opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
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le reverend
Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
Citation :
un merdasse award
Tiens, je connais pas; ça ressemble à quoi ?
TheStratGuy
Y'a vraiment pas que des grands artistes dans la troupe
Et comme si ça suffisait pas chaque année ils ramènent un Chabal ou un Alain Bernard en prime... Chabal je le revois encore chanter "j'aurais voulu être un n'artiste", difficile dans son for intérieur de ne pas se dire "eh ben c'est raté"...
Citation :
un merdasse award
Tiens, je connais pas; ça ressemble à quoi ?
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.
Anonyme
un merdasse award
je dois bien avoir quelques photos, mais j'ai bien peur qu'elles ne soient jugées hors charte...
(edit) merdre
grillé par l'homme à la guitare
[ Dernière édition du message le 29/03/2011 à 13:41:05 ]
Anonyme
Citation :
Le merdasse award: très joliChabal je le revois encore chanter "j'aurais voulu être un n'artiste"
j-master
>> ce qui me navre automatiquement :
on s'est payé des vacances au ski en famille (moi madame et mini-nous). La dernière fois que j'avais foutu les pieds sur des skis, c'était les années 80, première pour madame et la petiote (3 ans)
Comme on voulait vraiment en profiter, on est au club med, on a juste à s'occuper d'aller sur les pistes, tout le monde a son petit cours de ski.
On fait généralement pas de grands voyages, on essaie en général de limiter les coûts, mais là, on a voulu se faire un petit plaisir.
Au passage, depuis lundi que j'ai pu refaire du ski, je m'éclate, c'est revenu tout seul, j'ai des conseils techniques, il fait très beau. Ma femme a bien aimé ses cours débutants (avec un peu de frustration quand même), la petite adore ça.
Qu'est ce qui me navre alors ? -> cette nuit, grosse crise de gastro bien gore, ce matin je suis comme un con à passer le temps ici même, sur AF, en toute petite forme, alors que je devrais être sur les pistes.
j'ai les boules du siècle...
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
karloguan
avec un peu de chance, tu pourras t'y remettre demain. La gastro c'est généralement fulgurant mais ne laisse pas trop de séquelles (on peut garder quelques courbatures, ce que je ne te souhaite pas dans ton cas)
Et s'il le faut j'emploierai de moyens légos !
Anonyme
Ruse classique du moniteur de ski, t'empoisonner pour être seul avec ta femme.
Anonyme
T'inquiète pas, demain ça ira un peu mieux, même si tu ne pourras pas tenir sur des skis. Faudra attendre vendredi.
Vendredi il fera mauvais...
Tu iras quand même, parce que merde, c'est la dernière journée. Sauf que ta femme et ta fille, qui de leur côté en auront bien profité la veille et l'avant-veille, ne viendront pas, vu le temps.
Tu iras seul.
Enfin, ta femme t'amènera, parce que tu t'imagines mêmes pas la laisser seule toute une journée sans la voiture.
Elle va te laisser dans la grisaille et la tourmente avec tes skis, tes godasses, et ton bonnet. Tu vas t'apercevoir que tu as oublié le forfait semaine à l'appart, mais comme ta femme est déjà repartie (tiens? c'est bizarre, le cours de ski est fermé aujourd'hui?) tu te retrouves un peu comme un con.
Seule solution: racheter un forfait journée. A l'autre bout de la station, là bas. En godasses après-skis.
Ce dont tu.
Te voilà fin prêt. Tu attends le télésiège dans la grisaille et la tourmente, et... tu t'emmerdes un peu, faut bien le reconnaître, tout seul sans ta femme ni tes gosses, au chaud. Au chaud! Les bâtards. Un frisson te parcourt fugacement. Putain de gastro de merde. Tiens, en parlant de merde, tu as envie de chier, mais le télésiège arrive juste maintenant. Tant pis. Ca attendra.
Tu embarques dans le télésiège. A gauche, une grosse mégère suante et soufflante en combi rose fuschia. Avec des valoches sous les yeux qui lui tombent sur le pif, le pif qui tombe sur les lèvres, les lèvres à la place du menton, le menton à la place des nichons, les nichons à la place du pubis, et le pubis - malheureusement - à sa place. Un seul regard en biais, et tu débandes pour le reste de la journée. A droite, un bogoss en surf qui pue le Linkin Park à 30 mètres et qui renifle chaque 30 secondes, à grand coups de narines. Rifffffff, riffffff. Le bougre se leste l'estomac à grandes pelletées de morve, pour mieux asseoir le centre de gravité.
Putain de voyage de merde, froid et silencieux. L'envie de chier te taraude.
Ouf, tu arrives à destination, sautes du télésiège, et dégages fissa la place pour laisser à leur place les 35 kilos du jeune snowlinkinparkeur et les 85 kilos de mémère.
Là haut, t'en prends plein la gueule, faut bien le reconnaître, avec ce putain de temps qui te fouette le mourre.
Commence à faire froid.
Un nouveau frisson te parcourt fugacement et conséquemment, c'te putain d'envie de chier te reprend.
Faut poser, là tout de suite, sinon méfi, ça va t'explosarder dans le futal comme une centrale nucléaire japonaise, et dévaler la pente sans même te demander le visa de sortie. Manquerait pu que ça!
Alors tu te retires viteuf derrière un pin, et dans les quatre secondes imparties par les contingences naturelles, t'arrives sans trop de mal à déchausser, baisser le futal, te mettre en position de tir, armer la batterie. Les dégazages commencent déjà, ton trou du cul observe par pure politesse un quart de seconde d'hésitation, et vlaouuuuuuf! te balance le reste de la purée qu'il gardait en réserve depuis hier au soir.
Pile poil au moment où ton cerveau affolé consulte le rapport d'audit qui vient de tomber et qui dit que t'as présentement rien sous la main pour t'essuyer le fion.
Seule solution: l'écorce râpeuse du pin ou les aiguilles du même arbre.
T'es pas dans la merde, vieux, sans vouloir me vanter.
Je suis un gars correct et soucieux de ses lecteurs, je ne tomberai donc pas dans le graveleux facile. J'observe respectueusement dix minutes de silence qui te permettront de te sortir par toi-même du pétrin, parce que tu vas quand même pas rester là toute ta vie, quoi merde. La station ferme à 17h30 le soir, d'abord.
Midi trente.
Déjà deux descentes depuis ce matin, entre le temps perdu à aller acheter le forfait, faire la queue, caguer. Mais c'est bon, on est parti. Sauf que le temps se gâte. A 15h y a pas d'autre alternative que déclarer forfait. On y voit pas à dix mètres, t'as déjà mangé deux Anglais en monoski et un Catalan en patinettes. Bon, autant les deux anglais ne sentaient, mais que légèrement, les chips au vinaigre et aux oignons, autant le Catalan s'est farci à midi une pelletée de bolas de picoulat, et il pue le rance à vingt lieues.
15h donc, les pisteurs ferment la station, very trop dangerous.
2h et demie avant que ta femme revienne te chercher... je peux te dire que tu as le temps de compter les toutes petites lettres sur le forfait, et que tu connais par cœur le nom, l'adresse, le numéro de téléphone et de SIRET de l'imprimeur.
Le pire, le pire, c'est que ce sombre connard de Blanchet, lundi, au boulot, croira malin te t'accueillir par un tonitruant "Alors, tes vacances au ski?" et qu'il va rien, mais alors rien piger du tout, quand il prendra en guise de réponse un gros coup de boule qui lui explosera ses lunettes de pédé.
Mais t'inquiète, nous on sait, et on comprendra.
Nous serons avec toi.
[ Dernière édition du message le 30/03/2011 à 14:01:41 ]
karloguan
waou, inspiré DaRinze ! ou bien c'est simplement du vécu ?!
Et s'il le faut j'emploierai de moyens légos !
Anonyme
oh ben
- le forfait oublié à l'appart, vécu
- le parking interminable à traverser en après-skis, vécu
- la grosse à côté dans le télésièege, très probablement vécu
- le bogoss en surf, très probablement également vécu
- l'envie de chier, vécu
- le mauvais temps, vécu
pour le reste un peu d'imagination...
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