont en tournée à Européenne (on va dire à Amsterdam...)
J'achète ma place, et quelques mois plus tard, je me retrouve sur les lieux. C'est la première fois que je vais assister à un concert en stade, je n'ai donc jamais passé une journée dans une file d'attente, et j'ignore les us et coutumes qui régissent ce genre d'évènement.

Je débarque sur les lieux vers 11h30, concert à 20h30.
J'observe la foule tranquillement assise devant les portes du stade. Il fait très chaud, c'est en plein soleil, je ne réalise absolument pas que je vais devoir attendre là de TRES LONGUES HEURES et que la seule chose à faire est de s'asseoir tranquille en se protégeant des rayons.

Non : Je suis fébrile comme si le gig allait commencer dans 5 minutes. Je constate que les fans ne sont pas assis en rangs serrés, et qu'il y a bien une petite place pour moi là-bas, quasiment au pied des grilles...

Sans réaliser une seconde ce qui va se passer, j'enjambe avec des "pardon" polis les personnes assises... Un murmure se produit, une personne se lève, deux, trois... ET C'EST LE RUSH !!! En deux secondes, on est tous agglutinés contre les grilles, debouts en rangs serrés !!! ET ON VA RESTER COMME CA JUSQU'AU SOIR !

Le pire de la honte, c'est que même là, je ne réalise pas que c'est à cause de moi... J'en suis encore à me demander pourquoi tout le monde s'est levé...et je ne comprends pas les regards haineux de certains de mes voisins dont (heureusement finalement) je ne comprends pas la langue...

Je vous raconte pas le nombre d'évanouissements dont j'ai été responsable ce jour-là... :??:

C'est une honte à tiroirs: En effet, depuis, j'ai suivi plusieurs tournées du groupe, et à chaque tournée, dans les files d'attente, j'entends quelqu'un dire : "Le pire, c'était à Amsterdam en 95, un connard est arrivé à 11h du mat, a doublé tout le monde et ça a été l'horreur !"

Je suis un peu moins stupide à présent... :ange:
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Ah, c'était toi ! :fache2:
























:volatil:
Myspace - My Boots - My Home
Don't let this motherfucker go....
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Oui (Zut, je suis fait :(( )
C'es possible que ça sorte pas d'ici ?
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Wouaf !...

Yes !
C'est des comme ça qu'on veut !

(En rappelant toutefois aux suivants qu'il s'agit -tout comme dans ce qu'on vient de lire- de livrer ici des anecdotes sans rapport avec vos propres scènes).
Contrairement à l'excellent "conneries on stage" -sur lequel il conviendrait alors de poster-, il n'est pas nécessaire ici que les histoires concernent forcément la Musique.
Il peut s'agir d'incidents rocambolesques de votre vie -ou dont vous avez pu, même, n'être que témoin- (voir l'histoire de mon pauvre Gilbert au post n°2).


Ahh... si Billy voulait bien nous raconter ses jeunes mariés, ou si Pulvo voulait bien se mettre aussi à table avec ses mémoires de job...
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Tiens, en voilà une qui est arrivée à un cousin.

Pas forcément la marade du siècle, mais juste pour illustrer.

Ce matin là, mon cousin se rend à Boulogne-Billancourt (siège alors des usines Machin -automobiles-) pour défendre un projet de mélangeurs de peinture pour lequel il est évidemment en concurrence avec d'autres constructeurs de matériel.

C'est donc Paris, qu'il connait un peu en touriste MAIS où il ne conduit ici que pour la première fois.
Nous sommes vers 1985, oubliez donc toute forme de balise GPS ou de téléphone embarqué : il faut naviguer à vue, se repérer au plan et sur les petites pancartes bleu-émaillé de la capitale.

Et là, Boum ! -si j'ose dire-.

L'oeil forcément distrait, il s'emplâtre une voiture.
Rien de bien méchant à 15 à l'heure, mais quand même le pare-chocs un peu entâmé et surtout une sorte de monstre qui sort de son véhicule pour l'engueuler parisiennement.
Fusent alors des : "j'ai rendez-vous, moi Monsieur, je travaille"; des "moi aussi, je travaille, moi aussi j'ai rendez-vous", enfin vous imaginez la prise de becs qui s'ensuit...

Blocage de la circulation sur une file, énervement, échange discourtois de cartes de visite -pas de constat pour si peu-, mon cousin et sa "victime" bien trop pressés et déjà préalablement, on l'imagine, suffisamment sous pression pour pouvoir discuter sereinement.

Tout rentre cependant dans l'ordre momentanément.
Voici qu'il gagne une 1/2 heure + tard le siège de la marque alors nationale...
Il patiente -comme quoi j'ai un cousin prévoyant : il était quand même à l'heure !-, il patiente avec d'autres représentants dans la salle d'attente, puis tout le monde est reçu par un staf d'une demi-douzaine d'acheteurs de la RNUR.

Et, parmi eux...
La victime du cousin !...
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On ne sait pas s'il a eu le contrat ? :lol: :lol: :lol:
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Citation : Ahh... si Billy voulait bien nous raconter ses jeunes mariés



Ou l'histoire des italiennes et du camping...

Ben quoi, ca n'a pas de rapport avec la musique, donc c'est pas hors sujet, non ? :8)
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Citation : l'histoire des italiennes et du camping...



+1 :bravo:
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Les italiennes en campings... non non non : faut conserver le mythe.

Si on le dévoile, ça sera un mythé mitté !

Bon, pour faire plaisir à Toilb (désolé, je copie-colle mon post) :

La pire (ou la meilleure) histoire de mariage que je connaisse, je ne l'ai (hélas) pas vue personnellement, mais elle m'a été racontée par deux potes : un qui faisait le bal du mariage et un autre serveur dans le restau où avait lieu les repas de noce. C'est pas on stage, mais c'est assez énorme.

Oui, je dis bien les puisque ce jour là, le restau qui comportait deux salles bien séparées recevait deux mariages dans les deux salles.

Les salles étaient vraiment séparées : en fait, deux ailes du restau auxquelles on accédait par l'entrée.

A un moment, malheureux hasard, en allant aux toilettes, le marié d'une des noces croise la mariée de l'autre noce.
Il reconnaît son ancienne copine. Son grand amour de jeunesse. Ils commencent à discuter, évoquer les vieux souvenirs. Quelques proches potes arrivent et s'incrustent. Puis des parents. Et les proches et les parents des autres mariés. Et les autres mariés qui trouvent que ça commence à bien faire et qu'il faut retourner chacun à sa noce.

Moralité : baston générale entre les deux noces et les deux tourtereaux qui se sont tirés ensemble quand ça a commencé à chauffer.
Il a fallu l'intervention des gendarmes et tout la tahouin. :mdr:
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Moins drôle, je pense. Une vieille histoire familliale ou comment se rendre parfaitement ridicule.

Je change quelques détails au cas où...

Lorsque j'étais gosse, on vivait en plein cambrousse (en Bretagne). Ma mère qui avait choisit de s'occuper de ses gamins travaillait à mi-temps et, pour assurer l'intendance (un demi salaire d'assistance sociale pour élever trois gamins... pas génial) faisait beaucoup de jardin et élevait des bestioles (volailles, lapins etc.)

Ce qui fait qu'on roulait pas sur l'or (c'est le moins qu'on puisse dire), mais qu'on bouffait royalement.

Ma mère est issue d'une famille très bourge de Paris et Versailles (grand père ponte d'une société minière américaine, toussa). Ils sont une dizaine d'enfants. La famille est littéralement coupée en deux. Les aînés (jusqu'à ma mère) sont hyper conformes bourges catho de droite, voire très très à droite pour certains. A partir de la mère, mai 68 est passé par là et mes oncles & tantes les plus jeunes sont bohème, vivent en concubinage, ont épousé des fils d'ouvriers voire même (horreur !) un noir et un juif, ont divorcé ou sont (mais ça, c'est secret) homo.

Il va sans dire que les repas de famille, c'est souvent le village d'Astérix.

Une fois, repas de noël entre oncles & tantes chez ma grand-mère à Versailles. Un de mes oncles était à l'époque un vrai connard. Enfin, capable d'être charmant, mais souvent... On le surnomait d'un nom d'animal pas très reluisant, pour vous dire. (il s'est plutôt amélioré en vieillissant)

Ce type ne supporte pas le surgelé. S'il apprend que ce qu'il mange est du surgelé, il va vider son assiète dans la poubelle.

Pour ce repas, ma mère avait apporté une dinde "du jardin". Un monstre énorme comme elle savait en faire pousser à coup de légumes et de céréales glanées, de quoi nourrir confortablement la vingtaine de convives du repas.

Pendant tout le repas, l'oncle en question ne cesse de tarir d'éloges sur la merveilleuse dinde que vraiment, ces produits de la campagne, ça n'a rien à voir avec les machins industriels, que c'est vraiment autre chose que du surgelé, que quelle texture, quel goût ! Que le surgelé, c'est vraiment de la merde et que comment les gens peuvent manger une chose pareille et que vraiment, un produit maison, ça na rien à voir.

Ça dure pendant tout le repas. Puis un moment, alors que la dinde est avalée depuis longtemps, il est pris d'une interrogation soudaine et s'adresse à ma mère :
- Mais dis-moi. Comment as-tu fait pour transporter la dinde depuis chez toi ?
- Ben vivante, tiens. On l'a tuée, plumée et vidée hier dans l'arrière cour. Ce qui a été dur, c'est qu'elle bougeait partout dans la voiture sur la route !
- Nooooon ? :8O:
- Ben non, évidemment. Elle est tuée depuis cette été et attendait tranquillement noël dans le congélateur. Je l'ai transportée surgelée, dans un sac isotherme !
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Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

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