Sujet Qu'est-ce qui vous agace automatiquement au taf ?
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noSkillz
C'est parti, défoulez-vous
Le point de départ est ici : https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.9687,qu-est-ce-qui-vous-agace-automatiquement,post.6474952.html
Oper-8 Downtempo, ambient | beMYsound Musique à l'image | Fake Luxury Shoegaze, dreampop, synthwave | SeizePads Chillhop, trap, drill
Djeeloo
(pour l'observation de la concurrence en douce...)
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.
[ Dernière édition du message le 14/06/2014 à 13:17:16 ]
Traumax
oryjen
Ouais, les patrons c'est tous des méchants, bouh, bouh, bouh.
Habin non, des fois y'a des patrons qui, en plus d'être des gros pédés, sont aussi homosexuels. Ceux-là, ce sont des gens bien.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Will Zégal
Ho'Dog
PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks
En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:
Pictocube
Ouais, les patrons c'est tous des méchants, bouh, bouh, bouh.
+1 fait chier tout le délire autour du travail en France, c'est vraiment de la merde et un frein pour tout le monde.
Ben ouais moi je suis patron, avec d'autres.
Après dans mon dernier projet, je suis le moins bien rémunéré, même par rapport au petit jeune que je viens d'embaucher en CUI pour qu'il sorte de prison plus tôt… J'ai quelques beaux atours pour jouer le rôle qu'on attends de moi dans certains milieu et qui me font parfois ressembler à ta photo mais j'ai pas de chalet, pas de voiture de luxe, pas de piscine, je cherche à faire que mes salariés travaillent 26h/semaine et soient payés 35, 8 mois pour 12, leur mutuelle est prise en charge par la boite pour toute leur famille si ils le souhaitent (nous n'y sommes pas obligé dans ces secteur) quand un salarié me demande une absence, je lui demande même pas pourquoi tant qu'il fout pas la merde dans le planning, et si il faut la foutre pour un truc important dans sa vie je le ferai. Toute la thune que je gagne je l'investis dans un toit modeste pour ma famille et de nouveaux projets pour créer du travail et de l'accès à la culture, dans des dynamiques locales et durables, il n'y a pas de hiérarchie dans mes projets, chacun est valorisé pour son expérience et son implication, tant pis si ça foire, personne en vaut mieux ou moins que personne. Je fait un maximum d'insertion, je rend des gens autonomes, libres pour certains avec l'ambition qu'il le reste même si ça ne marche pas toujours, je fais de la décroissance en achetant et en stockant du matis au lieu de le louer et d'en avoir rien à foutre, je fais travailler l'argent concrètement au lieu de le placer là où il ne sert à personne, Etc.
Alors oui, quand les projets marchent, tu brasses un peu de fric, un peu d'intérêts, mais bon, c'est pas ça qui fait ce que tu es, et quand tu le sais, ben ça chagrine d'entendre ce qu'on entends sur les patrons à peu près autant que ce qu'on entends sur les intermittents…
Ce qui me fais marrer, c'est que ces 4 boites, elles tournent comme des horloges suisses, ne connaissent pas la crise… Et quand il y a une vague à surmonter, je peux compter sur le moindre de mes collègues, salarié ou associé salarié (aucune de mes boites n'a des associés qui ne sont pas aussi salariés de la même boite) pour faire le max pour faire que ça passe, parce qu'ils sont valorisés, dans un cadre exceptionnel. Tous ne le voient pas, mais ceux qui restent savent pourquoi.
J'ai toujours eu cette ambition, depuis mes 16 ans je crois et la découverte de l'économie sociale et solidaire et de divers courant politique à travers les bouquins que mon père me refilait. Il se trouve que le meilleur moyen de faire ça dans notre société, c'est ni de faire de la politique, ni de faire la grève, ni de dresser des barricades, non, c'est de montrer la voie, c'est d'être patron, à sa façon. Je suis loin d'être le seul, et le secteur des SCOP est le seul en France qui tient la route face à leur pseudo crise, notamment parce qu'il est le seul à imposer aux sociétés qui le compose de constituer des réserves et de l'épargne salariale, entre autres choses.
Au passage, picto, je t'ai jamais vu comme un salaud de requin exploiteur de la force de travail des prolétaires. Enfin jamais sérieusement.
T'inquiètes, je sais bien.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
le reverend
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
par contre, c'est peut-être un peu difficile niveau recrutement, non?
je veux dire, faut des employés qui jouent le jeu, faut pas se taper du boulet bien relou.
tihouss
N'importe qui est capable d'être motivé du moment qu'il comprend que c'est dans son intérêt propre, qu'il peut le décider comme un grand et qu'il en tirera des bénéfices substantiels (et pas uniquement financiers, loin de là). Faut juste réussir à trouver des gens qui arriveront à comprendre ça, puisqu'aujourd'hui dès le plus jeune âge on t'entraîne à être un mouton idiot qui n'aura pour seules armes que son cynisme, sa mauvaise volonté et une sévère envie de tirer au flanc dès que possible.
Avec le bouquin que je lis en ce moment je me rends compte que l'école m'a vraiment détourné de plein de choses qui m'intéressaient déjà très jeune, et essayant de me les rentrer dans la tête sous un format soporifique. Ca m'agace automatiquement.
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
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