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Sujet Bingo, point macho !

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Sujet de la discussion Bingo, point macho !
Allez, on ne s'en rend pas forcément compte, mais même ceux qui ne se disent ou ne se croient pas sexistes ont des réflexes et des modes de pensée sexistes.

Histoire de rigoler un peu, je vous propose de les répertorier.
(comme d'hab, je ne donne pas les noms, le but n'étant pas de viser les personnes)

Un premier exemple :
Citation :
image.php
celle là d'image m'agace assez bien aussi

Quand on lui demande pourquoi
Citation :
misogynie à part... quand je regarde ces jeunes gens j'entends les dialogues:
-"docteur spok j'ai un problème au scrabble avec l'écriture de l'équation des intégrales quantiques tridimensionnelles et leur espace temps, j'ai un déphasage interneutronique et mots compte triple!"
-t'as vu quand je bouge le truc là ça bouge le truc làbas!!!"

ou encore, t'as déjà vu beaucoup de sondiers qui laissaient bidouiller leur console pendant un mix?


Evidemment, il ne lui vient pas à l'esprit que l'ingé son ou productrice puisse être la nana et que le mec soit un opérateur son / assistant. Ou encore un stagiaire qu'on a laissé se mettre à la console, mais à qui la nana montre que baisser un peu les aigus sur les overhead, tu vois, ça rentre mieux dans le mix. :-D

[ Dernière édition du message le 09/12/2013 à 11:43:16 ]

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Ainsi qu'avec Oryjen.

















Désolé.:((
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Ouais ben elle pourrait répondre ta meuf, la moindre des politesses quoi.
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elle a répondu que non elle allait pas bien, à cause de son sida qui lui causait un blue-waffle (qu'il n'hésite pas à googler), sur une idée de youtou. Comme quoi dès qu'il faut sortir un truc drôle heureusement qu'il y a les mecs.:oops2:
794
Non mais je voulais faire genre c'est moi qui la drague sur les réseaux sociaux, mais ça a foiré parce que tu comprends pas le troisième degré :|
795
Moi j'ai trouvé rigolo, l'affiche qui dit de lécher son (sa) partenaire. Et du coup pas macho vu que c'est rédigé façon asexué.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

796
Fais pas trop le malin, un pote à toi l'a fait (le monde même virtuel est finalement très petit) et d'ailleurs quand je l'ai coincé direct il a cru que mon pseudo AF était "duch64".
Bon je dis ça mais il la draguait pas vraiment en réalité, et dans tous les cas c'était à des années lumière (et beaucoup d'années) de ce qu'on relate ici.
797
Citation de youtou :
Fascine : un mec parmi 54 764 autres qui drague ma copine* via les réseaux sociaux, et qui ce matin lui envoie une photo de lui prenant la pose devant sa voiture, une audi A4 break, avec la légende suivante (je mets textuellement sans rajout ni rien) : "dis mwa ci sa va".
Le mec ressemble à un tueur en série.

Ptain si sur ce topic certains à l'approche de la saint valentin, vivent mal le fait d'être célibataires, dites vous que vu le level général des hommes, vous avez quand même plein d'avantages sur la meute de gros débiles composée par la marée d'hommes à 2 de QI, chose qu'amha les femmes détestent dès lors qu'elles ont passé les 14 ans.

* ma compagne, comme toute femme IRL ou sur les réseaux sociaux, non accompagnée d'un homme, se fait évidemment accoster H24, par des mecs ayant globalement le physique et l'intelligence de Francis Heaulme et Guy George.


non mé sinon sa allait?
798
Popopop, déjà fait et ça a pas marché. :oops2:
799
Eh, m'sieur, moi j'avais compris, m'sieur.

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
800
En interne de la rédaction du Huffington Post, il y a aussi eu un truc bien pourri :

Citation :
Au Huffington Post, la dérive de la «Radio bière foot»

La grande majorité des journalistes hommes du site étaient inscrits sur une boucle de messages où s’échangeaient des remarques à caractère sexiste, raciste ou homophobe. La direction a aussitôt décidé d’importantes sanctions disciplinaires


https://www.mediapart.fr/journal/france/120219/au-huffington-post-la-derive-de-la-radio-biere-foot

Citation :
(...)

Selon les messages capturés au hasard par plusieurs personnes de la rédaction du HuffPost il y a quelques mois, les membres les plus actifs de la « RBF » lancent une conversation en disant : « je suis dispo pour bitcher sur quelqu’un si vous voulez » ; évoquent les motifs d’absence de leurs collègues femmes qu’ils encadrent parfois en tant que chefs de service ; parlent de collègues en utilisant les termes « bitch » (salope), « tasspé » (pétasse) et « putes », un mot qui vire parfois à l’obsession :

le-pub-des-gentlemen-2527212.jpeg

Cette conversation aboutira à la diffusion d’un émoji du Nord-Coréen Kim Jong-un avec du maquillage. Il vise l’une des journalistes métisses asiatiques, aujourd’hui partie du HuffPost. Dans un message raciste, la joueuse de tennis Serena Williams est traitée de « vigile trav » dont l’odeur doit « fouetter ».

Les discussions sexualisées sont fréquentes. Exemples :

le-pub-des-gentlemen-2527213.jpeg

« T’as 5 minutes pour une sodomie accidentelle ? », lance un chef de service dans une conversation portant sur un pot organisé par des stagiaires. Les remarques homophobes polluent le fil, notamment sur les lesbiennes – deux femmes journalistes sont surnommées « bouche à fesses » dans un message ; un gif porno de deux filles était parfois utilisé, se souvient un journaliste.

(...)

Encore aujourd’hui, « c’est un peu dur à la rédaction », dit une autre journaliste. « C’est un enfer », dit une troisième. Ces derniers mois, plusieurs d’entre elles ont été en arrêt maladie ; d’autres, même parties, sont encore traumatisées. D’autant plus que la trentaine de journalistes se voyaient (globalement et à grands traits) comme progressistes, voire féministes, antiracistes, « ouverts », selon une expression entendue à plusieurs reprises.

« Pour moi, on était une rédaction progressiste, confie le directeur de la rédaction Paul Ackermann. J’en ai eu le souffle coupé [en découvrant les messages – ndlr]. J’étais éberlué, et choqué sur le fond. »

Avant que les femmes de la rédaction ne s’adressent à lui, Ackermann affirme n’avoir rien soupçonné. « Il y avait des rumeurs sur des slacks où les gens disaient du mal des autres… Mais à dire vrai, je croyais qu’ils ciblaient surtout les chefs… »

La direction a tout découvert le 16 octobre 2018 quand, après plusieurs semaines, un collectif de femmes journalistes a décidé de s’ouvrir à elle. « Elles croyaient qu’on ne réagirait pas, raconte encore Ackermann. Ça aussi, ça a été un choc. D’autant qu’on voyait bien qu’elles avaient souffert gravement. »

(...)

Le 3 décembre, Dreyfus s’adresse de nouveau à l’équipe : il a décidé de licencier trois journalistes particulièrement actifs sur la « RBF », dont deux chefs de service. Un quatrième a été suspendu pendant une semaine et tous les autres seront avertis formellement. Dernier point, le président du directoire annonce qu’il a demandé au cabinet de conseil spécialisé Egae (Caroline de Haas) « d’accompagner l’équipe dans les prochaines semaines ».



Il y avait quand même des indices assez gros :
Citation :
En cause, des soirées de la rédaction où filles et garçons ne se mélangent plus du tout – notamment depuis la soirée de Noël d’il y a un an –, des non-dits, l’impression que les sujets les plus « sérieux » étaient plus facilement confiés à des hommes qu’à des femmes, de jeunes femmes qui ont refusé des CDI malgré la précarité régnant dans la profession…

:8O:

[ Dernière édition du message le 14/02/2019 à 12:16:51 ]