Les images qui tordent (ou pas)

Citation de Patrick :

Non mais il y a l'argument bien connu du politiquement incorrect de la subversion et du second degré.

Justement, les tenants de la liberté d'expression absolue sans conséquence ne parlent jamais de subversion bizarrement (et heureusement, puisque c'est toujours pour la liberté de se moquer d'une catégorie minorée ). Par contre la provoc, ça à fond (et ça tombe bien, la provocation ça ne fait pas peur au pouvoir en place)
Mais plus globalement, les pro "liberté d'expression" qui demandent à ceux qui leur répondent de se taire, comment dire... *tousse tousse*
Et le second degré (truc très français), c'est très pratique pour semer le doute et ne jamais avoir à assumer quoi que ce soit. (comme s'il y avait un besoin impérieux de raconter des blagues "limites" sur des personnes déjà méprisées socialement, en public, devant de parfaits inconnus)

Comme disait l'autre "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde"

on ne peux plus rire de tout.

En même temps c'est qqch que je ressens tout à fait. Le contexte a changé, la conscience collective évolue très nettement sur la question des minorités de tous ordres, depuis une dizaine d'années, souvent jusqu'à l'excès d'ailleurs (c'est-à-dire jusqu'au communautarisme, à l'identitarisme), ce qui est probablement naturel. Il s'ensuit une sorte de polissage (poliçage?) des discours assez pénible au quotidien, bien qu'il soit sans commune mesure avec ce qu'endurent les personnes visées par tel ou tel ostracisme. Disons qu'il faudrait pouvoir faire la part des choses au niveau de l'intention, entre ceux/celles (tavu?) qui se contentent d'un ressort comique quel qu'il soit, et celles/ceux qui utilisent le comique à de coupables fins. l'ennui c'est que même si la plaisanterie au fond est innocente, dès qu'elle se manifeste dans le domaine public comme toute plaisanterie, il se trouvera toujours des salopards pour la relayer et l'utiliser à de mauvaises fins...

Citation :

ceux/celles (tavu?)

celleux