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Sujet Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
Et hop encore un autre sujet inutile !
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
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20131
Citation de Le Point.fr :

ÉTATS-UNIS

Des professeurs licenciés pour améliorer l'enseignement.

Comment faire progresser les cancres ? En virant les profs ! C'est la méthode adoptée par la Commission scolaire de Central Falls, une petite ville de Rhode Island. La semaine dernière, elle a voté pour limoger les 93 enseignants et personnels administratifs du lycée local à la fin de l'année. Motif, 55 % des élèves seulement lisent correctement, 7 % en Première sont au niveau en math et sur les quatre dernières années, moins de la moitié des élèves ont achevé leur scolarité.

Les enseignants et les syndicats se sont aussitôt mobilisés. La semaine dernière, ils ont organisé une grande manif. "Nous ne cherchons pas des excuses, mais il faut voir la réalité. Les enfants issus de milieux défavorisés arrivent au lycée avec plein de problèmes", a expliqué à la foule Jane Sessums, la présidente du syndicat. L'établissement est situé dans une zone très pauvre. Sur les 800 élèves, 65 % sont immigrés, d'origine hispanique, et 40 % parlent une autre langue que l'anglais à la maison.

Licencier pour bénéficier de l'aide fédérale

Tout a commencé lorsque, dans le cadre de la nouvelle réforme de l'Éducation, l'Académie de Central Falls a voulu mettre en place un nouveau plan qui prévoyait pour les profs un allongement du temps de travail, plus de soutien scolaire et la participation à des sessions de formation après les cours et en été. Selon le syndicat, les enseignants ont accepté les mesures mais les négociations ont achoppé sur le tarif des heures supplémentaires. La Commission scolaire a alors décidé de licencier tout le monde.

C'est l'une des innovations de la réforme de l'Éducation de l'administration Obama. Pour bénéficier de l'aide financière fédérale, les établissements avec beaucoup d'échec scolaire ont quatre options : fermer, se transformer en établissement privé, augmenter la durée des cours et du soutien scolaire, ou remplacer la moitié au moins de l'équipe pédagogique. Le problème, estiment les opposants, c'est qu'il n'y a aucune preuve que le renouvellement du corps enseignant améliore les résultats des élèves.

Obama s'en mêle

Rhode Island a beau être l'État le plus petit des États-Unis, la décision de Central Falls a fait grand bruit et déclenché un débat national. Les syndicats ont condamné les licenciements, disant qu'il était injuste d'épingler les enseignants. Le ministre de l'Éducation, Arne Duncan, de son côté a déclaré qu'il "applaudissait" les responsables de la Commission pour leur "courage". Le président Obama lui-même s'en est mêlé, mentionnant, dans un discours, le lycée de Central Falls comme exemple d'un établissement public où l'on a limogé les enseignants "en dernier recours", laissant entendre que même si la mesure semblait radicale, c'était sans doute la seule solution possible. "Si une école a des problèmes, nous devons travailler avec le proviseur et les enseignants pour trouver une solution. Nous devons leur donner une chance d'améliorer les choses de manière significative. Mais si son taux d'échec scolaire continue à croître d'année en année, [...] alors il faut qu'elle rende compte de ses actions. Et c'est ce qui s'est produit à Rhode Island."

Après une semaine d'impasse, les syndicats sont de retour à la table des négociations, et semblent avoir cédé sur les demandes de la Commission. Mais Central Falls n'est sans doute qu'un début. Comme le soulignait Barack Obama, aux États-Unis, "plus d'un million d'élèves abandonnent leurs études en cours chaque année, presque un sur trois. Plus de la moitié sont afro-américains et hispaniques".

Hélène Vissière
Publié le 05/03/2010 à 08:46


20132
20133
Citation de news ic et là :
Oxmo Puccino reçoit la Victoire de l'album de musiques urbaines

Il y avait qui dans la catégorie musique rurale?
Les autres artistes ils font quoi comme musique?
Ah les étiquettes.
20134
Citation de : kumo boy
Citation de news ic et là :
Oxmo Puccino reçoit la Victoire de l'album de musiques urbaines

Il y avait qui dans la catégorie musique rurale?
Les autres artistes ils font quoi comme musique?
Ah les étiquettes.
C'est toujours mieux que de dire 'hip-hop" et y inclure du RNB-pop

En tout cas encore heureux que ce soit lui (même si c'est pour son album le plus faible je trouve) plutôt que ce guignol de La Fouine..

[ Dernière édition du message le 07/03/2010 à 13:20:51 ]

20135
20136
Le proçès de l' affaire Viguier, plus passionant que n' importe quel polar, et dont l' extraordinaire dernier rebondissemnt date d' hier:
Citation de Libération :
C 'est l'un de ces moments d'audience comme seuls les procès d'assises peuvent en offrir. Une salle entière suspendue aux lèvres d'une femme en perdition. Elle a une trentaine d'années, elle est témoin au procès de Jacques Viguier, ce professeur d'université qui comparaît depuis lundi 1er mars devant la cour d'assises d'appel du Tarn – il a été acquitté en première instance en avril 2009 – sous l'accusation de meurtre de sa femme Suzy, disparue en février 2000 et dont on n'a jamais retrouvé le corps.

Séverine L. était l'une des baby-sitters des trois jeunes enfants de la famille Viguier. Avec le temps, elle était devenue très proche de Suzy, qui lui avait confié ses problèmes de couple, son intention de divorcer et sa liaison avec un ami de tarot, Olivier Durandet.

A la barre, elle évoque en sanglotant son amie, le dernier réveillon passé en sa compagnie, l'amour que celle-ci portait à ses enfants.  "Et de Jacques Viguier, qu'en pensez-vous ?" lui demande le président, Jacques Richiardi. Le ton change, la voix devient dure. Du professeur d'université, elle se souvient surtout des fessées violentes que, dit-elle, il administrait pour un rien à ses enfants, ou des cahiers qui volaient dans la chambre lorsque l'aînée de 10 ans, Clémence, savait mal ses leçons.

Mais ce n'est pas là dessus qu'elle est le plus attendue. Dans ce dossier qui manque de preuve, l'accusation a fait de la baby-sitter un témoin clé. Pendant l'enquête, elle avait confié aux policiers s'être présentée au domicile de la famille Viguier, le lendemain de la disparition de Suzy, au prétexte d'y déposer une gamelle pour chien. Inquiète d'être sans nouvelles de son amie, elle en avait profité pour fureter un peu dans la chambre que Suzy occupait, puis dans celle de son mari et dans la salle de bains de celui-ci.

Devant la cour, Séverine L. répète ce qu'elle avait raconté, tardivement, aux enquêteurs et qui figure en bonne place dans l'acte d'accusation de Jacques Viguier.

- "Dans la baignoire de la salle de bains de M. Viguier, il y avait des traînées, comme du sang mélangé avec de l'eau", dit-elle.

Lorsque vient son tour de questions, Me Eric Dupond-Moretti, l'un des avocats de la défense de Jacques Viguier, se lève. Avec insistance, il évoque la proximité du témoin avec Olivier Durandet. Séverine L. se défend mollement. Il en vient à la fameuse visite au domicile des Viguier le lundi.

- Vous y êtes allée seule ?

- Oui.

- Vous êtes sûre ?

- Oui.

- Madame, vous êtes témoin, vous avez juré de dire la vérité ! Et nous disposons d'écoutes téléphoniques qui prouvent qu'Olivier Durandet vous accompagnait.

Séverine L. s'accroche à la barre comme une noyée.

-Il… est venu mais il est resté dans la voiture.

La voix de l'avocat tonne.

-C'est faux !

Des sanglots éclatent dans le micro.

- Il est… rentré mais il est resté avec moi tout le temps !

- Et pourquoi ne l'avez-vous jamais dit ?

- Parce que… il me l'a demandé !

Une exclamation de surprise monte de la salle. A son banc, l'avocat général Marc Gaubert reste muet, comme pétrifié.

Car l'amant de Suzy Viguier tient une place à part dans ce dossier. Dès les premières heures de la disparition de sa maîtresse, il a remué ciel et terre pour retrouver sa trace, multipliant les appels aux amis, faisant le tour des hôpitaux. C'est lui surtout qui, très vite, oriente l'enquête sur la piste criminelle, en accusant le mari d'avoir fait disparaître son épouse.

Entre l'amant éploré et le mari à l'allure glacée qui a attendu trois jours avant de signaler la disparition de son épouse, les policiers ont tôt choisi leur camp. De témoin, Olivier Durandet est devenu co-enquêteur, tutoyant les policiers qui lui rendaient compte de toutes leurs investigations. Que son honnêteté soit mise en cause et c'est toute l'enquête qui vacille.

Le président reprend l'interrogatoire, doucement. Il veut savoir dans quelles conditions Olivier Durandet a demandé au témoin de cacher sa présence lors de la visite de la maison.

- Il avait peur qu'on dise qu'il avait amené des choses. Enfin, il avait peur que ça ait des conséquences sur l'enquête, je ne sais pas comment dire…

- Et depuis dix ans, ça ne vous a pas pesé de taire tout cela ?

- Si, mais à chaque fois, il me disait que ça pouvait poser des problèmes. J'avais 22 ans… je me suis laissée influencer.

- Est-ce que, avant ce procès, il vous a contactée ?

- Oui.

-Et il vous a rappelé de ne pas le dire ?

- Pas comme ça… Il m'a dit de rester sur ce qu'on avait dit.

Le président Richiardi insiste encore, il a l'impression que Séverine L. n'a pas tout dit.

- Il y a des moments de vérité dans une vie, Madame…

Elle se tait, la salle retient son souffle. Elle concède avoir menti encore sur le jour de la visite avec Olivier Durandet. C'était le mardi, pas le lundi, avoue-t-elle.

La défense triomphe qui voit là de quoi semer davantage le doute, et le trouble, sur l'attitude de l'amant dans cette affaire.

Le président hoche la tête.

- Je ne sais pas, Madame, si vous mesurez l'importance de vos déclarations…

Séverine L. n'entend plus, elle tient à peine debout. A la demande de Me Francis Szpiner, avocat de l'une des sœurs de Jacques Viguier, qui souhaite que le parquet d'Albi tire toutes les conséquences judiciaires de cette déclaration du témoin, l'audience est suspendue.

Séverine L. quitte le palais sous escorte policière pour rejoindre le commissariat où elle est de nouveau entendue, sur procès-verbal cette fois. Elle sera placée en garde à vue pour pour "faux témoignage".

Un peu plus tard, le procureur de la République Jean-Claude Muller annonce que Olivier Durandet a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour "subornation de témoin".

La garde à vue a été levée mercredi. L'amant de Suzy Viguier est attendu à la barre de la cour d'assises lundi 15 mars.


20137
+1 je fais pareil je regarde au fur et a mesure, manque grissom monk maigret et clusot pour demeler l'bazar

une vielle et alors ...??

20138
Et Columbo redface2
20139
Citation de France Info :
Parce que l’une de ses professeurs avait associé Al Qaida à un groupe terroriste, un collégien de 14 ans l’a agressée avec une bombe lacrymogène.

L'article entier ici

Nan mais il y a vraiment des dingues eek
20140
La suite de cet n-ième épisode à l'Educ' Nat' : une table ronde avec des psychologues, sociologues, le corps enseignant, etc...
Ensuite on passera aux tables carrées, si ça ne suffit pas, tables ovales etc...