Petite reine, pédales et boyaux, c'est le pub du vélo

C'est cool cette discussion sur la bagnole. Elle montre que la voiture est à la fois un composant et un accessoire devenu quasi indispensable de notre modèle de société.
Or, c'est un peu comme ça quand on s'attaque à toutes les questions ayant un impact sur l'environnement et sur nos modes de vie.
Moralité : faut changer de modèle. Et pas de modèle de voiture ou même de moyen de transport, mais de société et de mode de vie.
ça demande autrement plus d'imagination et d'efforts que de choisir voiture ou vélo, mais on a plus guère le choix.

le challenge à mon sens c'est pas tant le nouveau modèle en soi, c'est la transition entre les deux

euh, si, un peu aussi, parce que je suis pas certain non plus qu'on ait un modèle de destination bien défini, et qui fasse consensus chez les personnes raisonnables

je voulais dire que si trouver un nouveau modèle est compliqué, la transition le sera encore plus et que c'est pas la viabilité du nouveau modèle qui sera le plus critique mais la capacité à passer de l'un à l'autre

Je partage assez ton point de vue. Je le nuance cependant. De ce que je constate autour de moi, toutes les personnes qui sont vraiment entrées en transition en sont heureuses et ne demandent qu'à aller toujours plus loin, les limites étant d'une part les habitudes dont il faut se défaire, d'autre part les contraintes que nous imposent la société, à moins de partir vraiment sur une grosse rupture, ce qui n'est pas si simple.

Evidemment, les gens qui sont entrés en transitions le font par conscience et/ou rejet de la société actuelle ou constat de son échec. Donc, faire autrement ne peut que les rendre heureux. D'une part, ils ont l'impression d'aller dans le bon sens, d'autre part, entrer en transition permet grandement de reprendre sa vie en mains dans un société qui ne nous laisse autrement pas tant de marges de manoeuvres que ça.

Evidemment, ça ne sera pas pareils pour ceux se satisfont de la société actuelle et des modes de vie qu'elle amène. En gros, ceux qui à la fois en profitent le plus et à la fois préfèrent ne pas se poser de questions pour ne pas remettre en cause ce qui constitue leurs intérêts.

Par exemple, on dit rarement que le montant des émissions carbonnes est directement lié aux revenus. Plus tu es riche, plus tu pollues.