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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Bloody ou les prospérités du Vice
Citation : j'ai jamais parlé de desinteressement TOTAL comme tu dis , juste qu'il est qd meme assez facile de differencier un film qui t'apporte matiere a reflexion/emotion ou ce que tu veux d'un film purement commercial ds ses buts , sinonqu'on peut juger "divertissant" si on attends juste du cinema et de la culture de ne surtout pas faire reflechir au monde qui nous entoure .
Nous sommes daccord Cyrav
Bon je vais aller voir mystic River, mais si c'est pas bien tu me rembourses la place !
gibus
ceci dit j'ai deux choses a dire:
- mystic river est un film " interesse" parce qu'il n'a pas d'autre but que de generer de l'argent (faut bien rembourser l'argent engage pour le tournage, c'est le minimum)
- mystic river est surtout un film tres interessant... un veritable chef d'oeuvre
a voir absolument
Pov Gabou
Citation :
Attend ! Le 1 est vraiment top ! Daccord il y a un gros business là-dedans, mais c'est un chef-d'oeuvre !
Cyrav, on est foutu
Matrix, un chef d'oeuvre... Finalement, on peut pas critiquer les gens qui trouvent johnny et la star ac génial !
Moi, récemment, j'ai vu le charme discret de la bourgeoisie, c'est assez surréaliste come expérience. J'avais jamais vu de Bunuel, j'ai été servi (ce film a eu un oscar, j'arrive pas à le croire)
Dom Janvier
Perso, la première demi-heure de MatrixI est très bonne. Mais derrière c'est un désastre apocalyptique.
Franchement, lisez quelques critiques avant d'y aller les gars si vous croyez pas les avis d'ici !
Dom Janvier
Matrix reloaded
De la fantaisie originelle, il ne reste rien. Place à une grosse machine pleine de badaboum et de blabla.
"Suivez le lapin blanc". C’est sur cette invitation qu’on entrait dans Matrix (1999), sorte d’Alice aux pays des merveilles technologiques et virtuelles. Avec ce film, les frères Wachowski ont fait la course en tête, renouvelant tout l’attirail du cinéma de divertissement : récit plein de chausse-trapes ludiques, fusillades au ralenti, cascades en apesanteur, look futuriste-gothique... Qu’allaient-ils aujourd’hui nous sortir de leur chapeau ? Aucun lapin, hélas. La fantaisie du conte a disparu. Matrix reloaded commence directement par une grosse scène d’action comme n’importe quelle machine hollywoodienne. C’est du tout cuit, emballé sans façon pour la grande consommation.
Neo (Keanu Reeves) n’a plus le temps de se perdre dans ces zones étranges entre veille et sommeil. Il a du boulot : gagner la guerre contre les machines, sauver les humains, débrancher la Matrice et accomplir la prophétie. Le risque, c’est qu’il perde la guerre et les humains, qu’il ne débranche pas la Matrice et qu’il n’accomplisse pas la prophétie. Un scénario machiavélique et haletant. De l’univers des ordinateurs et des réseaux informatiques, il ne reste dans Matrix reloaded que le langage binaire. Soit on est dans l’action (boumbadaboum), soit on est dans son commentaire (blablablabla). Et ça fait toujours toc.
Les acrobaties de Neo sont plombées par des moyens qui ont simplement enflé, au lieu d’apporter de l’inventivité. Désormais propulsé par un turbo, ce brave garçon n’a rien de mieux à faire que de reprendre l’héritage de Superman, fendant les airs avec un air très sérieux, presque fendant. Sa dégaine de clergyman ne l’aide pas beaucoup à trouver la grâce, empesée et déjà démodée (défilé Jean-Paul Gaultier 1990, à peu près). Les Wachowski se retrouvent curieusement à la traîne du cinéma-spectacle : non seulement ils ne reculent pas devant l’idée assez ringarde de faire une course-poursuite, mais ils s’y prennent comme James Cameron dans Terminator 2 il y a des années. Des motos sur des camions, des camions sur des voitures... Matrix avec des nouvelles munitions (traduction possible de reloaded) ? Oui, des balles à blanc.
Car la cyber philosophie du film est devenue niaise aussi. Le charme de l’imaginaire Matrix, mix de toutes sortes de cultures (religieuse, littéraire, scientifique), se perd ici dans des dialogues (abs)cons de série B. Du genre, sur un ton solennel et mystérieux : "Nous sommes tous ici pour faire ce que nous sommes tous ici pour faire"... La pseudo-mystique du choix (c’est une illusion ou pas ?) est tout aussi tarte-à-la-crême.
On retiendra finalement peu de choses. Accessoirement, le personnage du méchant Smith, qui se mutliplie à l’infini comme des Dupont en costume noir. Mais multiplier les scènes qui reposent sur ce trucage est une moins bonne idée : la magie, comme toujours ici, devient mécanique. Ce sont surtout les femmes qu’on sauvera, à commencer par Trinity (Carrie-Anne Moss) et Perséphone (Monica Belluci, bêtement sous-employée). Elles représentent le seul trouble possible dans cet univers factice, comme le suggère cette scène où une inconnue blonde mange un gâteau qui déclenche en elle un orgasme virtuel. Quand Neo rencontre l’architecte de la Matrice, celui-ci a une tête à la Sigmund Freud. Comme quoi le mystère du sexe féminin doit confusément agiter les frères Wachowski. Mais c’est sur une autre énigme qu’on les encourage à plancher : où est passé, dans Matrix, le plaisir du spectateur ?
Frédéric Strauss
(The Matrix reloaded). Américain (2h18). Réalisation et scénario : The Wachowski Brothers. Image : Bill Pope. Musique : Don Davis. Avec : Keanu Reeves (Neo), Carrie-Anne Moss (Trinity), Laurence Fishburne (Morpheus), Hugo Weaving (Smith), Monica Bellucci (Persephone), Lambert Wilson (Merovingian). Prod. : Silver Pictures. Distr. : Warner Bros Pictures.
Télérama n° 2784 - 24 mai 2003
CyravThomann
Citation : - mystic river est un film " interesse" parce qu'il n'a pas d'autre but que de generer de l'argent
ben si il a un autre but ... c evident meme ...
par contre g appris que eastwood serait maire d'un bled us , ds le camp ... conservateur ... est ce que qq'un a des infos en francais là dessus ?
Hors sujet : Gab'zz jsuis chaud comme la braise pour notre tite affaire
Dom Janvier
Matrix Revolutions
On arrive après la bataille, le film n'ayant été montré à la presse que deux jours avant sa sortie. Et aussi après la bataille supposée terminale, puisque Matrix Revolutions serait le dernier volet d'une trilogie. A ce titre, on peut être déçu, quoi qu'on ait pensé des épisodes précédents. Matrix, le prototype, instaurait un doute impossible à résorber et donc intéressant quant au régime de réalité sous lequel Neo et les autres évoluaient. Etait-ce pour de vrai ou était-ce virtuel ? Dans la matrice ou dans la nature ? Il y avait de quoi espérer pour plus tard on ne sait quel cyber-coup de théâtre. Matrix Reloaded reconduisait le doute, tout en misant davantage sur l'exploration de la matrice, avec un brio récapitulatif des dernières tendances en effets spéciaux comme en élégantes chorégraphies martiales.
Les frères Wachowski n'ont pas gardé le meilleur pour le dessert. Il n'y a que deux pseudo-morceaux de bravoure dans Revolutions. Une bataille interminable entre les hommes et les machines ; une lutte étirée entre Neo et l'agent Smith. La première, qui a lieu hors de la matrice, dans l'antre humain, achoppe sur l'uniforme tristesse des machines, calamars métalliques de synthèse, et sur le confinement du lieu. Toutes les figures possibles sont épuisées très longtemps avant le terme, d'où radotage et ennui. La seconde, dont l'enjeu est le fameux statut d'élu de Neo, fait pâle figure à côté de celle du volet 2 : arbitraire total dans l'efficacité des coups portés, escalade céleste de la joute qui reproduit le final pompier de Hulk.
« Tout ce qui a commencé doit finir », assurent l'affiche et le dialogue. Or c'est bien là que la déception culmine et qu'apparaît la fausseté de l'emballage « trilogie ». Les trois épisodes de Matrix n'ont pas été conçus ensemble. Les deux derniers n'ont germé qu'en vertu du succès remporté par le premier. Revolutions promettait une révélation, un dénouement. Il n'en est rien : les deux régimes de réalité sont maintenus tels quels, comme si vingt-cinq épisodes devaient suivre. Les dernières paroles prononcées invoquent pompeusement la « foi » du spectateur. En effet, il en faudra beaucoup aux fans.
Louis Guichard
Fantastique , 2:08
film américain en couleurs sorti en 2003 de : Larry Wachowski, Andy Wachowski
avec : Keanu Reeves, Laurence Fisburne, Carrie-Ann Moss, Monica Belluci, Lambert Wilson
Pov Gabou
Citation :
ar contre g appris que eastwood serait maire d'un bled us , ds le camp ... conservateur ... est ce que qq'un a des infos en francais là dessus ?
Je crois bien que c'est vrai. J'avais lu je sais plus où un encouragement de sa part à Schwarzenegger, en disant qu'il connaissait les difficultés qui l'attendaient. Je me souviens plus si c'était conservateur ou pas, mais je crois bien que oui (honnêtement, ça change pas grand chose, là bas, ce sont plus les hommes et quipaes qui comptent que les partis: schwarzi est républicain, mais pour l'avortement et contre le port d'arme, et bcp de démoncrates sont pour la peine de mort, pour prendre des sujets classiques).
logan
Number-6
Mais il m'a pas l'air d'être cool le Clint
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