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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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Narnia > personnellement, j'ai trouvé que certaines scènes faisaient un peu cheap, parce que vides ...
pas trop de décor, des acteurs un peu statiques ...

le truc qui m'a vraiment bluffé par contre c'est l'animation des animaux et quand ils parlent ! :oo:

en résumé c'est un beau conte de Noel pour les enfants, après ....
10472
"Fitzcarraldo" de Werner Herzog avec Klaus Kinski et "Dolls" de Takeshi Kitano, deux pures merveilles.
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Je suis allé voir Angel-A ce soir... je sais pas si vous en avez parlé mais mon avis en quelque ligne :

- djamel vraiment bon comédien, rien à dire
- pas d'originalité dans le film
- magnifique prises de vues de paris tout en noir et blanc
- le reste du film : pas de scénar, une espece de morale bidon, des grosses grosses lenteurs, des dialogues ultra mais alors ultra redondants.

donc en gros les bons coté : jamel et le coté artistique de la réalisation, pour le reste, c'est pas extraordinaire :8O:
Audiofanzine Football Club
10474
Marrant c'est ce que j'aurais dit juste avec la bande annonce .... :tourne:
10475
Pour angel a ça fuse un peu de tout les cotés
je crois que le chapeau revient a libé pour sa critique vraiment sévère

«Angel-A», vide d'intérêt dans un Paris touristico-poétique.
Du Besson bête et bavard

par Antoine de BAECQUE
QUOTIDIEN : lundi 26 décembre 2005


Produisant en série des sous-produits sous son label Europa Corp, Luc Besson se réserve le droit de relever le niveau avec ses films à lui. Et avec cet Angel-A on allait voir... Poétique, philosophe, engagé, noir et blanc, et beau, surtout beau, Besson marcherait sur le chemin escarpé des auteurs pour leur montrer qu'en ce domaine aussi tout le cinéma français peut lui appartenir s'il en décide ainsi. Besson veut incarner tout le spectre du cinéma hexagonal, du petit malin au démiurge en passant par le parrain et le poète. Mais cette boulimie souffre toujours de n'être que de surface: Besson grossit, mais ne sera jamais un artiste. Il fait du gras, pas du cinéma: ni assez de cheveux, ni assez de maigreur rigide pour être Philippe Garrel.

Angel-A est donc tout simplement un film con. Il a la connerie prétentieuse, comme si faire du cinéma, c'était accumuler de belles images. Il n'y a aucun plan juste dans Angel-A, rien que des images qui se racontent qu'elles sont belles, telle la marâtre de Blanche Neige se regardant dans son miroir. Et qui toutes, dans cette course effrénée à la poésie visuelle, virent au cliché (les vues sous-marines, le typage des méchants), au revival (singeant le réalisme poétique à la Carné), à la carte postale (vue imprenable sur les ponts de Paris), à la photo de mode (Vogue spécial Besson) et surtout à la pub. Comme si le film finissait par être sa propre bande-annonce. Si bien que Paris n'est pas regardé par Besson, mais vidé de sa substance, nettoyé, ripoliné en un noir et blanc sans épaisseur et sans vibration. Le cinéaste aura, en six mois, fait deux fois mal à «sa» ville: plombant la candidature olympique d'un film indigne, puis l'assassinant dans Angel-A à coups de plans touristico-poétiques.

Le problème n'est pas qu'il n'y ait pas un chat dans le plan, puisque c'est le projet même d'un «film-duo», mettant en présence André, un loser baratineur perclus de dettes et fuyant ses créanciers mafieux (Jamel en roue libre, Droopy clochardisé), et son ange gardien en mission sur terre, prenant forme humaine en top-model froide et irréelle (Rie Rasmussen, pleine de bonne volonté mais limitée). Le problème est plutôt que chaque plan semble ôter la vie à tous les êtres et à toutes les choses qu'il approche, transformant les premiers en allégories caricaturales et les secondes en beautés obligées, les uns et les autres figés, le pistolet de l'émotion ou de l'esthétique collé sur la tempe.

Le film est, de plus, insupportable de connerie bavarde. Il ne cesse d'enfoncer les portes ouvertes d'une morale horripilante: connais-toi toi-même, la beauté est intérieure, il faut s'aimer et croire en sa bonne étoile, l'amour est le plus fort... Tout cela débité avec l'air de découvrir la lune, ce qui donne à Angel-A un terrible manque de distance et de justesse. Luc Besson pensait pouvoir s'acheter la marque des auteurs, il n'attrape au vol que la vulgarité des parvenus.


il sont équipés en lance roquette chez libé y'a pas a dire :bravo:
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Citation : Luc Besson pensait pouvoir s'acheter la marque des auteurs, il n'attrape au vol que la vulgarité des parvenus.


Comment c'est bien dit :aime:
:mdr:
http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
10477
C'est sévère mais plutot objectif... ce film est facile, bon y'a eu pire comme film mais disons que Besson est quand même un mec qui sait faire des films de qualité et là il risque de décevoir beaucoup de monde.

Comme j'ai lu quelque part sur le net :

"Besson produisait des merdes, maintenant il les filme!" :8O:
Audiofanzine Football Club
10478
Je confirme au moins pour la première partie de l'assertion.

Pour la seconde... ben comme j'ai pas vu Angle-A (et que de toute évidence je n'irai pas le voir :mrg: ), je ne m'avancerais pas.

Ceci dit, je ne trouve pas que les Taxi I et II étaient des merdes. Beaucoup de choses criticables dedans, notamment le côté hyper franchouillard, mais des comédies plutôt sympa. Le 3 est bien une vraie bouse, par contre.

Hier, j'ai vu Chicago de Rob Marshall avec Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones, Richard Gere...
Gere est pas trop mal. Manque un peu d'épaisseur, comme d'habitude.
Catherine Zeta-Jones superbe comme toujours.
Rennée Zellweger... bof. Je ne sais pas ce qu'on trouve à cette meuf. Mais côté jeu, c'est pas mal du tout.

L'ensemble donne un film superbe visuellement, avec une (souvent) bonne musique de John Kander et Fred Ebb que je ne connais pas.

Une remarque au passage sur la formation des acteurs américains : beaucoup savent tout faire : jouer, bien sûr, mais aussi chanter, danser...
Je ne sais pas pour Zellwager, mais c'est bien Catherine Zeta-Jones qui exécute ses numéros. Apparemment, Rob Mashall voulait qu'elle garde ses cheveux longs, mais c'est elle qui a tenu à la coupe à la garçonne pour qu'on voie bien que c'était elle qui dansait et non une boublure. Et franchement, chapeau pour les numéros.
Pour Gere, ça ne m'étonnerait pas que ce soit lui qui exécute aussi une grande partie de ses numéros. D'ailleurs, dans Cotton Club de Copolla, c'est bien lui qui joue sur les parties de cornet qu'il interprète. Et c'est bien loin d'être pourrave !
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J'avais envie de le voir et puis vus les avis lus ici mème,ben je vais attendre ça sortie en dvd... :noidea:
Si t'aime le hip hop, le métal, le rock, l'électro, etc...http://global-etnik.wifeo.com/ et mon http://www.myspace.com/djanonym qui vas avec! ...
10480
En parlant de King Kong lol...
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